Maintenant sur youtube et dailymotion.

mardi 2 novembre 2010

Une main en carafe, chronique épitaphe, sans trop de fautes d'orthographe. (arf)

Bonjour.
Petite chronique pour dire que je ne ferai pas de chronique. Je me suis bousillé la main en l'agitant pendant des heures de bas en haut et ce tout le W.E.
Pour ceux qui ne suivent pas et qui se croient débarquer dans un cours de masturbation tantrique, je signalerais qu'ils n'ont qu'à lire les précédents posts pour ne pas qu'ils s'y prennent mal ou qu'il leur prenne mal être ou qu'ils me pénètrent mal ou encore qu'ils se méprennent.
Bref court car a bobo mimine donc pas chronique cette semaine. En plus j'ai beaucoup d'activités extra-haineuses qui occupent le plus clair de mon temps, par exemple, le fait que mon FAI m'ait coupé le serveur sur lequel j'entreposais avec amour mes chères chroniques en audio et qu'il me faille en dégoter un autre.
En attendant des jours meilleurs, et une main droite moins douloureuse, je pause.
Essayez de ne pas vous foutre en l'air en attendant.
A la semaine prochaine.
Ou pas.

lundi 25 octobre 2010

Monsieur S. est un connard.


Monsieur S. est cadre supérieur d'une entreprise moyenne. Il travaille avec des collègues avec qui il sympathise régulièrement autour de sujets aussi sérieux que les résultats de leur équipe favorite ou le meilleur moyen de changer les couches du petit dernier.

Monsieur S. a su se procurer au cours de ces longues années de léchage de pompes en tous genre toute la panoplie du beauf standard. Pavillon en province, une voiture familiale pour les vacances, une plus classe pour les sorties en ville, la tocante rutilante pour être à l'heure au rendez-vous de ces deux fois et demi vingt ans et les deux marmots à son image pour perpétrer son bagage génétique. Mariée à une conne, il passe sa vie au boulot pour payer les traites de sa maison et tenter d'oublier cette réalité qui lui pèse un peu plus chaque jour que Sarko fait. Le problème est que ce sympathique quadragénaire dans la force de l'âge a voté pour le ragondin de Neuilly car, comme tout bon misogyne qui se respecte, il ne pouvait s'imaginer avec une femme au pouvoir. Déjà qu'il a du mal à accepter que sa femme se mette au dessus lors de leur coït mensuel, il n'allait quand même pas laisser une bourgeoise hystérique au nom plus qu'évocateur lui ponctionner 1% de plus sur son salaire pour ouvrir une école.

Ce jour où Monsieur S. glissa dans l'urne ce petit bout de papier, il devint de droite. Mais de la droite dure, décomplexée, qui vit avec les moyens des autres et n'oublie jamais de faire mordre la poussière aux jeunes cons idéalistes. Tout dans son attitude changea, il se mit à faire du sport au lieu de le regarder et à travailler d'arrache-pied avant d'en avoir un dans la tombe. Malheureusement, voilà que le personnage qui incarnait la France qui se lève tôt, se couche tard et joue en bourse se retourne contre lui. Alors pour ne pas perdre la face, il durcit son discours en même temps que ses artères pour coller à l'image que son président lui impose.

Monsieur S. est un connard car il m'a bien fait comprendre que la seule forme de respect dont il était capable à mon égard résidait dans le fait que j'osais ouvrir ma gueule autant que lui. Malheureusement, je ne partage ni son salaire ni ses idées, et le prix pour les miennes est à mon goût plus cher que celles qu'il a eu à m'offrir lors de nos nombreux débats sans intérêt. Je le méprise autant qu'il m'admire pour être différent de lui.

Monsieur S. est un connard et je ne peux rien y faire.

Monsieur S. est un connard et finalement, qu'est-ce que ça peut me foutre.

lundi 18 octobre 2010

Mettons les calculs sur la table avant qu'ils nous en butent, des manifestants.

Bonjour à tous. Je tiens tout d'abord à rassurer l'ensemble des pouvoirs publics. Je ne suis ni en grève ni bloqué par quelque routier qui souhaiterait créer une pénurie d'humour noir de crasse populaire, de calembour la reine et de contrepèterie qui s'envole (je donne la réponse contre deux années de retraite en moins, ou en plus... enfin...)
En bref je ne me laisserai pas aller à faire autre chose qu'à faire ce que vous appréciez tous, à savoir prendre un sujet que je ne maîtrise pas pour un sou et vous faire croire que j'ai la science infuse et la part tisane.
Et puis, pour laisser un peu de répit au Hussard en collants chics, tiens elle est belle celle-là, je vais taper un peu sur son frère Guillaume Sarkozy.
Déjà pour vous situer le personnage, et coller une image mentale à vos pauvres esprits embourbés dans des considérations grégaires voire bestiales comme manger, boire, dormir, ou gueuler dans la rue avec des inconnus tout aussi moches que vous, il faut s'imaginer Nicolas Sarkozy (je sais c'est complexe tant son omniprésence est envahissante) avec un embonpoint relativement sévère, des yeux torves et vitreux, une calvitie prononcée, le tout enrobé d'une veste de costard dont la couleur délavée oscille entre marron clair à vomir et blanc cassé à pleurer. Vous voyez un peu mieux? Bien. Ajouter la touche finale, une cravate, ou plutôt, un bout de tissu pauvre d'un bleu outremer criard noué autour du cou du malheureux, cerise sur le gâteau du misérable tas de merde informe, dauphin du chef de l'état.
Jugez plutôt (Waf!):

Si je me permets cette velléité envers l'homme qui partage en plus des idées de notre homoncule présidentiel, son sang et un certain goût du pognon facile, c'est que ce personnage, ressemblant plus à un vendeur de voitures d'occasion qu'à un membre de la famille royale, est à la tête d'une entreprise dont l'activité principale se trouve être de créer des fonds de pension. Pour ceux qui ont raté un épisode ou qui comprennent mal le jargon technico-trou-du-cal des traders de la Défense, je rappellerais rapidement à quoi servent les fonds de pension.
Si vous êtes jeune et plein d'avenir, que vous vous appelez Jérôme, par exemple, et que vous n'êtes pas sûr de vouloir travailler toute votre vie pour toucher une retraite de misère, vous pouvez souscrire une sorte de plan épargne vieillesse dont le taux de rémunération (en clair les sous-sous dans la po-poche que peut vous rapporter l'argent qui dort) est directement proportionnel aux valeurs boursières des actions détenues par le fond de pension auquel vous aurez souscrit. Quand tout va pour le mieux dans le meilleur des capitalismes, ces taux peuvent atteindre 15 voire 20%. En revanche si vous jouez avec les bourses de vos partenaires, que ces dernières se mettent à ballotter, et que vous ne vous retirez pas suffisamment vite, ce taux s'effondre et votre retraite fond comme neige au soleil. Je schématise, je ne suis pas en mesure de vous donner un cours d'économie, et, vu l'état de mes finances actuelles, je ne suis pas sûr que vous puissiez me prendre au sérieux.
Ce genre de pratiques financières sont monnaie courante, si l'on peut dire, dans la plupart des pays anglo-saxons. En France, seule une petite partie de la population a accès à ces produits financiers. Or les copains du CAC 40, Guillaume Sarkozy en tête, voient là un marché énorme qui s'offre à eux, suivant les fourchettes entre 40 et 110 milliard d'euros !!! Vous voyez où je veux en venir ??? Non ?
Bon je vais récapituler parce que je vous sens largués.
Prenons un Président A qui se lance tambour battant, cheveux au vent, éperons sur les talonnettes, à califourchon sur son majestueux poney de bataille, dans une réforme pour laquelle, quelques jours après son élection, il a stipulé qu'il n'avait pas mandat pour la faire. Prenons son frère B, PDG d'une entreprise nommé Malakoff Médéric dont le principal obstacle à sa frénésie de pognon, permettant de compenser un physique disgracieux comme certains passent au-dessus de leur petite taille en devenant président de la 5ème puissance mondiale, est le régime par répartition.
Ajoutons à cela une pub bien sentie pour les fonds de pension sur une des plus grandes radios de France (RTL) juste avant l'interview du ministre en charge de la réforme du régime que nous appellerons C comme "Connard".
Si vous appliquez la formule, B demande à A d'ouvrir son marché qui lui-même demande à C d'appliquer coûte que coûte cette réforme même s'il est dans les affaires jusqu'aux lunettes, vous obtiendrez le climat délétère et instable des ces dernières semaines.
Je ne suis pas particulièrement favorable à la théorie du complot mais avouez que là le conflit d’intérêt est plus que flagrant.
Allons enfants de la fratrie… Le jour de s’en mettre plein les fouilles ne devrait plus tarder.

lundi 11 octobre 2010

Sarko, et misère du Vatican.


Bonjour à tous. Je ne suis pas ce que l’on peut appeler un fervent partisan de la calotte. Je ne suis pas baptisé et donc suis voué aux flammes de l’enfer éternel à moins que ce ne soit aux flammes éternelles de l’enfer. Encore une fantaisie de mes parents qui, après m’avoir affublé d’un ridicule prénom composé teinté d’une douce mélancolie du temps de l’évangélisation asiatique, se sont dit « Tiens maintenant qu’on lui a collé un prénom bien catho bonne famille, si on élevait ce petit dans la plus pure tradition de Dolto histoire qu’arrivé à l’age adulte il ne sache plus à quelle mamelle se vouer… » Si en plus vous ajoutez à cela une mère tellement juive (dans la tête faut pas déconner non plus) qu’elle a pensé à se faire circoncire (d’oreille, ha, ha, il faut penser à rire quand on aborde (eau rouge) un sujet (de pierre) aussi (tronc) grave (et César) que (de pie) la (pine) religion (euh.. merde je trouve pas là)).

Bref les croyances de mon prochain, en règle générale, je m’en tamponne le coquillard comme de ma première MST.

Ce qui ne m’empêche pas d’être particulièrement indulgent et compréhensif envers ces sous-hommes qui croient en Dieu tout simplement parce qu’ils ont la trouille de la mort.

Bon je ne vais pas les accabler, c’est vrai que c’est réconfortant de s’imaginer qu’une fois notre courte et inutile existence à gesticuler dans tous les sens, à courir après le pognon et le bonheur, il existe une éternité quelque part où on peut continuer à se comporter exactement comme avant sans pour autant craindre pour son intégrité physique. Quoi que pour le coup l’Islam avec sa tripoté de vierges qui vous attendent là-haut lascives, débordantes de désir, prêtes à vous faire connaître jusqu’à la fin des temps les plaisirs les plus secrets de l’Orient a de quoi motiver des pauvres bougres sous-alimentés à faire sauter n’importe quelle ambassade. Tu m’étonnes que l'Église se plaigne de concurrence déloyale. A côté d’un gang bang interminable, la partie de belote avec le Père, le Fils, et le Saint Esprit ad vitam eternam a des allures de dimanche après-midi pluvieux dans une maison de retraite.

Mais là n’est pas le sujet de cette chronique. Non, on va parler aujourd’hui d’un pauvre petit garçon qui a fait une connerie et qui va se réfugier dans la jupe de son pape pour demander pardon.

Et oui notre rachitique président de la République de mon cul, est allé faire des ronds de jambe et des croix avec la main au Vatican pour bien montrer à son électorat de catholiques « démocrates » (notez l’oxymore, je le rappelle, le pape, entre autres de ses 10 titres pontificaux, est Souverain Pontife de l'Église universelle) que tout va pour le mieux avec son pote BeuBeu, et que c’est pas la peine de ne pas voter pour lui en 2012 sous prétexte qu’il aurait foutu dehors une bande de Tziganes connus pour leur talent de vilenies gallinacées.
Que le président Français aille rendre visite au Roi du Vatican, à la limite d’accord, ça n’a rien de choquant, que ce dernier le fasse dans un but électoraliste à moins de deux ans des présidentielles, soit, qu’il doive se plier au protocole consistant à se plier en deux à chaque fois Benoit XVI entre dans une pièce, passe encore, mais assister à une messe de son hôte et se signer QUATRE FOIS de suite, avec la ferveur qu’on lui connaît, je suis désolé mais ça c’est hors de propos.
Notre cher Souverain Poussif à nous a-t-il oublié qu’il est à la tête d’un état laïque, un des rares au monde à l’avoir inscrit dans sa constitution. Que quand il va baiser les pieds du Pape, il va nous représenter, nous tous, avec nos différents points de vue sur la question et différentes affinités spirituelles avec les représentants de l’ordre de mes deux Saints.

De toutes les conneries dont ce bon vieux Sarko nous a abreuvé ces trois longues années, celle de l’affichage publique de ses convictions religieuses est pour moi une des plus outrageuses qu’il puisse nous infliger.

Et puis honnêtement, aller visiter une vieille tante sur son lit de mort juste pour être sûr de toucher une part de l’héritage c’est quand même petit.
La manœuvre est certes grossière mais malheureusement peut, et à mon humble avis va, lui rapporter gros, et c’est bien ce qui m’emmerde.

Au nom du Père de fesse, du Fils de pute et du Saint Esprit la main dans le sac, Amen tes voix dans le tabernacle.

lundi 4 octobre 2010

Le château nous brouille l'écoute.


Bonjour,
J'aimerais rappeler certains faits récents qui ont titillé ma curiosité et réveillé la plume que je range soigneusement entre mes fesses dès qu'il s'agit pour moi de ravaler ma fierté.
Il y a moins de 15 jours, les membres du gouvernement ont eu affaire à un nouveau rebondissement dans l'affaire Woerth-Bettencourt-Sarkozy-Madoff. En effet, certains journalistes du Monde auraient été mis sur écoute après les révélations du journal sur les rapports d'interrogatoires menés par le parquet de Nanterre dans cette affaire. Le résultat de ce Watergate à la française est que les membres du gouvernement ont du faire bloc pour défendre à nouveau une position indéfendable en invoquant le sacrosaint devoir d'ouvrir sa gueule quand le président de la république est mis en cause de près ou de très loin.
Car ici ce sont les services de la DCRI (service réunissant les connards des RG et les enculés de la DST, c'est juste pour charger un peu mon nouveau dossier chez eux) qui auraient procédé à l'odieuse opération, bafouant du même coup la loi de protection des sources journalistiques mise en place en 2008 par Sarko lui-même, et la loi régissant les écoutes téléphoniques pour éviter de renouveler les drames connus sous Mitterrand.
Bon il s'avère que la fuite émanait du ministère de la justice, David Sénat (notez l'ironie, prénom juif et nom plus qu'évocateur) un proche collabo... euh pardon le terme est mal choisi, conseiller de Madame la ministre en tailleur Channel, lunettes Dior et balai dans le cul signé Versacce, j'ai nommé MAM. Une fois repérée la fuite, on fout le malheureux au placard, ni vu ni connu je t'embrouille. Sauf que ces salauds de journalistes, eux, n'en restent pas là, déposent une plainte sous X (rien avoir avec les films éponymes) et portent l'affaire sur la place publique.
Certes il s'avère que cet imbécile de Sénat mouillait également dans une sombre affaire de machines à sous automatiques, donc il mérite doublement son sort. Mais y a un truc qui dérange un peu le penseur humaniste qui sommeille en moi : comment, dans un monde où la confiance est devenue une valeur cotée en bourse, peut-on encore être surpris de telles pratiques? Ils le savent, les journalistes, que quand on joue avec les roubignoles d'un taureau en rut pendant la période de saillie, on risque au mieux de se prendre un coup de corne, au pire de se faire ensemencer façon broche.
Et ben faut pas qu'ils s'étonnent quand, allant chercher leurs sources dans les cabinets ministériels, les détenteurs de cartes de presse se retrouvent les pieds dans le plat et les mains dans la merde.
Pour ma part cela fait bien longtemps que je ne m'offusque plus de ces pratiques que l'on pourrait un peu trop vite qualifier de liberticides. Tiens il y a un an, j'appelle au château pour une sombre histoire de non réponse à des courriers recommandés (voir http://lahaineaveuglenestpassourde.blogspot.com/2009/11/carte-didentite.html). Une standardiste décroche et me dit :
"Service de l'Élysée, j'écoute."
Édifiant non?

mardi 28 septembre 2010

Ha!! les manifs...


Qu'est ce que c'est bon.
Perso chaque fois que j'ai l'occasion de troquer mon manteau en hermine et mes mocassins en croco contre une paire de basket et un pull jacquard, et que l'envie me prend de me mêler à la populace que je n'ai l'habitude d'observer qu'au 13h de TF1, je quitte assez volontiers ma demeure, que dis-je, ma maison, que dis-je, mon appartement, que dis-je, ma chambre de bonne, que dis-je, mon clapier de 648 m² avec cuisine tout de même, et je participe à cette fête nationale qui semble prendre place entre début Septembre et fin Octobre tous les ans et qui a le mérite de faire bouger la plupart des délégués syndicaux qui, sans cette salutaire marche forcée, se retrouveraient confit dans la graisse de merguez en moins de temps qu'il ne faut à Rachida Dati pou sortir de son silence médiatiques et nous parler des bénéfices en baisse d'une des activités préliminaires supposées ayant abouti à la conception de sa petite Zorha.
Bon les manifs, ce n'est pas que un moyen désuet de montrer qu'on est pas d'accord avec un sujet de société, une réforme, où parce qu'on fout dehors des étrangers qui l'ont bien mérité car si ces derniers avaient une once de respect envers leur pays d'accueil, ils ne seraient pas étrangers mais Français, non les manifs c'est aussi un moyen pour les forces vives militantes d'opposer leur techniques de pointe de comptage à celles, il faut bien l'avouer, pitoyables de leurs homologues policiers.
Depuis que je suis en age d'arrêter de jouer avec mon sexe pour jouer avec celui de mes nombreuses, mais plus ou moins consentantes, partenaires de plaisir, je remarque que, quelque soit le gouvernement à la tête du pays, quelque soit les raisons de la manifestation, que se soit la contestation d’une loi, la gay-pride ou encore les soirées pinard sauciflard chère à l'extrême droite, jamais les chiffres préfectoraux n'ont coïncidé avec ceux des organisateurs.
Plusieurs raisons ont été avancées au cours de ces nombreuses années de dure lutte, comme quoi les policiers ne compterait pas les gens qui se trouve sur les trottoirs, ou encore que les organisateurs, généralement passablement bourrés, ont un tendance à dupliquer le nombre de manifestant du simple fait de leur ébriété.
Pour moi le problème des préfectures est simple et évident, et je m’étonne que personne n’y ait jamais pensé. Avez-vous déjà essayer de faire compter un poulet au-delà de 10. A part en lui retirant ses rangers pour le malheureux puisse s’aider de ces doigts de pieds pour doubler les comptes, il peut paraître difficile pour se pauvre homme de procéder à de tel calcul alors que dans cette profession le simple fait d’arriver à compter le nombre de personnes présentes l’ors de l’appel peut vous propulser au grade de chef.
Du coup les malheureux préfet sont obligé de mobiliser, soit énormément de troufions, soit un équivalent de haut gradés pour que le chiffre qu’ils annoncent s’approche le plus possible de celui des manifestants.
Si l’on fait les comptes, on remarque qu’il manque près de 2 millions de personnes aux policiers, heureusement ce n’est pas eux qui s’occupent de faire des statistique sur la délinquance attribuée au personne d’origine étrangère.
A ce propos, pour justicier sa politique de reconduite à la frontière, Brice Hortefeux a noté une augmentation de 258% des crimes et délits dont les auteurs sont de nationalité Roumaine. Pas mal hein, ça c’est un chiffre qui fout les jetons. Ce que le ministère de l’intérieur à oublier de mentionner c’est que le chiffre des crimes et délits pour les autres nationalités ont largement diminués alors que celui des Roumains est resté plutôt stable. D’où une substantielle augmentation. D’autant qu’il suffit de concentrer les arrestations sur une population en particulier pour faire baisser celle des autres, les effectifs de la police ne cessant eux aussi de dégringoler au fil du temps. Bref tout ça pour dire qu’en matière de chiffre, la fiabilité de la police laisse sacrément à désirer.

lundi 27 septembre 2010

Chronique d'un mec bourré (de talent)


Hier soir, j'ai pris une cuite. Et une sévère en plus. Une révolution de plus autour du soleil d'un de mes camarades et amis justifiait ce sain retour à l'alcoolisme. Bref, me voilà dans la rue à déambuler joyeusement la guitare sur les épaules, à penser à tout et à rien et à me dire qu'un texte écrit complètement saoul ça pourrait être sympa. Ni une ni deux bières de trop, je sors mon calepin, mon crayon mal taillé et je me mets à écrire manquant à chacun de mes pas de me vautrer lamentablement sur le trottoir. Je gueule sur une voiture qui veut pas me laisser passer alors que ce putain de feu rouge est vert, ou l'inverse, et me retrouve au beau milieu d'un boulevard plus que passant à ramasser mon nécessaire à écriture qui chut avec fracas tant il est vrai qu'il est difficile de rédiger sur papier libre quand la boisson prend le contrôle de la plupart de vos membres. Vaille que vaille je continue ma périlleuse entreprise en arrivant tant bien que mal à rejoindre le métro le plus proche. Enfin un peu de tranquillité et un strapontin pour gagner en stabilité. Je me plonge alors dans mon art avec une intensité que je ne me connaissais pas au point de ne même pas faire attention à la paire de nichons qui me font face. Trois stations plus tard, je me retrouve au pied de mon immeuble. Je rentre difficilement dans l'ascenseur et finis par me débarrasser de tout le confort vestimentaire APRÈS être entré dans l'appartement. Une courte nuit et beaucoup de bave sur l'oreiller, je me réveille la tête enfoncée dans le fondement mais résolument décidé à déchiffrer ce bijou littéraire que j'ai commis la veille. Je réalise que mon Moleskine a partagé ma couche. J'ouvre et me trouve totalement incapable de discerner le moindre mot dans la bouillie informe qui se trouvait posée sur trois pleines pages de mon carnet. Il en va ainsi des soirées éthyliques, on a toujours une impression grandiose sur le moment et le lendemain la désillusion est souvent à vos côtés au fond du lit.

jeudi 16 septembre 2010

Au bal masqué.


Salut à ceux qui m'écoutent avec ma voix tonitruante en tête, autrement dit ceux qui savent....que.... ben que je suis une grande gueule.

Et ça, pépère, c'est ce que l'on appelle un euphémisme. Le pire est que la liberté de ton que je me permets d'employer ici même, au cœur de mon âme noire, dans mon antre où il y a encore moins de trois quarts d'heure ça sentait bon le nettoyant pour parquet et l'air vicié de l'extérieur, et où maintenant règne une ambiance de vieux bar empli d'un brouillard à couper au couteau, eh bien je ne me gêne pas trop (ou suffisamment) pour en jouir de temps en temps.

Récemment j'ai eu l'occasion de me servir de ma franchise pour faire mal.

Et ben c'est pas pour me vanter mais qu'est-ce que ça fait du bien !!!

Être méchant avec un parfait inconnu et savoir que l'on a touché au but c'est si bon.

Ça permet de décharger en un seul instant toutes les rancœurs accumulées envers la société, Sarko, le patron qui vous emmerde, votre boulot qui vous « passionne » et qui vous coûte l'enfance de votre progéniture, les famines, Sarko, dieu, les impôt, les footballeurs, et votre cancer, et, pour peu que vous évoluiez dans un milieu où les gens savent se tenir un minimum et où la probabilité de bastons dégénérantes est relativement faible, ça coûte pas plus cher qu'un peu de mauvaise foi.
J'étais en soirée-copain, ce qui est plutôt rare, voire même avec ce que je pourrais qualifier aisément d'amis, ce qui est plus fréquent. L'une d'entre elles, que j'appellerais Sylvie, en hommage à l'une des nombreuses femmes de Johnny Hallyday, nous propose de la suivre à une soirée masquée. Et quel est le meilleur masque que l'on porte à une soirée masquée ??? celui du gars que personne ne connaît.

Bref moyen chaud mais con sentant, n'ayant pas d'aversion particulière pour l'alcool, je suis la joyeuse troupe.

Nous sommes accueillis par l'un des hôtes portant une sorte de masque à gaz, limite SM, mais avec des vêtements, ce qui est de mauvais goût. Contrat social, prénoms et effeuillage pour se mettre à l'aise et rejoindre l'ensemble des convives au salon.

Évidemment, je suis le seul con à ne pas porter de masque mais qu'importe, puisque je leur suis déjà étranger.

Je reste peu, bois une bière, me fais chier 5 minutes, discute une vingtaine avec un ami, puis décide de quitter l'ambiance Lady Gaga/Beyonce qui s'annonce.
Je prends congé auprès de l'une des colocataires de l'appart que je crois reconnaître, et c'est là que l'homme au masque à gaz intervient, passablement ivre, arguant que c'est trop tôt pour partir, que c'est vendredi soir, qu'il FAUT faire la fête, ha ces jeunes ça tient plus debout ma pauvre dame, non mais regardez l'heure qu'il est.

N'ayant ni la force ni l'envie de m'expliquer sur les raisons de ma fatigue légitime, je laisse le soin à un masque vénitien plein de plumes de lui faire comprendre que j'ai bossé toute la semaine voire même le soir et que j'aimerais passer un peu de temps avec mon alter égote.

Et là, le rescapé de la guerre de 14 me balance :

« Mais moi aussi j'ai bossé toute la semaine ! Puis me regardant de la tête aux pieds,

- Ah mais c'est vrai qu'aujourd'hui t'as mis une chemise !!! »

Cet abruti aurait répondu "feignant de pauvre" ou "sale ouvrier" à la fin de la phrase, ça aurait toujours voulu dire : « je te méprise et je te le fais savoir ».

Du coup, colère froide et déblatération d'une longue tirade pour résumer en 30 secondes ininterrompues les cinq derniers mois de mon existence, et lui cherchant à se défendre :

« Mais c'était qu'une blague, et moi le pourfendant d'un

- Ouais ben quand on sait pas faire de blagues, on ferme gentiment sa gueule et on laisse parler les grandes personnes. »

J'en reviens pas d'avoir été d'une telle mauvaise foi.

Moi qui tape bide sur bide, qui concours tous les jours pour le record du monde du « moment de solitude » le plus long (détenu par Chirac. Trois ans de cohabitation pour une blague mal comprise durant une intervention officielle : « J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale », j'en ris encore...), moi donc, je me permets de renvoyer chier un pauvre garçon qui ne faisait rien de mal à part me signifier son envie de rester près de moi encore quelques instants...

Quelle honte.

Mais j'adore ça ;)

mercredi 15 septembre 2010

Les chroniques de la haine aveugle S2E30.

Bien le bonjour.
Ça va faire un moment que je n’ai pas déversé de bile et cela me manquait terriblement.
Mais je vais faire court parce que, j’ai quand même pas que ça à foutre.

Résumé des chapitres manquants : (oui ça va faire presque deux mois que je n’ai rien posté, je sais.)
Néant.
Nada.
Walou, que dalle.
En tout cas rien qui me pousse à sortir mon plus beau clavier et à me fracasser la tête contre les murs pour faire de belles phrases.
Mais avouons-le, il ne s'est strictement rien passé d'extraordinaire durant cet été 1936.
Non mais sans blague, si le chancelier Nicolas Sarkozy a décidé de reconduire la population romanichelle à la frontière, il est dans son droit. Tout est inscrit dans la loi, il s'en vante suffisamment.
Et puis, retourner chez soi après avoir visité Paris avec plus d'argent que quand on est arrivé, c'est camp même pas la mort.

Je ne vais pas commencer avec les blagues de mauvais goût sur les Juifs, l'holocauste et la Shoa et faire des comparaisons oiseuses entre deux époques qui n'ont strictement rien à voir.
C'est vrai ça, c'est quoi ces rappels douloureux du passé, la situation d'alors était complètement différente :
- Déjà le dictateur était certes petit, colérique, élu parce qu'il foutait la trouille à tout le monde, s'était marié avec deux femmes bien trop belles pour lui, vivait dans le luxe, était raciste, violent bourré de tics et fanatique, mais en 1936, il était allemand.
- Ensuite la crise économique était beaucoup plus faible et les états étaient ruinés depuis un long moment, alors que maintenant, notre crise, c'est pas une crise de PD comme les vieux ils ont connu et que nous ben la richesse si on l'a pas, on spécule dessus. C'est quand même plus sain.

- Et pour finir, le peuple persécuté avait un peu les mêmes fringues, la même façon de vivre, mais au moins maintenant ils sont plus faciles à reconnaître. C'est que c'est difficile de planquer une caravane dans son dos lors d'un contrôle policier.

Non vraiment rien à voir.

mercredi 7 juillet 2010

Cons promis Woerthueux et Con test politique.

Jolie plan communication de la majorité présidentielle, faire sauter deux têtes de turc pour sauver une tête de con.
Et oui, c'est de la poudre aux yeux toutes ces conneries. Le pote à Castro et celui à Daussault, même s'ils ont été un peu plus idiots que la moyenne des hommes politiques, ne méritaient pas un tel honneur. C’est vrai si vous réfléchissez deux secondes, je sais je vous en demande beaucoup mais un petit effort et vous devriez y arriver, ces deux guignols sont sauvés du sarkozisme… Ils n’auront pas à couler avec le bateau en même temps que les autres pommes du gouvernement et dans 5ans HOP une nouvelle réputation toute neuve et c’est reparti.
Ce qu'il y a de rassurant pour l'un par rapport à l'autre c'est que le premier, Christian Blanc, amateur de cigare, aura sans aucun doutes moins mal au cul que le second, Alain Joyandé amateur de jet privé et de maison en bords de mer, si la punition pour détournement du denier publique devait consister à s'enfiler l'objet du délit par le trou de balle.
Ceci dit, on comprendrait mieux la tête crispée de Christine Boutin le jour où elle annonça qu'elle s'asseyait sur les 9500€ mensuel en compensation d'une mission sur la mondialisation. Même en grosse coupure, il peu paraître difficile d'ingérer les 316€66 quotidiens de ce salaire sans avoir l'air un temps soit peu constiper.
Je n'ose imaginer la tête de Balladur quand il devra accommoder ses sphincters aux 10 millions de francs qu'il a reçut grâce aux ventes d'armes au Pakistan pour sa campagne présidentielle foireuse de 95. Quoi que, vu la tronche de la bavure comme disait l'autre, ça doit faire un moment que Edouard se torche au billet vert. Il a du prévoir le coup le bougre.
Bon allez, assez de délire scatophile.
J'ai entendu dans la dernière émission de Daniel Mermet, "Là-bas si j'y suis", pendant un interminable voyage trans-express-régionale devant me conduire dans la capitale de la porcelaine (oui je sais j'ai une vie palpitante), un message sur son éternelle boîte vocale, je dirais même plus, LE dernier message de la boîte vocale de LA dernière émission avant LES vacances, dans LEquel un monsieur avait l'air ravi d'apprendre l'éviction de Didier Porte de France inter.
L’extrait en question :

Et l’émission entière pour vous prouver que je coupe rien :
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1967
Cet indicible connard, dont je vous laisse au passage apprécier la verve assassine et les raccourcis débile du genre "les gens de droite bossent beaucoup et n'ont pas le temps d'écrire ou de laisser des messages, pas comme ces jean foutres de gauchos qui passe leur temps à dénigrer l'action du gouvernement et à fumer des pétards plutôt que de travailler pour redresser la FRRRRAAANNCE."
Ce crétin dégénéré, cette enflure démoniaque, ce bas représentant de ce qu'il se fait de pire dans les super marchés à sondages rayon gros con de droite à l'esprit aussi ouvert que les frontières nord-coréennes, s'offusquait en substance du fait qu'il n'existe pas d'émission d'une heure à tendance la France aux Français pour que les auditeurs de France inter sache enfin ce que cela fait de vivre dans un pays où la culture est aux mains du camps idéologiquement opposé au sien.
Et bien je répondrais à ce super facho, à qui l'anonymat doit certainement délier la langue que de telles émissions existent, certes pas sur France-Inter où l'on avait de cesse de clamer SA différence avant l'évènement, et que ce dernier peut les écouter et les réécouter sur radio Courtoisie tout en se masturbant frénétiquement en pensant à Marine Lepen et Eric Besson et en relisant les meilleurs passages de Mein Kampf.
Hum.
Pardonnez moi je m’emporte. Mais bon faut pas déconner, le président de la République nomme les présidents de Radio France et de France Télévision, impose sa gueule au moins une fois par JT depuis qu’il a décider de se faire élire (soit depuis 2005), quand il n’est pas tout à fait sûr de remplir 90% du temps d’antenne politique il envoie ces généraux lui faire de la lèche en direct live, et il y a encore des enculés de droite pour gueuler sur le temps d’expression accordé aux progressistes et au contestataires.
Je tire mon chapeau à ce salaud comme aux autres qui me lirons et qui ne pourrons se retenir de ne pas être d’accord avec moi. Mesdames et messieurs les censeurs : allez vous faire foutre.

samedi 3 juillet 2010

Les recettes faciles de mamie L'Oréal.

Aujourd'hui nous allons préparer le fameux soufflet au scandale d'état, plat raffiné qui ravira les papilles des anarco-communistes de gauche comme celles des populistes d'extrême droite.
Pour faire un beau soufflet au scandale d'état il nous faut:

-Une milliardaire sénile à la tête d'un empire cosmétique accompagnée de son jus de collaborateurs zélés et dévoués à la gestion de sa colossale fortune, et déjà impliquée dans une enquête pour abus de faiblesse.

-Un ministre avec une tronche de premier de la classe, un casier aussi vierge que celui de Jacques Chirac, et marié à une des employés de la grabataire citée plus haut. Eviter de le choisir trop jeune , comme Barroin, trop maquillé, comme Bachelot, ou trop con, comme Estrosi. Faites en sorte qu'il soit en charge d'un dossier brulant comme par exemple la réforme des retraites.

-Un président de la République incompétent, imbus de sa personne et bourré de tics. Ne vous encombrez pas d'un président entier, une demi-portion suffira.

-Et pour finir, un journal indépendant pour faire monter le scandale en sauce aigre-dure. Si possible, faites en sorte que son Rédacteur en chef apprécie autant l'action du gouvernement qu'un supporter de l'équipe de France de football les choix stratégiques de Raymond Doménech.

Une fois les ingrédients réunis nous pouvons passer à la préparation.
Pour que le scandale soit bien mûr et prêt à éclater, compter 3 ans de politique de répression et de coupes budgétaires.
Passer l'ensemble des contribuables à l'égouttoir et placer le résidus au frais et à l'abris d'un contrôle fiscal.
Dans une cocote-minute, faites monter la pression populaire en déposant au fond de votre récipient des vacances à bord d'un paquebot de Boloré, un diner au Fouquet's, une pincée de déclarations populistes et démagogiques, sans oublier les reconduites à la frontière systématiques pour acidifier le tout.
Faites flamber les prix du gaz, de l'électricité, de l'essence et du téléphone pour les faire caraméliser mais sans omettre d'augmenter le salaire présidentiel.
Une fois ces conditions réunies, faites revenir votre président dans une poêle très chaude afin de faire fondre sa côte de popularité.
Verser le tout dans un plat rond et laisser reposer pendant la durée du premier tour du mondial de football jusqu'à élimination de l'équipe nationale.
Saupoudrer le tout d'insultes sportives et d'évictions humoristique pour relever le goût. N'oublier pas que le scandale est amer en bouche c'est pourquoi il doit être enrobé de douceur.
Enfournez pendant un mois en prenant soins d'ajouter chaque jour une bonne dose de révélations et de démentis pour que le soufflet monte.
Pour ne pas qu'il s'effondre, annoncez un remaniement ministériel et quelques mesures décoratives sur le train de vie de l'état pour égayer l'ensemble.
N'oubliez pas qu'un bon plat se doit d'être parfaitement présenté pour vous donner l'eau à la bouche.

Lorsque le ministre aura remis sa démission, que la milliardaire se sera donnée la mort en ingurgitant un plein seau de caviar, et que le président sera hospitalisé pour malaise vagal et syndrome de gilles de la tourrette, vous pourrez sortir votre soufflet du four et vous régaler.
Pour accompagner un met aussi fin, je vous conseille une bonne bouteille de white spirit 1968 ou, pour ceux que les détergeant rebute, un grand verre d'eau de Floride réputé pour son indice octane.
Penser également à vous munir d'une bonne quantité de vaseline car le soufflet au scandale d'état ne se déguste que par le fondement et en une seule fois.
Il ne me reste qu'à vous souhaiter un bon appétit!!!
La prochaine fois je vous donnerai la recette de la grosse vache cuite dans son indemnisation de mission gouvernementale.

jeudi 1 juillet 2010

Prendre les gens pour des endives pour pouvoir les braiser dans tous les sens.

Bonjour à tous. Alors comme ça, il suffit que je m'absente trois semaines, pour faire le point, pour recentrer ma haine et mon sarcasme en ciblant toujours plus haut sur l'échelle sans fin de la connerie, et c'est un bordel sans nom...
Non mais sérieusement, qui aurait pu imaginer que le simple fait que cette chronique soit suspendue pendant une poignée de jours entraînerait les plus grands scandales qu'ont connus le Monde en général et la France en particulier.
C'est marrant quand même l'effet papillon ; pendant qu'une vieille bourgeoise, arthritique, et complètement gâteuse, discute magouille d'impôt et financement de campagne et de parti, que c'est un ministre qui est cloué au pilori tandis que sa femme démissionne, et qu'un journal, MediaPart pour ne pas le citer et faire le contraire de ce que j'écris, est poursuivi en justice, la moitié droite de l'hémicycle s'indigne, la gauche râle, et le centre dort (comme d'habitude).

Une bande d'handicapés moteur et cérébraux se barre en Afrique du Sud pour entendre beugler à 130 dB des trompettes en plastique et nous jouer de la flûte, du pipeau pour finir par un concerto de violon au lieu de faire ce pour quoi ils sont mieux payés que des émirs pétrolifères, et c'est tout un pays qui s'offusque, déprime, et prend parti, juste parce que l'orgueil en a pris un coup.

Un mot de trop, un calembour sur le Président mal placé, ou une petite pichenette au pouvoir pour sévices subis sur le service publique, et c'est deux des chroniqueurs les plus cinglants mais aussi les plus doués, même si ce qualificatif n'engage que moi, de la plus grande radio de France et il me semble d'Europe qui se font foutre à la porte sans préavis comme deux vulgaires ouvriers de Moulinex durant un dégraissage. Stéphane prend la Porte et Didier passe à la Guillontine.

Pendant que les bourses s'ébranlent dans tous les sens, 8 baltringues accompagnés de 12 pantins vont faire les guignols pour décider du sort de la planète à Toronto. Résultat, une magnifique performance de 20 bande-mou qui arrivent à pisser tous en même temps dans un violon et par la même occasion à la raie des quelques 963 millions de crève-la-dalle qui peuplent notre monde étant donné que le montant d'une telle réunion de peigne-cul s'élève à 1 milliard de dollars (soit autant en euros), pour que les encostardés de dirigeants de ce monde ne soient pas dérangés durant la digestion de leur homard au sirop d'érable par des manifestants ultragauchiants, tous plus mal sapés les uns que les autres, ruminant leur haine des puissants et leur chewing gum commerce équitable garanti sans OGM en attendant le grand Soir.

Or donc, si le monde insiste, je me remets en selle.
Aiguisage de langue de pute, mise en place de mon réseau d'informateurs (j'ai placé un maître d'hôtel sous chaque table de salon des plus luxueux palaces de la capitale), reprise de mes activités les plus répréhensibles aux yeux des lois divines (et donc Sarkoziennes) à savoir réfléchir par moi-même et dire ce que je pense.
Et pour ce qui est de prendre les gens pour des cons, je me permettrai de concurrencer les politiques étant donné l'expérience que j'ai en la matière et vu que moi, contrairement à nos représentants élus, je n'en tirerai aucun avantage pécunier. Du moins pour l'instant.

Donc pour résumer, on vit dans un drôle de monde qui paradoxalement m'inspire plus mépris que rigolade.

mercredi 9 juin 2010

Pause syndicale et musicale.

Bonjour à tous.
Comme l'explique ce titre on ne peut plus explicite, je fais une petite pause pendant un petit moment pour recentrer ma haine sur les bons sujets et concentrer mon attention sur mes (mon) projets musicaux.
En attendant, je fais de la pub aux copains : Kalabilitouil Anastraphadère.
Une bande de joyeux drilles qui font des chansons et des musiques et que j'aime vachement parce qu'ils sont aussi gentils à la vie que poignants sur la scène. Du coup ils sortent un 6 titres en vente dans toutes les bonnes crémeries occitanes et sont en concert un peu partout dans la région Midi-Pyrénées.
Pour ma part, je suis en train de préparer certaines chroniques choisies en audio pour commettre un album.
Je ne donne pas de date mais ça viendra.
Pour le reste je vous donne rendez-vous dans quelques semaines histoire de laisser l'actualité me donner du grain à moudre.

vendredi 4 juin 2010

Parlons franchement.

Bonjour à tous. Bon je vais pas vous mentir...J'ai une flemme monumentale.
Où plutôt, j'ai plus vraiment envie d'écrire. Donc Pause.
En attendant, voici de la pub pour une personne qui n'en a pas vraiment besoin mais qui le mérite amplement.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1944
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1947
Voilà. Bonne écoute et à dans quelques semaines ou pas.

samedi 22 mai 2010

Pannes.


Bonjour à tous. Aujourd'hui je vais vous parler de pannes. Vaste sujet car des pannes il en existe tant et plus. L'une de leurs caractéristiques est qu'elles touchent indifféremment les juifs comme les antisémites. Cette spécificité inspira le fameux slogan attribué aux maquisards : « Des pannes, des pannes, oui mais des pannes nazies. » qui ne fut repris que bien plus tard par Fernandel pour vanter les mérites des spaghettis du père Lustucru.
Tous les jours, nos concitoyens vivent dans la terreur de se retrouver face à une panne et, démunis, se laissent aller à des sanglots sans retenue tant le hasard fait mal les choses pendant que nous, pauvres jouets de ce dernier, ne faisons qu'abdiquer devant ses sentences sans
appel.
Avant de vous décrire les différentes pannes et leurs remèdes, une petite définition s'impose. Et puis ça vous permettra d'apprendre au moins un truc dans cette chronique :
« Panne : nom féminin, Pièce de bois ou de métal qui, placée horizontalement sur les arbalétriers d'une toiture, en supporte les chevrons.
Tuile à emboîtement dont un côté se relève pour former un bourrelet.
Dans un port, appontement léger servant de ligne d'amarrage ou de mouillage pour des bateaux de petit tonnage. »
Vous comprendrez à la lumière de cette description que je me suis complètement gouré soit de dictionnaire, soit de mot, soit d'orthographe et que cette élucubration n'a rien à voir avec le sujet qui nous intéresse. Et bien laissez-moi vous répondre bande de mollusques accrochés à internet comme les dirigeants du PS à la retraite à 60 ans, que vous avez totalement raison mais que c'est pas une raison pour me le faire remarquer de manière aussi franche et que, lorsque que l'on est un tant soit peu éduqué, on ne coupe pas la parole à une personne qui essaie, vainement j'en convient, de partager avec vous son incommensurable savoir et qui le fait gratuitement en
plus. Bande d'ingrats !!
Bon, une panne par définition c'est quand un machin, ou un truc je ne suis pas sectaire, ne fonctionne plus. En règle générale, il existe une alternative à la panne que nous appellerons, ouvrez les guillemets : « alternative à la panne ».

La panne d'essence pour commencer. Elle survient régulièrement dans les mauvais films d'horreur, habituellement au début, quand le tueur fait ses deux premières victimes, des adolescents tout aussi crétins que non prévoyants puisque dépourvus de jerrycan de secours ou de préservatifs. Cette panne est particulière en ce qu'ordinairement il existe une incroyable quantité d'avertisseurs pour vous en prévenir : panneaux annonçant la distance de la prochaine pompe, voyant sur votre tableau de bord, réserve etc. Le seul problème est que notre planète n'est pas équipée d'un gros voyant rouge pour signifier que nous approchons de la fin du réservoir et que les stations services dans notre galaxie sont un peu plus éloignées que sur l'autoroute. Pour
nous prémunir de la panne sèche mondiale, la seule solution serait de rouler à l'énergie solaire, mais alors, comment les gros blaireaux à Mercedes cabriolet ou à moto vrombissante au feu rouge pourraient-ils faire pour se reproduire si leurs substituts mécaniques à leurs
performances sexuelles déplorables pour cause de petite bite ne roulaient plus qu'à 50 km/h.

La panne mécanique ou électronique, quant à elle, nécessitera l'intervention d'un être humain expert en la matière qui vous proposera de régler le problème que vous lui avez soulevé pour un prix n'excédant pas celui de l'hypothèque de votre demeure à laquelle il faudra ajouter l'intégralité de votre plan épargne logement, et, une fois votre machine soit-disant réparée, cette dernière n'oscillera qu'entre deux états : un coup elle ne fonctionnera pas, un coup elle
sera chez le réparateur.

La panne informatique ou de réseau, se règle de deux manières connues l'une comme l'autre pour leurs résultats prometteurs. La première consiste à vous munir de votre téléphone portable, évidemment étant donné que votre box internet/téléphone/télévision/mixeur/répondeur/machine à laver, qui clignote aussi frénétiquement qu'inutilement, est tombée en panne, et contacter le service technique de votre opérateur. Après un bon quart d'heure de Lettre à Elise en son midi ou de Barry White entrecoupée d'une insupportable voix féminine qui vous signale qu'elle met tout en œuvre pour vous connecter à votre correspondant, vous vous retrouvez face à un accent maghrépas d'ici, qui vous demandera de vous balader avec votre live/free/neuf box sous le bras dans chacune des pièces de votre logis équipées d'une prise téléphonique.
Après une heure de dialogue de sourds, l'interlocuteur parviendra à vous faire admettre que le problème vient de vos ondes négatives et qu'il faut recommencer l'ensemble des opérations de test dans le désordre pour vérifier que VOUS n'avez rien oublié.
Quand, la bave aux lèvres et les dents grinçantes, votre communication sera coupée faute de batterie de portable, vous pourrez passer à la seconde méthode. Cette dernière consiste à faire abstraction de votre enveloppe charnelle et à vous lancer dans une séance de méditation profonde, afin d'entrer en communication avec votre matériel informatique défectueux par voie WiFienne. Si à l'issue de deux jours de jeûne et du sacrifice de votre premier né aux divinités du numérique, vous n'obtenez toujours aucun résultat, brûlez l'ensemble de vos possessions terrestres dans les flammes purificatrices de la rédemption, et allez vous faire crucifier sur le mur du cyber-café le plus proche.

Il nous reste encore à voir la panne sexuelle et la panne d'oreiller. Ces deux-là ont en commun le lit et le fait qu'une partie ou l'ensemble du corps ne peut plus se redresser. L'une comme l'autre auront des conséquences sur la vie sentimentale et professionnelle de la victime. A noter qu'elles ont toutes deux pour solution l'absorption de pilules miracles qui ont prouvé leur totale inefficacité à régler le problème en question mais permis à des revendeurs de Smarties peu scrupuleux de se remplir les poches grâce aux riches bande-mou.

Je parlerai bien d'une dernière qui me tient particulièrement à cœur, la panne d'or du festival des pannes, la panne d'inspiration, qui ne se soigne pas. A part si l'auteur décide de lister l'ensemble des pannes auxquelles il n'a jamais eu affaire.

Je te jure chérie... c'est la première fois que ça m'arrive...

vendredi 14 mai 2010

Hommage à Pierrot en Fa mineur.


Mon très cher Pierre,
J'ai conscience du saugrenu de la situation mais tu avoueras que toi-même, tu as déjà usé de ce stratagème pour expier un sentiment contraignant ou pour t'adresser à un fantasme.
Je t'écris cependant cette lettre que je ne publierai peu-être jamais (ben voyons !! comme si j'allais me priver de montrer mon cœur gratis alors que tu te faisais rétribuer pour dévoiler ton cul).
Je disais donc que je t'écrivais cette lettre que tu adoreras détester, depuis ton tombeau au Père Lachaise, où tu dois te reposer dans une paix somme toute relative vu la haine que tu vouais à la mort, et l'emplacement de ta sépulture, en face de celle de Chopin excusez-moi du peu, un autre génie non pas des lettres mais des notes, également emporté par la maladie relativement jeune.
Si je me décide enfin à t'écrire ces quelques mots posés sur un Moleskine aux feuilles beiges à l'aide d'un crayon de papier, enrobé de valse triste et de Picon Bière, dont la délicieuse amertume n'a rien à envier aux larmes que je pourrais verser, ce n'est pas pour te louer, ou prendre ton fantôme à témoin des malheurs du monde en général et des miens en particulier. Non, si je m'adresse directement à toi, en me permettant au passage de te tutoyer, alors que tu ne soupçonnes pas mon existence et que je sais tout ou presque de ton œuvre, c'est pour te dire que je te quitte.
Non n'insiste pas ma décision est prise. Je ne peux plus continuer comme ça à tenter de faire ressembler ma vomissure indigeste à tes envolées lyriques, mes rots convulsifs de jeune attardé du vingt et unième siècle à ta voix rauque et sombre de l'époque où tu sévissais dans le poste, et mes pauvres flatulences de pétomane introverti à tes calembours magistraux... J'en ai fini !
Pourtant je t'ai aimé. Depuis les premier bourgeons de mon adolescence trouble où j'étais persuadé de faire partie d'une élite et d'avoir l'air intelligent parce que je comprenais l'essentiel de tes tirades et que j'appréciais cette façon de dire couille bite ou merde sans
jamais avoir l'air vulgaire.
Oui je t'ai aimé, et ce jusqu'aux prémices de mes balbutiements chroniquaux, bonjour le pléonasme, qui m'ont amenés à te pomper allègrement et de manière maladroite pour faire rire mes copains et faire réagir les cons.
N'y vois pas un vampirisme éhonté de ton talent que je jalouse mais un hommage à l'homme des belles lettres que tu fus. Et le problème avec les fûts c'est que les feux y restent souvent coincés tant le trou de ces derniers sont étroits.
Je ne vais pas non plus me confondre en excuses pour m'être inspiré de ta verve acide étant donné que le propre d'une lettre de rupture est de reprocher au destinataire ce que l'expéditeur n'a jamais pu assumer.
Si je ne te lis plus ni ne t'écoute à l'issue de ce petit texte, ta voix résonnera encore dans chacune de mes chroniques tant leur fondation repose sur toi Pierre Desproges.
Avec toute l'humilité et la sympathie d'un écrivaillon vivant dans ton ombre, adieu.

La suite

En lui laissant le dernier mot car il le mérite bien...
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Ahahah ça cherche le clash?
D'abord et avant tout je trouve le parallèle entre la Chine et l'Iran d'une part et la France de l'autre est non seulement ridicule mais en plus honteux. Aucun bloqueur en France ne risque de se faire tabasser, interner dans un lieu tenu secret, torturé puis exécuter...
Ensuite je me dois de retirer mon "hippie pouilleux" qui fait il est vrai assez réac!

Ce que je reproche au blocus c'est pas le fait qu'il fasse chier, mais qu'il oblige tout le monde à supporter une opinion. Si demain des fachos bloquent ma fac car ils trouvent qu'elle compte trop de noirs, je serai considéré comme d'accord car je ne serai pas rentré.

Par ailleurs le blocus est par essence une mesure violente qui implique un rapport de force purement physique: la seule chose qui m'empêche de rentrer dans ma fac c'est les 15 malabars devant l'entrée, pas leur légitimité. Au niveau de la méthode, cela relève plus du banditisme, et c'est parfois utilisé par des bandits (en Italie la mafia y fait fréquemment usage en intimidant des travailleurs de venir au travail afin de faire s'effondrer l'entreprise). La comparaison est forte et peut paraître exagéré mais je ne parle que de la méthode.

Je n'ai jamais écrit ou sous entendu que la valeur d'un combat dépendait de la quantité de sang versé. Par ma phrase "la gréve et la manifestation sont des moyens d'action légitimes et justifiés, qui ont mérité chaque litre de sang versé pour les obtenir", je signifiais que le blocus ne saurait être considéré comme un moyen de lutte aussi légitime que la grève et la manif. C'est tout.

Le costume ne refléte pas si souvent que ça la pensée de son propriétaire. Et heureusement! On peut être en costard, PDG, avec un bon revenu et soutenir les luttes sociales. En affirmant le contraire tu te comportes comme ces petits vieux qui serrent leur sac à main à la vue du moindre jogging, ces flics qui sortent leur sifflet à la moindre casquette ou ces cons qui traitent les gonzesses de salopes parcequ'elles portent une jupe.

13 MAI 2010 10:51
Blackagar Boltagon a dit…
Désolé j'ai mal formulé: "D'abord et avant tout je trouve QUE le parallèle entre la Chine et l'Iran d'une part et la France de l'autre est non seulement ridicule mais en plus honteux. Aucun bloqueur en France ne risque de se faire tabasser, interner dans un lieu tenu secret, torturER puis exécuter..."

De rien pour le commentaire au fait

13 MAI 2010 10:53
FX a dit…
Alors je dois te rendre hommage sur plusieurs points et te montrer, tout de même, un désaccord profond sur certains autres.
Pour commencer, il est rare de trouver sur internet des personnes susceptibles d'engager un débat intéressant sans verser dans l'amalgame ou la caricature et pour ça je trouve que tu fais preuve d'un redoutable sens critique que j'admire.
Bon je vais pas non plus te passer de la pommade parce que tu as fait mouche et que je l'avoue je suis allez un peu loin sur les comparaisons intercontinentale.
Cependant le personnage dont je me permet d'enfiler le costume de temps en temps sur ce blog n'est rien d'autre qu'un râleur à la solde des bolchéviques qui fustige à grand coup de cliché pour essayer de faire rire (des fois) et de faire réfléchir (peu-être.)
Je vais donc lui laisser la paroles de manière libre et sans interruption pour qu'il te donne SON point de vue.

Non mais espèce de sous-étudiant de HEC, veux-tu que je te rappel les innombrables cas d'étudiants maltraiter par la police, embarqués souvent sous le seul motif d'avoir gueuler un peu plus fort que les autres. Et je ne sais pas ou t'as été pécher que les étudiants, le plus souvent sous-alimentés, étaient taillés comme des bûcherons Irlandais. La plupart que j'ai put croiser au long de ma carrière universitaire étaient plus sec que des sandwichs somaliens et ne se servaient en générale pas de leur corps malingres pour bloquer les issues de leur Fac mais uniquement de chaises et de tables.
Quant au sac à main Versace qu'un ami napolitain m'a offert pour sévices rendues et qui me va à merveille, je te ferais remarquer qu'il me permet d'y ranger matraque et gourdin au cas ou je croiserais un vieux en liberté sur la voie publique.

Allons mon cher Blackagar... restons-en là pour la bataille par commentaires interposés. Je ne veux ni faire admettre une vérité absolue ni vendre mon opinion. Je conclurais que ce fut un réel plaisir de deviser avec toi sur cette problématique du blocage des universités mais je pense que nous seront à jamais en désaccord et qu'il ne faut pas prendre pour argent comptant les digressions oiseuses du présent blog qui ne sont faîtes, je le répète, que pour tenter de faire rire.
Encore une fois, merci pour les commentaires.

13 MAI 2010 15:09
Blackagar Boltagon a dit…
Voila une attitude que je qualifierai de responsable et de fort sympathique. On serait pas sur Internet je te serrerai la pince!

Bonne continuation, bon courage pour le blog! Ce fut en effet sympatoche de deviser avec quelqu'un maîtrisant correctement la langue française et sachant argumenter de façon correct (c'est hélas rarissime sur internet...)!

Bisous

mercredi 12 mai 2010

Les justiciers de l'Internet.

Ca faisait longtemps... je vous laisse en profiter gaiement :
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Blackagar Boltagon a dit…

Oh trop mignon,un peu de démagogie ça a jamais fait de mal à personne hein? Le blocus est une mesure par essence anti-démocratique et contraire aux droits fondamentaux de la personne humaine. Autant la gréve et la manifestation sont des moyens d'action légitimes et justifiés, qui ont mérité chaque litre de sang versé pour les obtenir, autant tout ce qui est blocus et piquets de grève sont des mesures indignes de tout démocrate. Il n'y a pas de lutte si les gens n'ont pas eu le choix de lutter. Mais bon après c'est sûr que c'est plus facile de balancer de l'idéologie de bistro à base de "les gens sont devenus des tapettes, ils veulent plus faire de blocus et il portent des slims..."
Ah et les clichés sur costume:connard futur cadre, passé 14 ans c'est bon... Les mecs qui ont fait bouger le plus de trucs c'était pas des ptits hippies sapés comme des pouilleux...
8 mai 2010 02:37
FX a dit…

Haaaa... Enfin un commentaire qui dénonce et qui combat des clichés par d'autres clichés. "Les mecs qui ont fait bouger le plus de trucs c'était pas des ptits hippies sapés comme des pouilleux"
Encore que là je ne sois pas en face d'un tout puissant anonyme qui distille avec le courage des sans nom ses conseils pour m'apprendre à écrire ou à penser. Je te dois bien ça.
Maintenant pour la réponse, car il y en a une, je ne suis pas tout à fait sûr que l'on puisse juger de la valeur d'un combat à la quantité de litres de sang versé, sinon il me semble que certains étudiants d'Iran, de Chine ou même de France, auraient suivant ta logique tout autant le droit de bloquer leurs universités que les salariés leurs usines.
Le blocus est voté en assemblée générale et permet notamment à certains étudiants bousiers qui souhaiteraient s'investir dans un combat quelconque, de pouvoir le faire sans sanction financière (au même titre que les jours de grèves payés qui tendent il faut l'avouer à se raréfier). Certes les blocages de fac, ça fait chier, mais ça a le mérite de mettre tout le monde sur un pied d'égalité et de toute façon une lutte qui n'emmerde personne ne vaut pas la peine d'être défendue.
Sur les costumes, et pour en finir avec mes remarques, je comprends que tu te sentes à l'étroit dans celui que tu arbores étant donné qu'en général ce dernier reflète la pensée de son propriétaire.
En attendant, merci pour ton commentaire.

mardi 11 mai 2010

"Poils et tics" recalé sur le blog de MediaPart

Je cris pas à la censure, ils se protègent et c'est normal.
Mais je tiens tout de même à diffuser ce mail pour que vous soyez au courant que l'on ne dit pas ce que l'on veut où l'on veut. Je me permet de ne pas vous donner le nom de la personne qui a rédigé ce mail étant donné que je ne lui ai pas demandé son avis quand à la diffusion de cet extrait :
"Bonjour

Compte-tenu du non-respect de la charte par votre billet, et en particulier du point suivant:

«Vous
vous engagez à ce que vos contributions soient dénuées de : propos injurieux, diffamatoires, ou portant atteinte à la vie privée,
au droit à l'image, ou aux droits de la personnalité de quiconque; »

nous avons décidé de le dépublier.

Bien cordialement"

Ma réponse :
Merci de me prévenir. Je veillerais à l'avenir à modifier mes éléments de language injurieux en paroboles subversives pour éviter d'enfreindre la chartre du blog.

Cordialement.

Chronicoeur Haineux.

samedi 8 mai 2010

Poils et Tics


Bonjour. Alors j'en remettrais bien un coup sur les politiques, déjà parce que je les déteste vraiment, mais également pour que vous, animateurs et auditeurs de la présente émission occupés à vous fourrager les cavités nasales pour y dénicher d'improbables magots, vous puissiez comprendre pourquoi la politique est un monde où la trahison est le maître mot et où les amis se monnayent à coup de soutien de campagne et de soupers onéreux.
Aujourd'hui, je vais laisser aller ma diatribe à démonter le plus influant des spin doctor du président.
Le « kärsher », c'est lui, « casse toi pauvre con », encore lui, ou le plus récent « fais pas le malin », toujours lui, et surtout n'oublions pas le fameux extrait du discours de Dakar, ouvrez les guillemets et mettez-vous à genoux, c'est le président qui cause : « L'homme noir n'est pas entré dans l'histoire. »
Faut en avoir une grosse paire pour balancer ça devant les dirigeants des anciennes colonies françaises.
La liste ne serait pas complète si j'oubliais la plus belle de toutes, prononcée devant les Haïtiens après la catastrophe qui nous a tous permis de situer enfin cette satanée île sur une carte. La première visite d'un président français depuis 1804 sera marqué par cette magnifique phrase que je qualifierais d'historique :
« mourir, c'est pas facile... »

L'auteur de toute ces tirades dignes de figurer au panthéon des discours ratés n'est autre que Henri Guaino, sémillant et influant conseiller présidentiel.
C'est donc lui que je vous propose de mieux connaître aujourd'hui.
C'est bien la moindre des choses étant donné que c'est lui qui dirige le pays.
Son C.V. pour commencer.
Né il y a pas mal de temps dans un endroit peu fréquentable, certaines sources affirment qu'il aurait vu le jour à Arles, d'où une certaine fascination pour l'Arène en générale et les Rois à talonnettes en particulier.
Henri ne connaît pas son père, ce qui lui permet de se raccrocher aux choses de la mère. Il ne devra sa survie qu'à deux de ses qualités qui constituent à ce jour son savoir faire éminemment apprécié du président de la république.

Le premier de ses talents consista à lécher les pompes des plus petits et plus nerveux de ses camarades.
Le second fut d'écrire pour ses coreligionnaires peu habitués à manier le verbe, des poèmes et des lettres d'amour enflammées pour que ces derniers puissent séduire la gent féminine leur permettant d'obtenir des séances de montrage de zigounette et de foufounettes dans les toilettes du lycée Ampère de Arles.

Tel un Cyrano des bacs à sables, Henri se lança à corps perdu dans cette entreprise, jusqu'à ce que deux de ses clients réguliers, courtisant la même Arlésienne à gros lolos, s'aperçurent du repompage du discours du premier sur le second, ce qui occasionna, vous vous en doutez, une distribution de tartes pour les deux amoureux transis.
La nouvelle se répandit comme un trainée de poudre blanche très appréciée dans la cours de récréation et l'on ne tarda pas à se rendre compte que l'ensemble de ces essais suivaient le même schéma et qu'ils ne différaient les uns des autres que de quelques mots. Dans une légitime colère, Henri Guaino se fit copieusement casser la gueule .

Il passe à l'ENA et se lance dans la politique en réécrivant les interviews de Jacques Chirac durant sa campagne de 1988 (« Le bruit et l'odeur » pour ceux qui n'étaient pas nés) il passera de Seguin à Pasqua avec l'aisance qui caractérise les hommes assoiffés de pouvoir. Il récidive avec Chirac en 1995 sur le thème la fracture sociale.

Il rencontre Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de Edouard Baladur au cours de laquelle il se lie d'amitié avec le jeune loup en usant de la cire et de sa langue de bois pour faire reluire les souliers vernis du futur président.

En 2007 c'est la consécration, il est l'unique rédacteur des discours de Sarko.
Bourré de tics et de cliché, il inspirera au candidat le fameux mouvement d'épaule lors de leurs séances de répétition.
Doté d'un physique ingrat et d'une dialectique peut assumée, il jouera l'Arlésienne jusqu'à la deuxième année du quinquennat où sa trogne boursoufflée se verra sur tous les plateaux de télé et de radio pour nous apporter la bonne parole présidentielle.

Et depuis plusieurs mois... plus rien.
Rien de bien étonnant pour cet homme de l'ombre. Je ne souhaite qu'une chose, c'est que ce salopard imbu de sa personne, raciste et incompétent, qui n'hésite pas à refourguer des pans entiers de ses discours déjà réalisés les mois précédents, prenant les français pour des veaux sans mémoire incapables de se révolter quand on les mène à l'abattoir, continuera à distiller ses bons conseils à son hyperactif de copain pour qu'enfin on puisse s'essuyer les pieds sur leurs gueules et que l'on passe à autre chose.
Pour finir, écrire des discours, c'est bon pour la carrière et le porte-monnaie, on le savait, mais ce qu'Henry et Nico ne savent que peu, c'est que fermer sa gueule de temps en temps ça coûte pas un rond et ça fait du bien à tout le monde.

dimanche 2 mai 2010

Décrépitude


Mes amis, je vais mourir.
Je le sais, je le sens, c'est pour moi la fin du voyage.
Les premiers signes avant-coureurs de ma décrépitude me sont parvenus il y a de cela quelques semaines.
Au sortir de l'hiver, mes dents ont commencé à se gâter m'obligeant à un rafistolage buccal après devis auprès d'un organisme assermenté.
Heureusement les progrès de la science me permettent encore d'arborer un sourire émail diamant aussi factice que la poitrine de la pauvre jeune fille, enfin à 2000 euros la passe peut-on parler de pauvreté, dont les services spéciaux furent offert en cadeau d'anniversaire à un footballeur, Franck Ribéry, qui soit dit en passant mériterait un bon ravalage de façade et un bon coup de pied dans les couilles et non pas l'inverse, bien plus agréable le soir que souffler ces bougies.
Si je vous parle de ma déchéance c'est pour deux raisons essentielles.
Pour commencer je suis misanthrope. A tel point que je ne saurais supporter le regard réprobateur de mon propre reflet dans la glace. Ensuite, la fabuleuse créature qui a l'immense honneur de partager mes nuits, soirées et week-end et qui, je le signale aux personnes que pourrait intéresser la vie d'un enfant du siècle beau comme un camion et rutilant comme un dieu, se trouve être ma cadette de quelques
années, 6 pour être exact ; et bien cette cruelle a trouvé judicieux lors d'un papouillage crânien dont je suis friand de me faire remarquer la présence inopportune d'un cheveu qui n'avait plus sa fraîcheur d'antan et dont la couleur nacrée ne traduisait que l'avènement de ma fin prochaine.
Devant mon incrédulité, ma tendre concubine procéda d'un coup sec à l'ablation de l'excroissance capillaire pour me prouver sa bonne foi et se lancer dans une courte mais franche séance de foutage de gueule à mon endroit, moquant du haut de l'arrogance de ses vingt ans à peine révolus le début du pourrissement intérieur dont j'étais l'innocente victime.

Jean Paul Sartre, devisant avec Simone de Beauvoir lors d'un pompeux dîner suivant la clôture d'un numéro de Libération :"On est bien peu de chose!!", et Momone de rétorquer : "Ça c'est vrai ça." et j'attends de pied ferme un démenti.

Pour en revenir à mon histoire, la douleur physique suivant l'amputation de cette partie de moi en train de dépérir réveilla les démons enfouis au plus profond de mon être. Je commençai à mollir aux endroits plus souvent habitués à la rigidité, et à me raidir sauf là où c'est que c'est bon, mon cœur se mit à tressaillir et à se durcir au même titre titre que mes artères, bref je me mis à guetter la mort
au tournant d'un malaise.

Alors, la plupart d'entre vous me soutiendront que c'est normal, que je me fait un petit flippe pré-trentenaire, que j'ai encore du temps, et autres arguments aisément démontables sans tournevis ni vertus.
A ces censeurs du malaise existentialiste je répondrai que, s'ils sont plus jeunes que moi, ils ne savent pas de quoi ils parlent, et que, à l'inverse des hommes politiques ou des chroniqueurs de chez Ruquier, quand on ne sait pas de quoi on parle, on ferme gentiment sa gueule et on laisse parler les grandes personnes.
A l'opposé, s'il s'agit d'interlocuteurs plus âgés, je leur dirai que le fait qu'ils acceptent leur décomposition vers le néant ne me dispense nullement de me plaindre allègrement de la mienne, Non MAIS !!!
La seule chose de rassurante dans le constat pathologique de mon gâtisme naissant est qu'il me permet de mieux saisir les modifications profondes de mes habitudes ces dernières semaines.
Je comprends maintenant mieux pourquoi je ne supporte plus que mes voisines du dessus se permettent d'inviter chaque vendredi soir une flopée de courtisans à nuque rase et voix rauque, dotés de goût musicaux approximatifs et d'un vocabulaire à faire passer Steevy pour un membre de l'académie française.
Je saisis enfin mon dégoût de la jeunesse en générale et des connards en slim en particulier. J'admets mon attirance profonde pour l'ordre et la sécurité dont je ne cesse de vanter les mérites et les efforts au long de ces chroniques.
En résumé, la vieillesse est un naufrage et mon bateau prend la flotte.

jeudi 22 avril 2010

Les policiers ont-ils une âme?


Cette question hante les jours et les nuits de bon nombre de délinquants qui n'ont rien trouvé de plus intelligent à faire qu'à se prélasser dans la fainéantise la plus assidue à l'intérieur de nos belles prisons qui sont aussi exemplaires du point de vue de la qualité de vie que de la sécurité et n'ont rien à envier aux geôles de la jungle bolivienne ou aux cachots afghans. A la différence près que le cachot comme la geôle permettent aux détenus de s'exprimer de temps à autre pour montrer que les négociations avancent.
Alors, comment répondre à cette question qui brûle aussi bien les lèvres des femmes qu'elle ne chatouille la curiosité de l'homme.
Pour commencer, il nous faut un policier, pour cela trois techniques s'offrent à vous :

+La première, faites vous agresser/violer/dérober un objet précieux, et appelez le 17. Vifs comme les Claires, deux à trois représentant de l'ordre se rendront à votre encontre dans les trois à quatre heures suivant votre appel à l'aide. Une fois la plainte déposée, profitez-en pour les inviter à prendre un café/thé/cognac dans lequel vous aurez au préalable déversé un puissant somnifère et le tour est joué !!

+La seconde technique : munissez vous d'une guitare blindée de stickers alter mondialistes, d'un chien odorant, d'un chapeau miteux, parez vous de votre plus belle barbe de quinze jours et installez vous dans un quartier réputé pour sa tranquillité. Une fois votre place choisie, hurlez aussi fort que vous chantez faux en vous aidant de l'instrument que vous aurez pris soin de désaccorder allègrement. Si vous ne disposez pas d'accordeur ou de diapason, laissez allez votre instinct. Si les résidents sont munis de leur sonotone et en moins de temps qu'il ne faut à un homme politique pour retourner sa veste, ou à un chroniqueur de la présente émission pour se soulager sous la table du studio, s'étaleront devant vos yeux ébahis trois magnifiques voitures de police municipale remplies à ras la gueule de fonctionnaires en bleu de travail.
Gérez avec diplomatie l'incident tout en repérant le moins haut gradé et le plus chétif de vos interlocuteurs. Lancez-vous dans une discussion passionnée sur les nécessités d'un état de droit avec l'agent minus préalablement identifié pour faire en sorte qu'il se sépare du troupeau.
Une fois la proie isolée, foutez-y un coup de guitare à la gueule et préparez-vous à courir vers le laboratoire de vivisection le plus proche avec sous le bras votre sujet d'expérience.
Au passage, pensez à vérifier avant cette opération risquée qu'un tel établissement existe à proximité de votre forfait pour vous éviter frais de justice exorbitants et tabassage en règle qui sont les deux mamelles du droit français.

+Dernière technique : parsemez l'itinéraire d'une ronde de deux troufions municipaux de quelques graines (maïs, blé, orge..) dont ces cons d'animaux raffolent. Pendant qu'ils picoreront, placez-vous derrière une poubelle dans une rue sombre un fusil hypodermique à la main et tirez à vue.
Si par malheur, les graines n'ont pas l'effet escompté, demandez à un complice d'origine étrangère, de préférence noir ou maghrébin, affublé d'un accent à couper au couteau et d'un patronyme à coucher dehors, qu'il serve d'appât et répétez l'opération sus-décrite.
Le bonus serait d'avoir prévu suffisamment de seringues tranquillisantes pour endormir votre complice à la suite des deux agents. Vous pourrez ainsi lui placer judicieusement le fusil entre les pattes pour vous dédouaner des éventuelles poursuites judiciaires.

A présent que vous disposez d’un flic en complet bleu, il ne vous reste qu’à vous procurer le matériel nécessaire à la vivisection de votre sujet (en vente chez tous les bons bouchers) afin d’y chercher (et pourquoi pas d’y trouver), ce qui fait de l’Homme un être capable de tuer son prochain sans sourciller, tout en ayant des scrupules lorsqu’il ne finit pas son assiette de charcuterie alors qu’il est en surcharge pondérale, et qui a su, au temps béni de l’inquisition, remettre au goût du jour le barbecue d’impies sur bûcher que les nazis ont contrefait de façon éhontée dans un patelin du Haut Limousin, j’ai nommé l'Âme.

Mais qu'est-ce que l'Âme, me direz-vous ? Étant inculte et athée, je m'en suis allé consulter le seul livre que personne à ma connaissance n'a jamais pu lire de bout en bout à savoir le dictionnaire. Donc selon Larousse :

« Âme, nom féminin. Principe de vie, de mouvement et de pensée de l'homme, différent de l'esprit, conçu comme activité intellectuelle et fréquemment opposé au corps, du moins dans la tradition judéo-chrétienne.
En littérature, siège de l'activité psychique et des états de conscience de quelqu'un, ensemble des dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment son individualité, son moi profond. »

L'âme peut prendre des formes diverses. Selon la croyance populaire, l'âme se distingue de la citrouille par deux caractéristiques diamétralement opposées :

-La première arbore une teinte orange insultante aux daltoniens alors que la seconde serait d'une couleur blanche, aux reflets bleutés ou rosâtres suivant qu'il s'agisse de l'âme d'un connard de droite ou d'un incapable de gauche.

-La citrouille germe sans qu'on lui demande son avis et pousse allègrement dans les jardins de nos retraités, alors que l'âme ne plante ses racines qu'au corps de l'Homme et lui permet de manger, boire, chier, et baiser en se convainquant que sa vie a un sens.

Or donc, muni de ces multiples définitions et des outils chirurgicaux essentiels à la recherche animiste intra-policière de qualité, nous pouvons entamer l'expérience.
Commencez par déplumer la volaille en lui retirant un à un ses différents attributs ; arme à feu, taser, flash ball, sifflet, gants noirs pour faire comme les américains, uniforme et sous-vêtements.
La pauvre bête va souffrir atrocement durant les opérations, c'est pourquoi il sera préférable au préalable de lui arracher la langue avec un tisonnier chauffé à blanc ainsi que de lui crever les yeux pour que le malheureux ne voie pas sa misère.
Laissez-lui les oreilles et la queue car ce n'est pas une corrida.

Attachez le cobaye à la table d'opération et sodomisez-le sobrement. Jouissez sans faire de vague à l'âme qui pourrait s'échapper par un orifice non obstrué. Pour séparer le corps de l'âme, découpez en petits quartiers le gallinacé et passez le tout à la centrifugeuse.
Attention, veillez à ce que le sujet soit éveillé et parfaitement conscient pour ne pas le voir rendre l'âme au Dieu à qui il l'avait empruntée.
Si vous retrouvez dans les débris de corps une facture signée en lettres de sang, c'est certainement que le pauvre bougre aura vendu son âme au diable. Si aucune fumée vaporeuse ne s'échappe du récipient vous pourrez conclure que l'uniforme de dispense pas de conscience mais n'implique pas nécessairement d'avoir une âme.

Pour des raisons statistiques, répétez l'opération sur un large panel de représentants de l'ordre afin de vérifier vos allégations.

Amis de la science, on savait que la conscience habille le corps de l'Homme, mais ce que l'on ne sait que peu, c'est que l'âme est tailleur.

lundi 12 avril 2010

Au premier matin du printemps.


Au printemps, on prend les premiers rayons de soleil caressant de leur chaleur pas encore assumée notre peau plus blanche qu'une merde de laitier au sortir de l'hiver avec un certain plaisir proche de l'auto-satisfaction gesticulatoire.

Les oiseaux brillent, les jupes raccourcissent, les jours rallongent, les effluves matinales d'ordures sont presque couvertes par la fragrance des bourgeons en fleur.
Bref tout va pour le mieux dans le meilleur du monde, et c'est pas comme ça que je vais remplir mes pages quotidiennes de conneries pour me faire rire, et vous de même le cas échéant, puisque faire de l'humeur quand tout autour de vous n'aspire qu'à volupté, bonheur, et petit cuicuis dans les z'oreilles, c'est comme essayer de faire passer une réforme des retraites en six mois et en pleine crise économique, sans déclencher d'émeutes ou de grève générale et sans que le président de la république ne se retrouve avec une cote de popularité plus faible que le taux de remboursement accordé à la Grèce pour les quelques 30 milliards de brouzoufs qui lui sont gracieusement prêtés pour renflouer ses caisses. Bordel, vivement qu'il pleuve !!

Non franchement pas facile, alors du coup, revue de presse, je fais le tour des unes de quotidiens sans grand espoir. Les deux sujets qui occupent la première place des journaux de droite : réforme des retraites et le sauvetage de la Grèce par la bienveillante apposition des mains du grand gourou de la République (autrement dit deux sujets sur le pognon que ca coûte d'aider les vieux et les tiers-mondeux, allez voir l'article des Echos c'est assez bien résumé). Et pour ceux de gauche : le futur échec des retraites et le rafistolage européen pour tirer la Grèce du fond du trou.
Comment voulez-vous que je fasse quoi que ce soit de drôle avec ces deux sujets aussi graves l'un que l'autre, d'autant que, vu la quantité de drogues licites que j'ingurgite quotidiennement, je ne risque pas de profiter de ma retraite bien longtemps et que je suis bien trop sûr de ma sexualité débridée pour m'intéresser de près ou de loin aux problèmes financiers de ces PD (pauvres diables) de Grecs.

Ha ?! Une dépêche AFP vient de tomber sur nos téléscripteurs, "Mickael Vendetta a remporté la Ferme Célébrité. Le jeune homme déclara au sortir de cette victoire historique : "Ouah putain c'est trop cool, j'ai niqué David Charvet".
Mouais. Je ne vais pas accabler le pauvre mongolien à l'égo aussi sur-gonflé que sa musculature est synthétique. Mais le message est quand même assez clair : beaufs de France, sous-doués imbus de vous même, crétins dégénérés, sous-rebuts de sac à merde infoutus d'aligner trois mots de français sans faire une faute d'accord ou de conjugaison, vous cherchez un endroit pour vous accueillir, TF1 est là pour vous.

Tout ça pour dire que, l'actu est alitée, on le savait, mais ce que l'on ne sait que peu, c'est que le goût de l'amer de l'info fait vendre du papier hygiénique.

vendredi 9 avril 2010

Productivisme.


Camarades, je sors à l’instant même d’une réunion avec le PDG du site et ses conclusions sont dramatiques.
En effet, la productivité n’a cessé d’augmenter depuis l’année dernière passant de deux chroniques courtes par mois à une chronique hebdomadaire voire deux….

Ce rythme effréné, les salariés de cette fabuleuse entreprise ne sauraient le supporter plus longtemps, d’autant que notre directeur des ressources humaines s’est pendu la semaine dernière. Les dirigeants parlent de délocalisation de cette chronique en Afrique équatoriale où des enfants, souvent mineurs, produisent calembours et contrepèteries pour 15 centimes de la journée. Beaucoup d’humoristes et de chroniqueurs ont déjà décidé de s’offrir les services de ces entreprises peu charitables. On pourrait citer Eric Zemmour ou encore Laurent Gerra qui non contents de délocaliser leur humour dans les bistrots PMU lui ont fait faire un bond de 40 ans en arrière pour retrouver le vrai goût de la blague raciste.
Mais nous ne cèderons pas devant la fatalité d’une époque préoccupée uniquement de faire toujours plus en un minimum de temps, ni à l'humour au ras des pâquerettes et de la mini jupe dont rien ne prouve l'efficacité auprès des investisseurs (vous), et si, devant les attaques en règle des droits du chroniqueur, nous n'obtenons pas d'avancées significatives de nos conditions de travail, nous n'hésiterons pas à nous lancer dans une grève illimitée et reconductible, sans préavis ni conservateur.
Nous ne reculerons devant rien pour faire appliquer les revendications
suivantes :
-Une seule chronique par semaine. Deux, maximum, en cas d'actualité chaude : tempêtes, élections, ou rumeur présidentielle.
-Pas plus de trois pages dactylographiées par chroniques en comptant les fautes d'orthographes et les
sauts
de
lignes
intempestifs
  ainsi que les phrases à rallonge permettant de noyer le lecteur dans un flot continu d'informations sans importance et totalement démagogiques, juste pour pouvoir placer un jeu de mot pourri ou une vulgarité incongrue à la fin d'un paragraphe.
Couille.
  -Ne plus être obligé de travailler dans le métro ou à des heures tardives à la maison, pour enfin pouvoir jouir d'un été que l'on ne finissait plus d'attendre.  
Mes chers camarades, si ces quelques points, essentiels dans la continuation de notre activité, se trouvaient face à une fin de non recevoir, nous confisquerions le poignet du rédacteur de cette chronique, pour qu'il puisse s'en servir à quelque chose de plus jouissif et rythmé que l'écriture.
Je vous vois venir bande de salopiots !! Je veux parler de la pratique de la guitare.
Et s'il ne veut pas jouer de la guitare... qu'il sifflote !!!
Mes amis, que les guitaristes sifflotent, on le savait, mais ce que l'on ne sait que peu, c'est que qui sifflote s'y pique.
Télécharger la chronique

mercredi 7 avril 2010

Insultes.

Vous l'aurez peut-être observé mais je ne suis pas du genre à faire de la pub et quand ça me plaît j'ai du mal à réfréner mes instincts. A remarquer que je suis le propriétaire d'un ego tellement surdimensionné que peu de chose prend plus de place dans ma vie que ma vie elle-même. Je dois être de la génération des bobos centripètes.
Toujours est-il que je n'ai jamais fait de pub, ni aux copains, ni aux artistes que j'aime bien (hormis Saez que j'abhorre particulièrement), ni aux gens qui me supportent et m'informent et... ben c'est très bien comme ça. Je vais pas commencer à verser dans le sentimentalisme, non ?
Bon allez vite fait alors :
-Nosfell dernier album, une tuerie sur scène, un plaisir dans le casque. Ce brigand a sorti deux contes dont j'ai pu écouter des extraits et qui permettent d'apprécier enfin la langue que ce jeune artiste a créée, le Klokobez,
dans le contexte historique du monde qu'il a également imaginé, Klokochazia. Bon évidemment c'est compliqué mais si vous arrêtez pas de vous caresser en imaginant ma voix suave et délicate vous risquez pas de comprendre.
-Kalabilitouil Anastraphadere. Mais non je fais pas exprès de vous donner des noms à coucher dehors pour tester votre diction. Mais attention, l'abus de ce groupe rend heureux. Nouvelle mise en garde à l'attention des oreilles chastes, il s'agit d'un groupe de musique française hein. Vous ne risquez pas d'entendre de "beats" électroniques ou encore de la merdouille anglophone. C'est bien de chez nous ça môssieur!!!
-Et pour finir l'article de Media Part : Garde à vue pour trois lycéens marseillais qui auraient insulté la fille d'une policière.
Bon je reviendrai sur Media Part que je vous engage à essayer sans frais pendant deux semaines pour voir à quoi ressemblent des articles faits par des journalistes indépendants. Ça vous fait voir 20Minutes, Direct soir et autre Métro d'un autre œil !!
Non mais vous avez vu ce titre hallucinant : Garde à vue pour trois lycéens marseillais qui auraient insulté la fille d'une policière.
Y a encore des gens pour insulter la police !!! Incroyable. Moi ça fait belle lurette que je fais profil bas en face de la police et que j'insulte les voyous. Oula c'est que j'ai un passif moi môssieur. Si on y regarde de près, j'ai quand même une sale gueule. Bon ça s'arrange avec le temps, (c'est vrai plus je vivais à Limoges moins j'étais bronzé), mais insulter une fille de policier en poste... C'est inconcevable.
Imaginez, par exemple que je me mette comme ça au débotté à insulter les enfants du premier flic de France. Que je laisse aller ma diatribe fulgurante prendre pour cible l'entourage de Brice Hortefeux, que je traite ses enfants de FILS DE déPUTE ou encore COqUILLE MOLLE. Imaginez un seul instant que je commuNIQUE avec SA FEMME. Alors évidemment là je ferais l'objet de fliquage intempestif pour finir par me faire prendre en flagrant délit d'insulte à agent par personnes et ordinateurs interposés.
Enfin, la police se met au travail, en mettant en garde à vue les petits branleurs qui lapident à coup de "bouchon de liège" une pauvre adolescente déjà mal dans sa peau. N’oublions pas que la mère de cette pauvre victime est commissaire de police, tout de même.
L'article précise qu'en moins d'une demi-heure, 12 représentants des forces de police étaient en route pour interpeller les dangereux criminels (au nombre de trois) dans le bureaux de la proviseure.
Résultat, la totale : prise d'empreintes, d'ADN, fouille au corps, menottes, transfert, et 8h de discussion avec des agents assermentés. Faut dire que les trois jeunes devaient en avoir gros sur la patate. Je les imagine assez facilement en rajouter allègrement lors des interrogatoires du genre :
"Le Policier : -Alors on récapitule, tu lui a dis quoi à la fille du commissaire ?
Le Jeune : -Ben euh, je l'ai traitée de salope, et j'ai dit que c'était qu'une fille de pute.
P: - D'accord et ensuite,
J: - Ben je lui ai dit d'aller se faire enculer par le yorkshire de sa maman.
P: - Ok mais encore....
J: - De sale pute,
P: - Hmm Hmm ? Et ?
J: - Euh... je lui ai dit que toutes les flicquettes, elles avaient sucé pour en être là et que vu le grade de sa mère j'aimerais pas me faire les kilomètres de bites qu'elle a avalées"
Bref vous pouvez vous rendre compte que le temps paraît plus long... Huit heures ce n'est peut-être pas de trop.
Pour résumer, les insultes n'ont pas leur place dans l'éducation nationale, on le savait, mais ce que l'on ne sait que peu, c'est qu'il n'y a pas de pire insulte pour cette dernière que de se laisser
impunément pénétrer par la police.

mardi 6 avril 2010

L'église est dans la piscine.

Bonsoir à tous. Alors comme ça il paraîtrait qu'inviter des prêtres se fait beaucoup en ce moment.
On pourrait en déduire, si l'on est un esprit au mieux pervers ou au pire tatillon, que l'église se paie de la communication pas chère pour redorer son blase et son blason, après les innombrables scandales qui ont secoué frénétiquement ses représentants de bas en haut, et ce, jusqu'au plus saint d'entre tous, à savoir le pape Ratzinger plus connu sous le nom de Benoit le XVIe.
Je vous parle de ça car j'ai appris que Michel Drucker, l'autre homme à chien du gotha avec Stéphane Bern, avait invité 3 jeunes séminaristes à cordes vocales pour interpréter moult chansons du répertoire saint à commencer par l'incomparable « l'envie d'aimer » tirée de la comédie musicale les dix commandements.
Pour ceux qui s'étaient faits cryogénisé ces dix dernières années ou qui n'étaient pas en âge de se rappeler, je diffuserai le premier refrain pour vous re-situer le contexte de l'époque et le comique de
la situation.
Ce sera nous, dès demain
Ce sera nous, le chemin
Pour que l'amour
Qu'on saura se donner
Nous donne l'envie d'aimer.

Je disais donc qu'inviter des prêtres pour parler d'autre chose que des avancées scientifiques en matière de surdité était en vogue. Au passage, on savait que l'onanisme rendait sourd, mais j'ignorais
pour ma part qu'en branlotant une grosse nouille de bénitier, le patient aurait une chance de retrouver l'ouïe de finesse, à fortiori si ce dernier est mineur, orphelin et se balade par groupe de 200 dans
une école spécialisée du Wisconsin. Ça leur a servi de leçon, la prochaine fois ils les prendront muets !!
Mais trêve de médisance et de monologue je passe la parole à monseigneur Gerhard Müller évêque de Ratisbonne qui souhaite s'entretenir avec vous.


Merci mein kind,
Mes biens chers frères, je tiens à revenir sur les évènements de la semaine passée qui m'ont laissé coi. En effet j'ai remarqué que les humoristes et autres journalistes avaient usé du nom de notre seigneur et de ses représentants certainement pour en tirer un effet comico-dramatique ou pour appuyer un point de leur discours clairement anticlérical.
Je ne puis pas dire que je fusse choqué par ces propos, que je n'écoutai d'ailleurs que d'une oreille discrète, tant les occupations pieuses sur l'internet se révèlent nombreuses. Si nombreuses même
qu'il me faut manipuler la souris de la main droite, l'autre caressant la fourrure de ma grosse chatte des gouttières arthritiques et suintante de faux amour.
Bref, disais-je, j'eusse pu être outré par votre discours mais je suis depuis bien trop habitué à côtoyer des mécréants de votre espèce, bourrés de vices et de luxure, et que je compte bien ramener dans le droit chemin grâce à mes nombreux talents de berger.
Ne riez pas bande d'hérétiques, hier le très saint père m'a parlé et m'a ordonné de vous guider, tous ensemble mes fils, vers les voies profondes et impénétrables de la sagesse. Il m'a appelé sur mon I-Phone. J’afférais à quelques préparatifs de la messe précédant la Pâques en habillant moi-même les enfants de chœur paroissiaux.
Comment ? Vous ne me croyez pas ? Je m'en doutais. Mais j'ai des preuves pour étayer ma thèse. Figurez-vous bande de brebis égarées dans un camp de légionnaires, que celui qui sait tout, m'a parlé de vous, et ce n’est pas joli joli.
N'est-ce pas Monsieur Plume, dieu t'a vu prendre du plaisir dans les bras de jeunes éphèbes au torse imberbe à qui tu demandais de te labourer les reins aidés de leurs santiags cloutées tout en te visitant le fondement à grands coups de manche de pioche.
Ne te gausse pas Raoul, toi qui prends un malin plaisir à trousser et détrousser les nones au sortir du presbytère quand tu ne balades pas en anorak en proposant des friandises à de pauvres jeunes filles influençables.
Et que dire de Jean Claude, qui, non content de filmer chacune de vos exactions, se permet d'enfermer dans un placard sa propre mère, si elle a le malheur de refuser d'assister à sa projection macabre tous les samedis.
Je passerai sur Mc Mito qui non content d'être Juif, et qui le serait ? , caresse l'espoir sans lui demander sa permission.
Je n'épargnerai pas Dr Dru qui distille à longueur de sites spécialisés des conseils pour vivre pleinement son amour avec des caniches nains ou des teckels à poils ras.

Mes chers enfants, expiez vos péchés. Je me tiendrai dans mon confessionnal spécialement aménagé prêt à aspirer la plus petite parcelle de malin de vos entrailles boursouflées à la fin de
l'émission. Allez en paix mes fils.

Merci Monseigneur. Pour conclure, la branlette rend sourd, on le savait, mais ce que l'on ne sait que peu, c'est que l'abus de religion rend aussi aveugle que con.

jeudi 25 mars 2010

Remaniement.


Après la défaite personnelle que j'ai subie lors de la dernière cuite que j'ai eu le malheur de m'infliger au Picon bière pour me rassurer du fait que le succès des copains ne signifiait pas nécessairement mon impopularité naissante, j'ai décidé de procéder à un remaniement aussi technique qu'essentiel de mes fonctions vitales afin de ne plus reproduire la déprime légitimée par l'alcool qui succéda à cette folle soirée.
Plusieurs modifications profondes s'opèreront en moi dans les semaines à venir.
Pour commencer, je compte intervertir mes papilles gustatives avec mes muqueuses anales pour enfin sentir le vrai goût de la merde et pas la sciure frelatée que nous servent les rois de la mal-bouffe-vite-j-ai-pas-le-temps, pas chère et blindée de colorants et de consommateurs, qui eux seuls sont capables de faire ressembler le plus pur étron puant à un steak haché Leader Price.
Pour gagner du temps, et sur le même principe, je compte réduire drastiquement mon temps de digestion en effectuant des coupes franches dans le budget de mes gros et petit intestins et autre estomac.
Pour faire preuve d'ouverture envers l'opposition, je me ferai greffer une paire de lolos digne de faire revenir dans le droit chemin un prêtre pédophile et de susciter chez les observateurs assidus de mes performances sanitaires une légitime excitation lorsque je me savonnerai vigoureusement les nichons en me pâmant de désir et de volupté, et en laissant courir mes doigts graciles et agiles dans les plus profonds recoins de mon anatomie moitié Joe le braquemart moitié Amanda Lear.
Je créerai une entité lymphatique bien plus efficace que ces peigne-culs de globules blancs, qui sera enfin à même d'exproprier toute cellule étrangère sans autorisation de greffe mais qui ne se laissera pas blouser par ces faussaires de papiers génétiques que sont ces salopes de cellules cancéreuses.
Je tiens cependant à faciliter l’immigration des cellules étrangères ayant fait le choix de la greffe choisie, tout particulièrement celles émanant de cerveaux au QI supérieur à 130, et ce, afin d'endiguer les fameuses filières des mutations génétiques hasardeuses.
Pour finir, je remplacerai mes canines par des crocs acérés diffusant le venin dans mes veines paroles, j’échangerai mes poumons contre des filtres au carbone, et d’acier trempé je fortifierai mes os, mais je laisserai mon cœur dans son unique demeure afin de m’y raccrocher si ma raison se meurt.
Et VLAN!!