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jeudi 21 avril 2011

Quand les politiques n'auront plus les dents longues, les poulets auront un cerveau.


Bonjour à tous.

La police m’a toujours fasciné autant qu’elle me fout les boules. Dans les deux sens de l’expression. Déjà parce que, même en ayant été un athlète accompli se targuant de courir aussi vite que le vent avant de devenir cette espèce de limace informe préférant, à un repas équilibré, une dizaine de bières et un paquet de blondes fumantes, je ne me risquerai pas au jeu du chat et de la souris avec ces pitbulls en casques et bottes luisantes que sont les CRS. Ensuite, réticent par atavisme à toute forme d’ordre et de discipline, j’ai beaucoup de mal à m’imaginer détendu et serein en présence de la bleusaille républicaine. Alors certes, des cons il y en a partout, et aussi dans la police. Tous ne sont pas des cow-boys sans Indiens à dézinguer qui préfèrent montrer leurs grosses couilles bien velues en interpellant un gamin en possession d’un joint plutôt que de confirmer leur utilité en empêchant le gros connard en quatre-quatre de manquer de renverser l’étudiant un peu rêveur qui traverse sans regarder. Mais vous ne m’ôterez pas de l’idée que pour faire ce genre de métier il faut avoir un grain.

Pour un poulet cela comporte un certain risque.

Si le grain vient à se loger dans la tête d’un manifestant manifestement hostile, normal, le flic, comme tout gallinacé, a les crocs tant il est sur les dents, et tentera une extraction de la graminée avec ce qui lui passe par la tête pour finir dans celle du brailleur de rue à pancarte: matraque, flash-ball etc. On a longtemps cru que les gaz lacrymaux servaient à repousser les contrevenants, il n’en est rien. Cette arme, dite non létale, permet de faire glisser le grain dans les larmes du fauteur de trouble afin que l’homme de loi puisse le récupérer. S’il s’agit d’un grain de maïs, le taser permettra d’en faire du pop-corn plus facilement identifiable lors des radiographies à la morgue.

Si je vous parle de nos amis les policiers, qui sont nos amis et que nous devons aimer comme notre mère patrie, c’est que leur chef, le fourbe, le mesquin, le ridicule, l’infâme, l’insupportable, l’insinueux, Claude Guéant, s’apprête à faire revivre le bon temps des milices policières. Il les a appelés, les « policiers patrouilleurs ». Leur job, glander à longueur de journée en bagnole le bras sorti sur la portière pour que les beaux quartiers voient bleu et se sentent en sécurité. Quand le bleu du ciel est remplacé par le bleu des flics dans le cœur des gens, c’est que le fascisme n’est pas loin, disait un auteur contemporain d’un exceptionnel talent, moi. Je ne sais pas pour vous, mais je reprendrais bien à mon compte la fameuse phrase attribuée à Coluche et qui nous disait en substance que les rues où l’on se sent le moins en sécurité sont celles qui débordent de flics. Je vis dans une ville plutôt laxiste où les gauchistes et les Arabes se permettent des largesses bien hors de propos, comme, par exemple, aller jusqu’à habiter au centre-ville. Où croyez-vous croiser le plus de policier ? Dans les quartiers dits populaires ? Allez faire un tour du côté de la place Arnaud Bernard, en face du Bar le Brueghel un samedi soir et compter les patrouilles. Je peux vous le dire, vous allez vous faire chier, allez plutôt me chercher une bière !

Autre info, les bières justement, tintin pour les CRS… Les pauvres, c’est déjà pas facile d’avoir un grain, s’ils ne peuvent même plus en extraire de la cervoise que vont-ils en faire ? Apparemment, une photo d’un des membres de la compagnie en train de siroter sa roteuse en marge d’une manif n’a pas été du goût des autorités incompétentes. La sanction ne manquera pas de fermenté autant que de fermeté : plus de pinard et de binouzes au repas. Et vlan !

Euh…

Je ne voudrais pas être désobligeant mais je ne vois pas en quoi cela va les empêcher de se rincer la gueule dans la rue. D’autant qu’un flic bourré tape moins fort et moins précisément que le même agent à jeun. C’est plutôt à l’avantage du pauvre imbécile qui va contre l’ordre public en se frappant frénétiquement la caboche sur une matraque ou tente d’attraper les projectiles de flash-ball avec l’œil.

Allez, monsieur Guéant, encore un petit effort et vous arriverez à être encore plus ridicule et incompétent que vos deux prédécesseurs. Vous en prenez la voie royale.

Alors Guéant Président en 2017 ?

mardi 19 avril 2011

Revue où rien ne presse.


Bonjour à tous.

Mes amis, quel bordel, mes amis ! L’actualité ne me laisse que peu de choix, ou plutôt, j’en ai bien trop pour m’arrêter sur un sujet en particulier. Donc je vais faire une petite revue de presse même si je n’aime pas ça. Rien que pour vous. Si c’est-y pas beau ça ?

Bon alors, hum…

La centrale de Tchernobyl va devoir changer le coffre d’isolement de son réacteur en fusion pour éviter de nouvelles émanations radioactives et ce 25 ans après le feu d’artifice nucléaire qui fit la renommée mondiale de cette petite bourgade ukrainienne, et permit à des millions de personnes de situer l’Ukraine sur une carte autant que la thyroïde dans l’anatomie humaine. Drôle de coïncidence tout de même à peine Fukushima terminé que cette tuile nous tombe dessus.

Ben si, c’est fini l’épisode japonais. Plus personne n’en parle. C’est certainement qu’il n’y a plus rien à en dire. À moins qu’il n’y ait plus personne de vivant ou de physiologiquement capable de l’ouvrir. Vous avez déjà essayé de parler avec une tumeur grosse comme le poing dans la bouche ou encore de taper à l’ordinateur avec un tentacule en guise de main droite ?

N’empêche qu’avec ces deux boulettes en fusion sur les bras, le premier ministre, en visite à la kermesse organisée par les autorités de Kiev afin de lever des fonds pour la fabrication d’un nouveau cache misère en béton, notre cher François donc, va ramer sévère pour vendre ses EPR et arriver à faire croire que le nucléaire est sans danger, ne serait-ce qu’en France.

Refourguer des centrales nucléaires par les temps qui courent à leur perte et profit, c’est un peu comme essayer de vendre des allumettes au beau milieu d’un incendie, le tout est d’arriver à convaincre le consommateur échaudé par les flammes lui léchant le derrière que nos allumettes s’embrasent moins facilement que les autres.

Politique intérieur à présent, nous avons appris ce week-end que des terroristes d’Al Quaïda auraient loupé un attentat dont la cible se trouvait être Gérard Longuet, notre ministre des armées, alors que ce dernier venait voir si la révolte indigène avait pu être matée et que puisse enfin flotter, comme en Lybie, le drapeau tricolore au sommet du crâne du tyran local déchu.

Putain d’intégristes va… Ah ça pour crasher des avions sur deux tours et déclencher une énième guerre des religions, alors là y’a du monde, mais quand il s’agit d’être un peu fin, avec une cible bien identifiée, là c’est la bérézina.

Mais par tous les saints et dieux imaginables et imaginés pour inventer la vie, si on peut plus faire confiance aux fanatiques pour descendre les fascistes, sur qui allons-nous compter, hein ? Vous dites ? Le peuple ? Allons, un peu de sérieux. N’allez pas croire que si, dans un pays aussi démocratique que l’est la Côte d'Ivoire, les élections posent un problème, on n’ait pas quelques surprises aux prochaines échéances surtout sachant que notre avant dernier président s’était fait élire avec un score que jalousent encore certains dictateurs de l’hémisphère sud.
Non, ni peuple, ni terroristes, pour détruire un homme, laissez ça aux pros, la presse s’en chargera. (à part Médiapart qui est super ! Edwy si tu lis ces lignes je cherche un éditeur : p)

Toujours dans un souci de chauvinisme, je terminerai par le check point installé à Vintimille afin de repousser l’avancée sarrasine et démocratique qui semble régner dans ces contrées obscures de l’Afrique méditerranéenne. Fort heureusement, Charles Martel a donné l’ordre de bloquer les trains à la frontière franco-italienne pour stopper les envahisseurs.

Ouf nous l’avons échappé belle. Mais pour combien de temps encore ???

En direct de Poitiers, et du Moyen âge, c’était le Chronicoeur Haineux, à vous Cognac-Jay.

vendredi 15 avril 2011

Yen a marre à la fin!


Bonjour à tous.

Autant vous le dire tout de suite ça va pas rigoler aujourd'hui. Non mais parce que ça commence à être plus que pénible cette histoire. Vous vous rendez compte un peu? Non? M'enfin quand même faut être complètement con ou se débarbouiller la figure le matin de gelé de foutre aromatisée à la merde pour ne pas voir le bouleversement qui survient, au moment même ou je pose mon texte et, certainement, à l'instant de la lecture de billet trop dur pour vos yeux doux, oui un peu de douceur et de poésie ne font pas de mal -surtout après mes conseils beauté à coup de matière fécale et de liquide séminale.

Je suis colère et déception. Vous connaissez Toulouse ? Mais si cette sympathique bourgade du sud, qui fleure bon l’accent qui tonne et le cassoulet qui fait tonner. Ce véritable nid de gauchistes patentés et de branleurs se prétendant artistes qui passent leur journée à ce bourrer la gueule en bord de Garonne où une percussion africaine devient une véritable arme de guerre.

Je ne vais pas faire l’offense à ceux d’entre vous qui lisent régulièrement ces chroniques de rappeler que je suis musicien aussi, et que j’ai l’habitude, après une journée harassante au fond de la mine, d’aller me détendre, justement dans un parc en bord de Garonne appelé la Daurade, et de profiter de l’occasion pour attirer quelques jeunes pucelles pas farouche à l’aide de mes rythmes endiablés et de ma voix plus caverneuse que celle de Jeanne Moreau. Bref c’est un lieu qui, il y a peu, respirait l’insouciance et les cuicuis d’oiseaux, goutait la mélodie et résonnait de rythmes divers en été, un lieu magique, où, le poivrot imbibé de Gin et massacrant Stairway to Heaven, se transforme l’espace d’une nuit, pour la junkie sous coke qui le jouxte, en véritable Jean Michel Jarre de la guitare.
Et bien les autorités viennent d’interdire littéralement les instruments de musique dans ce parc… Un panneau immense nous annonce que maintenant la gaudriole et le bon temps c’est terminé avec ces quelques mots austères posés négligemment sur un carré de métal froid : « Interdit aux instruments de musique ».
Et on voudrait que je reste calme. Que je me laisse faire. Que sans rien dire et sans broncher je m’abstienne de venir en ce lieu pour faire chier le trou du cul qui c’est acheté un bel appart avec vue sur le fleuve et qui voudrait profiter du silence de la nuit pour admirer le reflet de sa lune dans le miroir sombre que forme parfois cette eau mouvante… Mais qu’ils aillent se faire foutre ces empaffés, qu’il ne supporte pas la musique est une chose, qu’on la supprime pour leur faire plaisir en est une autre.

J’y ai déjà fait allusion lors de précédentes chroniques, mais je vais enfoncer le clou. Comment appel-t-on une société qui souhaite un ordre total, où les musiciens et les arts en général sont prohibés –à part ceux autorisés légalement-, et où le chef se prend pour LE CHEF ? Alors, ben le fascisme, tout simplement… Doucement, n’allez pas pousser des cris d’orfraie, je sais bien que si tel était le cas, je serais d’ors et déjà en train de batailler avec un rat pour un quignon de pain rassis au fond de ma geôle pour intellectuel.

Disons que les fascistes ont laissé place aux fâcheux. Ceux qui défendent bec et ongle leurs petits privilèges et qui n’hésiterons à vous pourrir la vie mais surtout à pourrir la vie de tel ou tel adjoint au maire jusqu’à obtenir satisfaction. Et le pire, c’est que ces enfoirés ont le temps, pas comme vous et moi, occupés à pomper pour que la machine Schadock continue d’avancer.

Si ça continue comme ça, bientôt, on va demander au bébé d’arrêter de hurler sans raison dans le métro, on va entourer de mousse tous les verres et tasses des cafés pour que le tintement ne soit plus qu’un mauvais souvenir, nos femmes vont devoir porter des masques anti-bruit lors de nos ébats amoureux pour que le voisin ne soit pas déranger, et pourquoi non plus nous couper nous même les couilles et leur offrir sur un plateau d’argent…

Non.

Foi de guitariste, ce panneau va foutre le camp.

Il est où le bouton pause ???


Bonjour à tous.

Je fais ça vite fait entre deux heures de glandouille. Ca c’est ce petit bout de texte que je pose pour faire louange aux pauses.

Tout va un peu trop vite. Du coup quand l’actualité se permet des emballements sur tous les sujets et à toute heure du jour et de la nuit, il devient nécessaire, pour une santé mentale aussi fragile que la mienne, de s’imaginer Dieu, une télécommande à la main, en train d’appuyer frénétiquement sur l’avance rapide de sa box wi-fi/machine à laver. En même temps, on lui a déjà joué la séquence un paquet de fois. L’humanité est en train de transformer son histoire en Télé Novelas mexicaine. Toujours les mêmes recettes, les mêmes personnages et les mêmes idées. Pas étonnant qu’il veuille zapper.

Je suis un grand fan de bande dessinée. Je n’ai malheureusement pas le loisir de prendre le temps de m’intéresser aux récentes publications, alors je me console en relisant des revues et magazines datant d’avant ma naissance.

Fluide Glacial, journal d’Umour et Bandes Dessinées, avec une faute d’orthographe à dessein – quoi de plus normal vous me direz –, fut fondé en 1975 par Gotlib. Ce brûlot qui publiait chaque mois une quantité de sommités de l’époque parmi lesquels Goossens, Alexis, Franquin, Léandri et d’autres, fait parti de mes références d’humour salace, pervers, pet, paire de nichons, et dans lequel je me délecte à me replonger régulièrement.

Or à cette époque, le magasine était bien plus politique que maintenant, avec des Pétillons par ci et des chroniques politiques par là. Je suis donc tombé pèle mêle sur des articles évoquant le nucléaire et la préfiguration de la catastrophe de Tchernobil cinq ans avant l’accident, ou encore des colonnes entières traitant des problèmes incessants de la Lybie avec la montée au pouvoir d’un certain Kadafy, bref, autant de sujets d’actualité mais pas de la bonne période.

Et là je me suis interrogé.

Et puis j’ai tout de suite arrêté vu la migraine insupportable que me provoquait un tel effort de concentration.

Du coup, j’ai fait une pause.

C’est bon une pause de temps en temps. On peut se retourner, voir ce qu’il s’est passé avant, et peut-être même y réfléchir un petit peu. D’ailleurs n’y a-t-il pas de racine étymologique commune avec le verbe « poser »… Toujours est-il qu’en ces moments d’angoisse et de peur à tout bout de champs, il me paraît impératif de savoir s’arrêter.

Le lieutenant de Strauss Kahn, Gilles Finchelstein, a publié un bouquin titré « La dictature de l’urgence » que je n’ai pas lu et qui apparemment corrobore mes propos. Et n’allez pas me faire croire qu’il faille lire un livre pour se donner le droit d’en parler. De toute façon je fais ce que je veux ici, je suis chez moi et on me laisse dire caca, zut, flûte, et vive le capitalisme en toute liberté.

Et que nous dit ce magnifique ouvrage, que le temps se fait plus court, ou tout du moins la perception que nous nous en faisons. Je ne vais pas me lancer dans des explications de relativité restreinte à un lectorat qui serait bien incapable de pouvoir le saisir, mais en gros, on fait de plus en plus de truc en un minimum de temps. J’en veux pour preuve les deux minutes trente secondes de plaisir bi hebdomadaire que je semble donner simultanément à ma compagne les soirs de câlin et aux quelques trois lecteurs réguliers de ce blog avec la même intensité et le même sentiment de frustration. Du coup on a l’impression que le temps passe plus vite car les moments de flottement et de laisser-aller, donc de vide, ne sont plus là pour nous rappeler qu’il est bon de contempler et de ne rien branler.

D’ailleurs ces chroniques sont l’exemple même d’une fébrilité dans l’écriture qui confine à la masturbation intellectuelle entre deux lignes de codes – oui je sniffe de la haute technologie en guise de dope quotidienne – tant les idées et les phrases s’allongent et se superposent pour donner cet amas de mots immondes et indigestes pour certain, ou potentiellement génial pour deux personnes. Qu’est-ce que je disais moi déjà ?
Ha oui, tiens…
Pause.

lundi 11 avril 2011

Et voilà.


Bonjour à tous.

Comment peut on laisser faire ça? C'est invraisemblable. Qui a pu laissé cette sombre loi d'interdiction être appliquée aujourd'hui même? Comment vont faire tous les plaisanciers, les dériveurs et autres optimistes si on leur interdit le port et les voiles. Hein?

Inadmissible, Nico va encore faire la gueule, s'agiter et se retourner dans son cercueil. Ha non pas de méprise je ne parlais pas de Sarkozy, même si la perspective de le voir s'agiter vivant dans une boîte en acajou taille enfant enterrée six pieds sous terre a quelque chose de réjouissant, mais je parlais de Nicolas de Kersauson, le l'arrière grand pépère du grand vivicomte Olivier. Vous me direz de Kersauson à Sarkozy il n'y a qu'un pas. Faux! La similitude phonétique ne fait que cacher l'océan qui les sépare. Et, vu son caractère exécrable avec mot compte triple, m'est avis qu'Olivier ne goutera pas la plaisanterie que représente une loi d'interdiction intégrale des voiles malgré le fait que ce vieux loup de mer siégea au côté de Bouvard aux grosses têtes.

Hein? Comment? Interdiction DU voile intégral? Euh. Ha ben merde alors, pour une fois que je pouvais m'offusquer sans que l'islam ne s'en mêle et que la politique s'emmêle...

Bon alors c'est quoi encore que cette histoire? C'est encore Copé qui a fait des siennes c'est ça. Non mais, en lisant le texte, j'aurais du me douter que cela n'avait rien à voir avec la marine cette histoire... Ha ? Si en fait. Qui, Marine Lepen, c'est quoi cette histoire stylo à encre bleue. Bon faudrait savoir au bout d'un moment, vous commencez à me faire tourner en bourrique.

Reprenons calmement parce qu'on fini par plus rien comprendre.

Aujourd'hui s'applique une loi inapplicable - jusqu'ici rien de bien original - visant à améliorer la sécurité des lieux publiques - mouais toujours du réchauffé - en interdisant à quiconque de dissimuler son visage. Le contrevenant pourra être amené à dévoiler son apparence devant les policiers qui lui en feront la demande afin que les fonctionnaires puissent vérifier l'identité de l'individu. En cas de refus, la personne pourra être conduite au commissariat pour procéder au contrôle et toucher rectale réglementaire.

Il est précisé dans la loi que cette mesure ne touche pas les carnavals, ni les lieux privés, pour éviter de désanonymer les partouzes hebdomadaires chez monsieur le commissaire de Neuilly qui sait aussi bien prendre que recevoir. Ainsi, madame Moranno pourra encore se grimer en Adolf Hitler quand, à l'aide de son gode ceinture, elle sodomisera le petit Jean Sarkozy, caché derrière le masque de son Iznogoud de père sans que personne n'ai à avoir honte le lendemain sur le marché en croisant du regard son tringleur de la veille.

Bien entendu, cette loi vise une minorité de personnes, et comme souvent dans ces cas là, tous le monde s'en fout, à part ceux charger d'appliquer la loi qui se sentent bizarrement moyen chaud d'embarquer une femme musulmane en pleine rue surtout avec les polémiques actuelles. D'autant que la loi ne précise pas d'interdiction dans les voitures, qui sont un lieu privé aux yeux de la justice, mais préconise une bonne conduite au volant (haha).

Rappelez-vous, il y a moins d’un an, tout ce bordel avait explosé car une des utilisatrices du niqab avait refusé de retirer sa cape durant un contrôle policier alors qu'elle était au volant de sa BMW.

Bref dans une voiture, comme en citoyenneté, deux poids deux mesures, les passagers ont le droit de se cacher intégralement mais le conducteur doit avoir les yeux bien dégagés derrière les oreilles afin de ne pas induire un risque pour la sécurité publique. En gros, si vous vous êtes enquillé mauresque sur mauresque à la terrasse du Palto et que vous souhaitez reprendre la route pour finir votre tournée des écoles du canton avant 8h, n'oubliez surtout pas de retirer votre bob Ricard et vos lunettes de soleil avant de prendre les commandes de l'autocar remplis de moutard assourdissant. Ainsi aucun risque qu’un poulet ne se rende compte que vous n’avez plus de point depuis longtemps sur votre permis.

Et surtout n'oubliez jamais que quand les souris se voilent, le chat dort.

mardi 5 avril 2011

Mireille Président.


Bonjour à tous.

Alors, on vous l’avait bien dit qu’il ne fallait pas jouer avec le feu atomique. Hein ? Vous faites moins les mariolles maintenant, bande sous prolétaires gaspilleurs d’énergie. Ca mouille dans son froc, parce que trois réacteurs font quelques étincelles, et flatulent du césium au pays du soleil levant, alors que, pas plus tard qu’il y a un an, vous aviez essayé de vendre vos centrales à doubles capotes renforcées de béton, censées retenir l’éjaculât plutoniumique, aux voisins rouges des pauvres victimes d’une invention tout aussi sordide qu’inefficace ? !

Bande de lopettes et d’arrivistes, nous, ça fait trente ans qu’on en veut pas de votre saloperie d’énergie soit disant propre et pas chère. Ha ! Maintenant vous allez venir chialer sur nos pompes vertes et nous supplier de trouver une solution pour en sortir, du nucléaire. Hein ? Ramassis de sans-couilles. Ben non. On vous laissera dans la merde !


Hum… Oulà, j’ai un peu forcé la dose sur les insultes et les injures. Bha, je visais personne en particulier. Et puis je suis un peu à cran depuis que j’essaie de, presque, arrêter de fumer. En fait si, je vise, mais je cite pas, c’est moins dangereux. Et j’exagère aussi. Tel le pinceau dont se sert le caricaturiste pour grossir les traits disgracieux de ses victimes, le balai-brosse que j’utilise pour dépeindre l’actualité ne fait pas dans la mesure quand il s’agit des tares politiques.

Évidemment tous les écologistes ne sont pas des fous sanguinaires, comme tous les pauvres qui se chauffent à l’électricité — parce que le gaz est au duc — ne sont pas des inconscients consuméristes. D’ailleurs il n’y a qu’à voir la tête de la future candidate des verts.

Éva Joly, malgré son air un peu pète sec, a de bonnes idées et ressemble trait pour trait aux grands-mères que l’on voit sur les paquets de galettes bretonnes, la bigoudène en moins.

Il y a plus menaçant avouons-le. Bon ok, si elle vous choppe la main dans son porte-monnaie en train d’en extraire l’équivalent pécuniaire d’une dose d’héroïne — je ne peux être plus précis, les prix fluctuent beaucoup en ce moment — là évidemment elle sera sans pitié et vous tâterez de son martinet en véritable ronce de pins norvégiens.

Oh mais je sais ce que vous vous dites, pour les plus fidèles d’entre vous : c’est maintenant qu’il va partir en délire sado maso avec Éva le cravachant à grand coup d’épi de maïs bio, et lui, hurlant au travers de son masque en cuir les insanités ne faisant qu’attiser sa fougue dominatrice :
"Hummm j’ai été vilain Éva. J’ai mangé du beurre pas bio avant de me faire couler un bain."

Et bien non ! Bande de pervers ! C’est que j’ai une étique moi. Bon, je ne sais pas où je l’ai foutu, d’accord, mais je finirai bien par mettre la main dessus avant qu’Éva ne me mette le doigt dedans, façon "Dernier Tango à Paris". Oups, je ne peux pas m’en empêcher.

Bref, toujours est-il qu’avec les écolos les choses sont clerc — comme disait l’abbé Tumaine — une seule candidate pour un seul projet. C’est pas comme — de Champignac — chez leurs camarades du même bord du gouffre. Comment ? Quoi ? Qu’ouïs-je ? Qui ? Nicolas Hulot ?

Vous voulez dire le fils caché de Mireille Mathieu et d’une crêpe bretonne. Aussi doux et innocent que la spécialité du pays qui a dans le cœur le soleil qui manque à son paysage, mais doté de l’inopportune voix et la coiffure improbable héritée de la pauvre idole des playmobiles — dont la démarche raide et le teint pâle ne sont pas sans rappeler celle de certain ministre à cul pincé -, ces abominations capillaires et sonores qui feraient frissonner de terreur le premier Maoïste venu (si si il en existe encore !). Le capitaliste le plus à gauche des écolos de droite ?

Non, il va pas y aller… Remarque, ce serait bien la première fois depuis Dany le rouge qu’un candidat vert à la présidentielle serait reconnu dans la rue avant de faire 5 % à l’élection. Et puis s’il est élu, pratique, on recycle la moitié des cartes de visite de l’actuel locataire de la fonction ; ils ont le même prénom on garde la moitié de la carte, pas besoin d’en refaire, oui, je précise pour les plus stupides d’entre vous (avec 15 % des gens qui votent pour Le Pen il ne faut pas se priver d’un lectorat potentiellement idiot). Et les électeurs ne seront pas trop dépaysés, il suffirait que ce Nicolas-ci fasse ses prêches télévisés le plus souvent possible à genoux pour laisser une chance aux cadreurs de toutes les télés de se remettre de l’hernie discale résultant de leur position de travail inconfortable lors des passages télévisés de l’autre rabougri. Vous avez déjà essayé de regarder dans un œilleton qui se situe au niveau de votre nombril ? Non ? Alors vous ne savez pas ce qu’est la souffrance !

L’écolo logique, il veut que son camp gagne, mais l’écolo éthique préférera que ses idées passent. Si d’aventure l’animateur travaillant pour la première chaîne, dois-je le rappeler, devait être investi par EELV, ce parti aura enfin acquis la maturité des grandes formations politiques, à savoir : faire de ses militants des moutons aussi stupides que grégaires, prêts à voter pour tout et n’importe qui, fut-il futile ou du camp d’en face.

vendredi 1 avril 2011

Haute technologie.


Haute technologie. par lahaineaveugleetmuette
Bonjour à tous.

Je dois vous confesser quelques petites choses qui me pèsent et dont je ne suis pas particulièrement fier. En lisant les quelques lignes que j'ai le plaisir de coucher de manière régulière, vous devez me prendre pour un étudiant peu consciencieux, préférant aux bancs de l'université, la gaudriole paralinguistique infâme, dont vous semblez être de plus en plus nombreux à vous repaitre.

Vous devez imaginer mes journées rythmées par les clopes, le café, le sexe et les balades contemplatives nécessaires aux traits sibyllins de ces chroniques caustiques. Et bien laisser moi vous dire que vous vous fourvoyez le doigt dans l'œil jusqu'au petit juif - du nom du seul nerf non recouvert de cartilage se situant dans le coude. A part pour la cigarette, l'arabica, et le fait que je sois encore étudiant à l'âge avancé où l'on apprend plus grand chose, le portrait que vous dépeignez est bien loin de coller à l'ineffable réalité.

Allez, assez tergiversé, j'avoue, je suis de droite voilà tout.

Mais non je déconne, je suis informaticien. Voyez, y a vraiment pas de quoi pavoiser. D'autant que ce travail comporte un risque non négligeable : celui de devenir un geek. Je ne vais pas me répandre sur le sujet, et j'imagine que quiconque aura croisé un adolescent ces 15 dernières années sait de quoi je parle et pourquoi j'essaie à tout prix d'éviter de devenir l'un d'entre eux. Sachez tout de même que, comme toute bonne société secrète, celle des esthètes de nœud de câble informatique est régie par une hiérarchie, dans laquelle je me targuais de rester relativement bas jusqu'à la semaine dernière.

Et ce n'est pas si simple de savoir le rester quand la complexité n'a plus de secret pour votre esprit malade mais néanmoins modestement génial. Sachez que cette lutte de tous les instants a fait, et fait encore de moi, le mouton noir de mes collègues. Préférant cent fois dépenser mes deniers facilement gagnés mon cul vissé dans un fauteuil plus confortable que bien des vagins d'adolescentes, à des considération futile comme la drogue, l'alcool, et la musique -qui mixe avantageusement les deux puisque qu'elle m'enivre autant que j'en dépends- je provoque l'hilarité Clinton de mes homologues puisque je me refusais, il y a encore peu, à consacrer le moindre centime à l'achat de gadget portatifs tous plus débiles les uns que les autres.

Las mon téléphone portable ayant rendu l'âme, j'ai dû me résigner à profiter des bons points que m'accorde mon opérateur pour consommer au delà de mon forfait afin de faire l'acquisition d'un nouvel appareil. Et là j'ai craqué. Pourtant l'habitude que j'avais prise, lors des précédents renouvellements de matériels informatico-numériques, de choisir le machin le plus simple et le moins en vogue me valait au moins le respect de mes amis alter mondialistes, et par conséquent pauvres, qui voyait dans ce geste peu banal à cette époque où tout le monde veut avoir la plus grosse, une critique sans état d'âme du modèle de société consumériste.

À présent que j'ai franchit le pas, je ne suis plus le même homme et j'ai peur. De plus, je suis comme tous les gosses munis d'un nouveau jouet, je le montre à tous le monde. Du coup mes copains pauvres, et par conséquent aussi bêtes que méchants, me vouent une haine sans vergogne, me traitant de social traitre et de suppôt du capitalisme, alors que les gens de mon milieu se foutent carrément de ma gueule étant donné que je ne voyait pas l'utilité d'un forfait internet pour mon portable.

Tel un fantôme condamné à errer dans les limbes, entre la vie et la mort, me voilà rejeté par les deux seuls milieux où j'aurai put avoir une place. Bah, au moins il y a un avantage à cette mise au banc de la société, c'est qu'avec mon nouveau jouet je peux rédiger de n'importe où...

Cette chronique s'auto-nettoiera après tirage de la chasse d'eau.