Maintenant sur youtube et dailymotion.

mercredi 30 décembre 2015

En goguette #11 : le Roi de la croute.

Bonjour à tous,

"Oui Môssieur, qu'est-ce-que ce sera?
-Une nouvelle goguette sans glace.
-Voilà môôôsssieur, autre chose?"
Sur l'air du Roi de la route des VRP.

Le Roi de la Croute.
Qu'est-ce que c'est qu'ce pauvre skieur.
J'rêve ou une rouge lui fait peur.
J'vais lui faire manger ses skis
Et freiner juste devant lui
Comme j'suis regular il pourra pas m'voir
J'vais débarouler juste sous son nez
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser...
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser...
Chouff..
La p'tite meuf c est un bonus
J'vais lui tremper l'anorack
Elle va chuter à l'argus
Quand elle s plantera comme un sac
Je lui passe derrière, sans en avoir l'air
Je hurle et de peur elle se mange un skieur
Ça va surfer ça va surfer ça va surfer ça va surfer
Ça va surfer ça va surfer ça va surfer ça va surfer
Ouf!

Refrain:
C'est moi le roi de la croute
Sur les pistes j'suis une terreur
Les chasse neiges me dégoute
J'déteste les skieurs
C'est moi le roi de la croute
Ne m'cherche pas j fais un malheur
Je t'fais chuter coute que coute
Pour mon grand bonheur

Comme j'suis pas un gros mouton
Je veux pas payer l'forfait.
Pour faire la queue comme un con
Je fais du hors piste en forêt
Ça pour slalomer c est vraiment le pied
Mais j'entends tirer et les balles siffler
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser
Pan!

Refrain.

Finalement t avais raison c est vachement mieux sans les arbres le hors piste...
Ha et puis la poudreuse elle déchire sur ce versent.
Regarde un peu les sillons que j'laisse.
Je me retourne pour voir ma trace
Engloutis par l'avalanche
Je ne vois plus la surface
Je sens plus rien quelle angoisse
Pour une fois qu'j'etais franchement
tranquille
J'entend les chasseurs alpins
"Il commence à nous faire chier les touristes"
On me colle dans une civière
Qui est tiré par derrière
Les scoots des neiges c'est commode
Pour surfer quand y a trop de monde
Eh vas-y tout shuss j'aime bien les secousses
Fais un 360 enchaine un olly
J'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer...
J'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer...
Aaarg!

J'étais le roi de la croute
La poudreuse m'faisait pas peur
Je glisserais coute que coute
Vers ma dernière heure

mercredi 2 décembre 2015

Présent anachronique.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisant, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Alors, ça vous fait quoi d'être revenu à l'âge de Pierre Dac? Radio Patrie ment, radio Patrie ment, radio Patrie urgemment. Ah moi, quand je vois tous ces fanions aux fenêtres, quand j'entends ces hymnes guerriers entonnés à tue-tête, et quand je croise les plus beaux spécimens du genre homo sapiens Neandertalis prêt à foncer dans n'importe quel tas, du moment qu'il revêt un faciès et une tunique adéquate, quand je suis le témoin d'un tel engouement pour le panpan sans culcul ou pour la guéguerre à gégène, j'en viens à regretter que nous ne fussions pas nu, qu'les erres qui nous dirigent ne portent rien d'autre que des pagnes, des pagnes oui mais des pagnes nazis, et que nous ne nous exprimions que de gutturalité concrète pour que cesse une bonne fois les débats stériles sur une terre qui n'aurait pas encore perdue sa fertilité...
Vive la pré-histoire avec un grand Grumpf!
Oui vive cette période durant laquelle, selon de nombreux reportages comme les Pierrafeux, le Capitaine Caverne, Rahan, et les retransmissions de la ligue une de football, on pouvait, pèle mêle, voir l'homme ancestral domestiquer les animaux pour s'en servir tondeuse, hurler son nom sitôt le langage articulé complexe appris, (Capitaine Caverne!) faire l'amour avec un tigre à dent de sabre en bon enfant des âges farouches et résoudre les conflits en se mettant instinctivement à courir comme des dératés par groupe de 11 après un pangolin roulé en boule.
On a souvent considéré, à tord, que nos cousins pithécanthropes et nos représentants anciens sachant chasser sans leur chien se seraient mis sur la gueule au premier regard de travers, ou sitôt que le prophète Mahogrunt fut représenté dans une grotte à Lascaux. Foutaises, dis-je à propos de cette pâle et honteuse logique, car pour qu'une partie de l'ADN de Neandertal se retrouve chez certains de coreligionnaires, il a bien fallu plus de boom chica wawa que boom boom tacatacatoom non?
D'autant qu'en ces périodes reculées, les seules armes à disposition était avant tout constituées de bouts de bâtons pointus et de cailloux contondants. Ainsi, le kamikaze s'en retrouvait fort dépourvu, car il suffisait pour y échapper que ses cibles innocentes plongent dans la première rivière venue et ainsi voir leur assaillant couler à pic, sa ceinture de bâtons de dix granits solidement attacher à la taille.
Enfin, je ne suis vraiment pas sûr que cette nostalgie pléistocénienne soit du meilleur effet. Même s'il parait indéniable, pour Christophe ou Lorenzo, que de se balader à poil toute l'année, de s’entremêler les gênes avec des cousins un peu débiles et de ne risquer qu'un jet de pierre ou un coup de bâton en cas de pratique d'un deux activités citées plus haut constituent une sentence plus acceptable comparer à leur ribambelle de procès pour outrage au désespoir de leur vieux sexe et demi, je pense qu'aucun de nos deux priapiques primates ne troqueraient leurs espérance de vie de 80 balais dans le fondement contre celle de l'un de leurs ascendants qui elle ne dépassait que rarement les 35 révolutions célestes, ce qui est plutôt léger...
Encore que. Vu l'âge moyen des victimes des bombes sales de ces trous de balles de rétro-tristes, on a de quoi se poser la question de savoir qui sont vraiment les plus sauvages de nous ou de nos prédécesseurs antédiluviens.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, je préfère encore notre époque bardée de conneries épiques qui pique et pique des colères drames car, en ces tant de conflits de connards, j'ai au moins le plaisir de pouvoir m'imaginer Notre Flanc Flanc la turlute avec son treillis trop serrer qui le boudine et son casque trop grand qui l'empêche de voir qu'il fout les deux pieds dans le marasme pré-fasciste... Haaannn il est vraiment cro maaaagnon notre chef de la guerre!
Allons chers camarades, sortez donc couvert parce qu'à se bouffer un état policier par un froid pareil c'est vraiment un coup à risquer de se faire décembre non?
À bon électeur, salut!
Lu au Bar ÔBohem le 1er Décembre 2015 à l'occasion de l'émission Pas Plus Haut Que Le Bord.

mercredi 25 novembre 2015

En Goguette #10 : Démens toujours.

Bonjour à tous.
Sur l'air de N'avoue Jamais, un certain home politique reçoit une petite leçon pour s'en sortir!

Démens toujours
toujours toujours toujours toujours
Démens toujours ta ristourne
x 2
Si tu veux qu'on te laisse
C'que tu dois aux finances
Si tu veux qu'les largesses
De l ancienne gouvernance
Restent sous les draps blancs
Du bilan d'Sarkozy
Je t'offre un bon plan
Cher Patrick Balkany
Démens toujours
toujours toujours toujours toujours
Démens toujours ta ristourne
x2
Si tu tiens à planquer
Ta villa marocaine
Si tu veux occulter
Tes magouilles africaines
Une seule solution
Sans le moindre état d'âme
Ferme ta gueule pour de bon
Ainsi que celle de ta femme
Démens toujours
toujours toujours toujours toujours
Démens toujours ta ristourne
x4

mercredi 14 octobre 2015

Chronique d'un rôt, manne noire.

Bonsoir à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Bordel que ça fait du bien bien d'entendre ce vieux gimmick. Ça me rappel mes jeunes année de Chronicoeur Haineux au service publique du rire. Simplement les méthodes d'un vieux roublard de la rhétorique comme moi ont fini par lasser le commissaire en chef de la brigade des brèves de comptoir aussi appelé Pas plus haut que le bord. C'est qu'il avait pris du galon le chef depuis ses début comme simple sergent de notre équipe de bras cassés. Mais à force d'investigation de la chose politique le vieux bougre avait fini par se voir proposer un poste qu'il ne pouvait pas refuser, et il avait eu à cœur de se débarrasser de ses éléments les moins "banquable". L'humour c'est du sérieux mon petit Aiphix, me disait-il lors de notre dernier entretient qui me valait à l'époque mon éviction de la brigade pour utilisation non conforme, et pléthorique, d'adverbe sans permis de locution.
Salaud d'administratif tiens! Toujours est-il qu'en ce qui me concernait mais ça n'enrageait que moi, je me suis retrouver à la rue et c'est alors qu'on a monté avec le pote à Gabi notre agence de chroniqueur privé. Pour sûr notre estanquet ne payait pas de mine et on aurait pu croire, vu les cadavres que disséminait mon collègue rêvant de comptoir, qu'on se trouvait dans un des bouges qu'on affectionnait tellement à la bonne époque de la brigade. Le gros de notre clientèle nous faisait chroniquer sur de sordides histoires de vol de chiens et de sacs à main écrasés. Ce soir là, le communiste, comme on l'appel dans le métier, était en train de cuver son troisième pack de Koenigsbier quand une ombre d'une délicatesse qui nous était peu coutumière s'arrêta devant notre porte. Cette dernière s'ouvrit avec son grincement habituel mais qui pour une fois ne me fit pas grincer des dents tant la prestance de la silhouette me pénétra au moment où elle fit de même dans notre agence. Elle s'assit en face de moi, sans dire mot, sans un bruit et je failli avaler ma langue que j'ai pourtant bien pendue.
En réajustant ma casquette crasseuse en ma cravate débraillée, je me raclai la gorge en guise d'introduction quand elle me coupa net dans mes élans liminaire pour me lâcher froidement :
"Monsieur Haineux, je me nomme Madame Démocratie et je voudrais que vous chroniquiez sur le meurtre de mon mari, Monsieur Sens du Devoir."
"Mair pien enfrendu. répondis-je avec ma verve caractéristique"
Elle m'expliquait les circonstances de sa découverte macabre, son retour de déjeuner avec son amie Monarchie Parlementaire, l'ouverture de la porte d'entrée et le silence qui précéda son cri d'effroi. Elle m'expliqua que ce genre d'histoire n'intéressait pas le Grand Commissaire Abramovsky comme il aimait s'auto-proclamer et que ce dernier lui avait expliquer que pour lui, son mari était mort depuis longtemps et qu'il s'agissait certainement d'un règlement de compte avec Monsieur Patriote, Madame Nation ou tout autre crapule que fréquentait son mari dans son cercle sélect des grandes idées. C'est lui qui lui avait indiquer mon adresse  et que je serais bien le seul à vouloir entendre ses élucubrations.
"Et qu'est-ce que je gagne à vous aidez?
Au moment où elle ouvrit la bouche un crissement de pneu vint l'interrompre et une salve de promesses électorales fracassèrent les vitres en éclat dans un mugissement assourdissant de larsen de porte-voix. Je bondis de mon fauteuil pour plaquer ma cliente au sol attendant la fin de la campagne sauvage. Quand le calme revint je constatais que mon collègue avait était touché et commençait à psalmodier des slogans mitterrandiens avant de s'éteindre en étreignant ses chères canettes.
"Salaud de socialistes, m'exclamais-je en relevant Démocratie et en sortant mon stylo et mon carnet prêt à répondre à une éventuelle nouvelle attaque.
La nuit fut calme dans mon deux pièces meublées. Ma cliente utilisa la salle de bain et je ne pu m'empêcher de l'imaginer nue. Je savais l'implication des socialos dans la mort de son mari. Je préférais taire cette information pour ne pas l'alarmer
Après cette pause salutaire, je décidais, seul, de venger la mort du mon ami le Communiste en préparant mon barda. Deux stylos flambant neufs, un carnet Moleskine, deux recueils  de Desproges et de Topor, et l'indispensable dictionnaire de synonyme pour se protéger des pannes de vocabulaire. Je laissais ma partenaire à sa toilette en lui indiquant par une note que la mort de son mari ne resterait pas plus longtemps sans revanche et m'en fut vers mon destin.
Arrivé à Solférino, le manque d'agitation me paru suspect, je me faufilais par la porte de derrière en rédigeant l'introduction de ma chronique.
Dans le hall, pas de militants aucun son, je me dirigeais à coup d'allitération et de contrepèteries vers la grande salle de réunion.
Devant la porte, je me tins prêt à conclure quand soudain, elle s'ouvrit sans mon concours et une lumière aveuglante me transperça la rétine.
La bougresse était là, entouré de partisans portant autour du coup leur jersey rose et s'apprêtant à me tracter jusqu'à ce que conviction s'en suive... Je restais coi...
Vous pensiez vraiment que nous allions vous laisser vous et votre complice risquer de découvrir le pot-au-rose?
D'un geste elle lança à mes trousses son armées d'encartés.
S'en était fini de moi, je commençais à apprécier l'état et les réformes, la loi et les élections, mais comme je ne me décidais pas à partir seul, je sorti de ma poche intérieure mon manuel révolutionnaire que je dégoupillai un sourire vengeur au lèvre.
Ainsi meurt un anarchiste!
A bon électeur salut!
Chronique lue à l'occasion du 7ème festival du Roman Noir de Toulouse dans l'émission Pas Plus Haut Que Le Bord

mercredi 7 octobre 2015

Indépendant ce temps là...

Bonsoir à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Jamais, depuis les guerres de décolonisations qui ont jonché la seconde partie du siècle des lumières artificielles, les velléités d'indépendance n'auront été aussi forte qu'en ce début de siècle d'artifices lumineux. J'en veux pour preuve le cas de l'Écosse qui, il y a peu encore, avait bien failli se séparer à grand fracas de ce consortium d'états que sont le Royaume-Uni et dont la formalisation et les règles sont si alambiquées qu'un distillateur de red label y perdrait son saxon. Et dire que vous vous plaignez de la complexité du mille feuilles administratifs français, des lasagnes institutionnelles de l'Europe et des charlottes aux négociations secrètes à la mode TAFTA. Imaginez-vous un peu que les Scotish eux se coltinent ce genre de tartines de paperasserie, mais servit bouillies avec de la sauce à la mente, pour jouir du privilège de se sustenter à la table de sa majesté, elle est si bête que un et un font dieu, et ce depuis près 1000 ans. Je sais pas vous mais personnellement, après un millénaire de ce genre de régime de démocratie hyper-calorifique, en plus d'une crise de foi en l'état carabinée, j’escompterais moi aussi sinon à plus de sobriété dans le menu imposé qu'au moins pouvoir choisir à la carte la forme de gouvernement que je devrais servir.
Et que dire alors de la Crimée? Rien. On ne peut rien en dire et il ne faut rien en dire. Faites pas les cons hein? Si jamais Poutine ou Porochenko écoutaient! Entre le fascisme Russe et celui d'Ukraine, ce n'est pas seulement mon cœur qui risque de balancer mais bel et bien mon corps entier au bout d'une corde et dans une des geôles des deux tyrans. Et pendant ce temps, qu'advient-il du peuple criméen qui meurent d'envie d'indépendance et tout court, me direz-vous en usant d'un magnifique zeugma? Et bien eux aussi, comme nous l'apprenne Vladimir et Petro à corps et à cris mais on s'en balance!
Quand aux Catalans, et du haut de la finesse de mon analyse politico-autonomiste que vous avez pu vous-même constater, je leur prévois une cata rapide. En effet, la coalition qui souhaite s'extraire du joug du gouvernement Rajoy devra déjà répondre devant la justice espagnole pour justifier de l'impudence de remporter une majorité à l'assemblée locale après avoir commis un délit de désobéissance civil, oui c'est un délit là-bas, en organisant une consultation sur l'indépendance le 9 novembre dernier. Entre parenthèse, Rajoy, en plus d'être une parfaite enflure conservatriste qui conteste les résultats des autres quand ça l'arrange, serait à l'origine d'une incroyable quantité de luxation sévère de langues non hispanique ayant tenté sans échauffement de prononcer son patronyme. Alors c'est assez simple c'est rrra comme dans rrraciste et joy comme dans joyoyoyoye la catalogne va devenir indépendante.
Cela dit, et au risque de passer pour une Cassandre crachant pour se venger de son sort funeste dans la bouche des autres, j'ai bien peur que ce gouvernement local centriste soit aussi impotent à s'émanciper de sa fédération que celui de Tsipras l'était à faire plier les féroces financiers qui continuent d'asservir son peuple.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, un drapeau quel qui soit reste un drapeau, qu'il soit rouge et jaune ou or et rouge, bleu croisé de blanc ou blanc croisé de rouge, ou encore vert à paillette avec le cul de Kim Kardashian dans la colle, aucuns ne méritent qu'on meurt pour lui, qu'on s'en revendique, qu'on le brandisse ou qu'on le brule s'il n'est rien d'autre qu'un symbole idéologique ou qu'une lubie visant à
S alimenter une bisbille de clocher. Aux indépendantistes de faire leur choix mais qu'ils se rassurent d'une chose, tant que subsistera l'état sous toutes ses formes de représentation, leur indépendance ne consistera finalement qu'à tendre vers l'autre joug en voulant se libérer du premier.
À bon électeur, salut!

mercredi 23 septembre 2015

Basses cultures des hautes écoles.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
De toutes les traditions saugrenues et incongrues dont enorgueillissent les chauvins de la pire espèce qui me font tourner en bourrique, de toutes les manifestations grasses de la culture abusivement qualifiée de populaire par leurs défenseurs comme rempart ultime aux censeurs de grivoiserie, de tous les événements glorifiés par leurs participants comme immuables et indissociables d'un franc esprit de corps gaulois propre à définir les dignes héritiers d'Astérix, les chants à boire des neuneux à mention baccalauréenne sont vraisemblablement se qui se fait de plus bas dans les domaines de l'art porcin comme des poubelles lettres. Véritables aveux de boffitude chez les jeunes biens mis, ils égalent sans encombres, ou dépassent sans vergognes, les plus vulgaires rôts convulsifs de Lagaffe dans sa période rap, ou, pour citer une référence un peu plus d'actualité, des plus odorantes perles radiophoniques du pétomane Cauet.
Raciste juste ce qu'il faut, machistes sans équivoques, le fleuron des écoles de commerce et d'ingénieurs rivalisent de performances littéraires et poétiques aussi remarquables que de faire rimer fesse avec baise ou bite avec gigabit, quand il s'agit évidemment d'étudiant en informatique. Le tout est orchestré avec un brio, fort heureusement, inégalable, en chorales beuglées à tue-tête par cinquante ou cent casseroles étripée, et dont les mélodies, le plus souvent calquées sur des marches militaires, feraient s’éclater les tympans de désespoir le premier légionnaire venu.
Mais si seulement l'insulte n'était qu'auditive ou visuelle! C'est qu'en sus de nous briser les oreilles, le sens du rythme et de l'harmonie, cette bande de soudards se ruinent sans classe à coup de mètre de ricard chez Tonton et urinent la lune au clair, et la chibre à l'air, les rivières d’excréments qui font le bonheur des moustiques et des platanes.
Et quand on les interroges, les connards, voilà que les fils de d’huissiers, de médecins et autres notables se défendent de toute vulgarité en prétextant de ne faire que perpétuer une tradition populaire séculaire sensée introniser les nouveaux venus aux us et coutumes de l'élite auto-désignée de la nation.
Populaire mon cul! Ce risible amas de viande saoule légitimerait leur comportement de cloporte par quelques références religieuses si l'église était encore en odeur de sainteté. Et en guise de chansons à boire et de bibines synthétiques, la progéniture du gotha nous réciterait des cantiques et se signerait le fond de la glotte au vin de messe.
C'est qu'il doit être grisant de débarquer comme une bande de chien en rut pour vider les futs de bières et le pastaga bon marché, que des vendeurs de cirrhose peu scrupuleux, mais malins, mettent deux fois l'an à la disposition de ces populaciers d'un soir.
Le pire est que les mêmes, quelques mois plus tard, viendront se plaindre de leurs voisins trop bruyants à leur goût alors qu'eux, les supers, les héros, se doivent de réviser leurs partiels partiaux et que leur patience passive sous leur patio spécial n'est certes pas science spatiale mais qu'ils exigent possible d'être paisible! Et quand viendra pour eux le temps et les moyens d'installer leur cabinet d'expert en expertise de les centre des grandes villes, ils honniront cette jeunesse bruyante et pestilentielle qui affectent leur quiétude et dénature leur belle citée.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, pour fêter dignement cette rentrée j'invite tout ceux qui n'ont pas eu l'insigne honneur de faire partie de la sélection miss et mister haute écoles 2015-2016, de laisser libre court à une saine vendetta en multipliant les soirées murges sous les fenêtres de l'INSA, à déposer régulièrement des galettes sur le péron de la Toulouse Business School, à gueuler l'international, le chant des partisans, ou tout autre hymne révolutionnaire dans les rues et les quartiers hébergeant les écoles prépas pour apprendre une bonne fois aux bourgeois et à leur engeance comment le peuple fait la fête le soir de la révolution!
À bon électeur, salut!

jeudi 17 septembre 2015

En goguette #9 : Le blingbling démocratique.

Bonjour à tous!

Cette goguette sur l'air du Pudding à l'arsenic, composé par Gérard Calvi pour le film d'animation Astérix et Cléopâtre, célèbre l'élection de Malcom Turnbull au poste de Premier Ministre Australien, le démarrage de la campagne de Donald Trump aux E.U., la victoire de David Cameron en  Angleterre et le futur retour de Nicolas Sarkosy en notre belle province de France!
Chers camarades, je vous offre "Le Blingbling démocratique" :
Orfèvrerie de la cité :
La gourmette Sofitel ?
Moui
Le Macron flamboyant ?
Pas mal
Un Trump de diamant?
Classique
Emir aux pierres rares?
Boof
Haaaa Le blingbling démocratique
Oh ouiiii

De la russie de Poutine
Se fondre à pied par la Chine
Achetez des actions frivoles
Et un petit puits d’pétrole

Ho Ho je vais en prendre deux

Flanquez d’paroles ambiguës
Sur le trop d’impôt perçu
Les budgets qu’on coupe sans fin
Augmentez l’revenu moyen
Noooon !
Ah bon

Polissez l’espace publique
Taillez les aides c’est tactique
Une rolex en pendentif
Que vous paierez plein tarif
Ho ho je vais en mettre trois

Enchâssez le peuple à part
Baguez-les dés qu’ils sont noirs
Faîtes aussi parler la poudre
Et l’assemblée à dissoudre
NOOON!
Ah bon

Dorez votre quinquénat
Décorez quelques soldats
Et si le faste dérange
Gardez les emplois d’Florange
Ho ho j’vais en sauver un seul (le mien)

Plaquez de platine votre lit
D’ambre, de perles et de rubis
Si jamais votre peuple s’affole
Pas d’marriage pour les tafioles
NON… OUIIIII!!!
AaaH, je savais bien que ça marcherait sur les cons

Le blingbling démocratique
Va revenir c’est logique
Car comme votent les imbéciles
Notre pognons dans les îles
FAIT LA LOI!!!!!!
Babudipidoubidaboudoupa...

À bon goguettiers, salut!

mercredi 9 septembre 2015

Championnat mondial de la Démocratie.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Nous aimons tous la démocratie. Enfin, quand je dis tous, j'entends évidemment la majorité d'entre nous qui profitons de sa clémence, de sa douceur et des bienfaits qu'elles nous procurent en autorisant la majorité à représenter les autres. Une étude publiée par Journal of Democraty nous apprend qu'une véritable vague démocratique semble clapoter aux abords des côtes de popularité gouvernementales puisque, d'après elle, le régime démocratique serait prescrit dans 60% des cas d'étatiques triple A.
Youpi!
Fermons une bonne fois pour toute la parenthèse de cette période sombre, mais, fort heureusement, relativement courte de l'histoire de l'humanité où l'homme était un loup pour l'homme et embrassons d'une suave étreinte ce monde sans guerre, sans misère ni colère populaire que nous promet pour un avenir proche le système de gouvernance par procuration suffragère inventé par une bande de vieux barbus vivant le plus clair de leur temps la bite à l'air ou occasionnellement dans l'imberbe gosier de leurs disciples. Car si la majorité des peuples de notre grain de poussière stellaire ont adopté ce mode d'état, et, qu'en vertu de ses propres principes, la majorité suffit à déterminer un ensemble, alors nous pouvons affirmer sans aucune polémique et demi ni patibulaire plutôt dingo, et si tu ne comprends pas dit :"C'nest pas grave.", que la planète entière est démocrate!
Ben voilà, la messe est dite, rien à ajouter, un café, l'addition et patientons les bras croisés de prétextes que la grande démocratie debout, assis, debout, couché, roule en boule, fais la belle, donne la pa-patte, signe TAFTA, c'est bien, qu'elle déferle sur monde comme un caca mais aïe mais aïe de libertés indiscutables illuminant les peuples et de justice aveugle à bord d'un camion de migrants à deux vitesses les guidant de leur gré à moitié vide ou à moitié plein.
Mais j'entends déjà la cohorte des cocos concons, des jolis écolos nient de vacance et les anar nanarnanère me tancer de retourner ma veste encore plus rapidement que le transformiste opportuniste de la chanson éponyme de Dutron, au point de me montrer de quel bois ils se chauffent. Les premiers réfuterons le terme "démocratie" pour qualifier l'organisation étatique de l'Inde ou de l'Ukraine pourtant inclus dans les 60% de l'étude en question. Les seconds renchérirons à gorge déployée que l'entreprise capitaliste est la négation même du pouvoir au peuple et ne revendiquerons qu'un pouvoir direct seul à même de sauver la planète et ses habitants. Qu'en aux derniers, non content de ne pas être d'accord avec les autres, fustigerons l'idée même de représentation avant de brandir leur drapeau de félin rouge et noir en scandant l’international sur l'air de la marseillaise car ces sauvages inconscients ne respecte décidément rien.
Et moi je leur répondrais que leur idéaux de sales jeunes poilus et provocateurs j'veux pas de ça chez moi, que moi aussi j'ai eu des idées mais qu'il faut apprendre à être pragmatique, que c'est le seul système qui vaille preuve en est il est majoritaire même si je ne sais pas vraiment de quel système je parle, que si leurs idées étaient si réelles elles ne représenteraient pas qu'une minorité aussi légitime que celle de leur compagnon des autres extrêmes, bref que la démocratie qu'ils l'aiment ou qu'ils la quittent comme l'univers entier semble l'avoir accepter par progrès ou à force.
Toujours est-il qu'en ce qui me contraint mais ça n'arnache que moi, je n'ai l'impression de me sentir en pleine possession de mes moyens d'actions uniquement sitôt que j'accepte qu'un représentant se charge d'agir pour moi.
À ces mots le corps électoral ne se senti plus de joie. Et pour montrer qu'il a le choix il ouvre un large bec, et laisse tomber sa voix.
Le connard s'en saisit et dit "Mon bon idiot, apprenez que tout électeur vis au dépend de celui pour qui il vote"
Cette immorale vaut bien d'en faire un fromage mon pote.
À bon électeur salut.

mercredi 2 septembre 2015

En goguette #8 : Gattaz et le travail.

Bonjour à tous!
Je n'ai pas eu le loisir de terminer ma chronique hebdomadaire à cause d'un manque de batterie sur mon téléphone, et blablabla excuses minables et autres conneries...
Bref, je vous laisse pas en plan et vous propose une dernière goguette qui n'avait pas encore été diffusée sur ce blog à propos de notre cher Gattaz sur l'air du Jazz et la java de Claude Nougaro.


 
REFRAIN :
Quand Gattaz est, Quand Gattaz est là
Le travail s’en, le travail s’en va
Il y a des dollars à s’faire grâce à la hausse du
Gaz pour que Gattaz ne travaille pas
Chaque année un peu plus, y a la crise qui s’installe
Alors la mains sur l’coeur, les patrons s’font la malle
Leurs grosses fesses bataillent contre les petits revenus
et refusent que la lois soit dicté par la rue

REFRAIN

Quand les coupes béantes au nom d’l’économie
Vendent du rêve libéral à toute la patrie
Droite et gauche disent Bravo et les opportunistes
Comme Gattaz nous engeule, nous traitant de fumiste

REFRAIN

Parisot et Gattaz, c’est du pareil au même
L’un bouffe à la bastille et l’autre chie sur Harlem
Parisot et Gattaz dans le fond c’est tout commence
Tout les deux répondent amen lorsque Valls dit Go rom

REFRAIN

Gattaz et ses copains ça va pas pouvoir l’faire
De leur autocratie j’aimerais bien m’extraire
Je donne à Gattaz mon pied au cul pour ses impôts
Et le travail de ma main ne lui fera pas de cadeau (bis)

À bon goguettier , salut!

lundi 31 août 2015

Le travail est un sport collectif - Conférence Gesticulée - Christophe Abramovski

Bonjour à tous!
Afin de recommencer une année de réalisation/montage avec les copains Pas Plus Haut Que Le Bord, il me semblait essentiel de terminer ce que j'avais entamé l'année précédente. Et quel meilleur thème aborder en ce retour de congés estivaux que celui du travail. Christophe Abramovsky, que vous reconnaîtrez peut-être comme étant le chef/animateur de l'émission sus-cité, m'a permis de filmer sa conférence gesticulée sur l'importance de la collectivisation dans le monde du travail.

Cette conférence à été tournée au Bijou en Mars 2015 et devrait vous éclaircir les idées sur ce qu'est la souffrance au travail et comment le patronat réussi le tour de force de transformer cela en une maladie. Je vous invite donc à voir cette conférence, à la partager et à laisser quantité de commentaires pour discuter cette question car, comme le dit le titre, nous sommes tous concernés collectivement par cette question.

À bon travailleur, salut!

dimanche 30 août 2015

En Goguette #7 : Je vire les Roms. Festival de goguettes de Anères.

Bonjour à tous!
La semaine de boulot est enfin terminée et il me restait un fond de tiroir de  la semaine dernière à Anères donc voici que voilà. Celle-ci se chante sur l'air de "Je vends des robes" de Nino Ferrer et raconte le plan de Manuel Valls pour conquérir l'Élysée depuis sa forteresse de Matignon.


Je vire les Roms,
Les Lybiens et les Kurdes, parents, enfants,
De toutes les religions,
Avec ou sans raisons, 
Je les fous en prison
D'la pire espèce ou en charter pour l'Afrique.

Du soir à l'aube,
à Calais, Vintimille je fais la loi
Pour plaire à l'opinion,
Contre l'immigration,
De ceux qui porte des noms
D'la pire espèce et justifier ma politique

Si j'aurais pu, j'aurais aimé, déjà faire campagne, déjà faire campagne
Si j'aurais pu, j'aurais aimé, déjà faire campagne pour l'Élysée

Avec des fanions à foison, des tensions, foutre les jetons
À nos voisins, aux crétins, aux martiens inopportuns
À l'usure, je carbure, j'assure ma candidature
Grâce au poulets, aux mémés effrayés MAIS

Hollande veut'l'job,
Même si dans le parti la base gronde
Les gauchos n'sont pas prêts,
À laisser y aller
Et tous ces encartés
D'la pire espèce s'opposent à mon ordre étatique

Du coup j'dérobe
Les idées de Sarko des grands patrons
Mais en faisant attention
À c'que mes ambitions
N'éveillent pas les soupsons
D'la pire espèce au Président d'la République

Si j'aurais pu, j'aurais aimé, déjà faire campagne, déjà faire campagne
Si j'aurais pu, j'aurais aimé, déjà faire campagne pour l'Élysée

En récoltant des dons de Macron, des Bourbons, des franc-maçons
Des pépettes par brouette, je raquette pour ma conquête
Je torpille les bisbilles, embastille les jonquilles
J'fais l'malin à Pékin avec Sapin ce vieux gredin
Je déterre les affaires financières d'mes adversaires
J'escarmouche de cartouches les paluches des duduches
Pas facile d'être crédible quand t'es élu par des débiles
Et j'enrage des sondages des ménages des déballages
Avec des fanions à foison, des tensions, foutre les jetons
À nos voisins, aux crétins, aux martiens inopportuns
À l'usure, je carbure, j'assure ma candidature
Grâce au poulets, aux mémés, aux pépés effrayés...
 
À bon goguettier, salut !

lundi 24 août 2015

En goguette #6 : Se passer d'état. Festival de goguette d'Anères


Bonjour à tous.
Quelle fin de semaine mes chers camarades, quelle fin de semaine aneresienne, quel gentilé extraordinaire!
Personnellement je m'y suis régalé la plume et l'estomac tant la nourriture et les goguettes étaient bonnes respectivement dans nos plats et sur scène. Y avait même, fait rare, des anars!

Sur l'air de Pas assez de toi de La Mano Negra.


J'ai comme envie de détourner le gaz
Comme envie d'faire sauter Matignon
Comme envie d'écarter comme ça
Cette idée de la France qui ne me suffit pas
Je peux très bien me passer d'état

J'ai comme envie d'faire une coupure
Comme la fin des legislature
Comme envie d'écarter comme ça
Cette idée de la France qui ne me convient pas
Je peux très bien me passer d'état

J'ai comme envie d'un P.33
Pour pouvoir perforer François
Comme envie d'briser une bonne fois
Comme envie d'écarter comme ça
Cette idée de la France que n'supporte pas
Je peux très bien me passer d'état

J'ai comme envie de Bakounine
Comme on en lisait autrefois
J'ai comme envie de Koprotkine
Et qu'ça s'passe partout à la fois
Je peux très bien me passer d'état

A bon goguettier, salut!

samedi 22 août 2015

En goguette #5 : la Troïka. Festival de goguettes de Anères

Bonjour à tous.
En direct, presque pas différé de Anères je vous présente, dans la rubrique "goguette écrite en une après-midi en plein cagnard avec un peu trop de bière dedans le monsieur qui l'a écrite" rubrique far des goguettes aneresiennes, qu'il est gentil ce gentilé, sur l'air de la Carioca, qui était déjà une goguette puisque parodique (mon pieux inception de goguette...), la Troïka!


Si tu veux rembourser la Troïka
Il faudra convaincre Angela
Junker, Draghi et Lagarde
Qui vont t’apprendre à mettre au pas

Tous les gauchos de Siriza
Qui n’font qu’endetter leur état
Ils feront moins les fiers-à-bras
Quand ils ne feront plus que ça

YOUPI rembourser la Troïka
Pour bien que tout l’monde file droit
YOUPI Avec la Troïka
Tant pis s’il faut dire à nos finances au revoir

Maintenant qu’tu rembourses la Troïka
Si tu galères ne t’en fais pas
Un plan d’aide tu négocieras
Ou au pire tu démissionneras

Dés l’ouverture des marchés
La Troïka fait s’effondrer
La confiance que l’on t’portera
La prochaine fois qu’tu lui empruntera

YOUPI emprunte à la Troïka
Pour lui rembourser s’qu’tu dois
OH OUI YOUPI rembourse à la Troïka
Et tant pis s’il faut dire à tes finances
Au revoir.

À bon gogettier, salut!

mercredi 19 août 2015

Des Goguettes en vidéo, et bientôt à Anères!

Salut à tous!
Chronique spéciale goguette aujourd'hui, non pas que j'en ai écrite une mais que je m'apprête à  le faire au Festival International de la Goguette de Anères ce Vendredi 21 Août avec tout les copains de Ta mère la goguette.
Pour fêter ça, et comme je viens de rattraper mon retard de vidéaste amateur, j'ai commencé à diffuser depuis le début de la semaine les dernières goguettes de la saison que nous avions filmé avec le frangin au café Chez ta mère comme d'habitude.
Pour le festival, je vous invite à vous rendre sur le facebook du café du village et à poser vos questions mais a priori pas besoin de réserver sauf peu-être si vous voulez manger sur place.
Enfin sachez que l'atelier d'écriture débute dans l'après midi et que pour ma part je viendrais avec ma guitare, mon dictionnaire de rimes et ma mauvaise foi habituelle.
Au plaisir de vous y voir,
A bon goguettier, salut!

lundi 17 août 2015

Montrer pate blanche à la Retirada.

Bonjours à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Il est des moments où la plume chatouille tellement le poil qui s'érige dans la paume de ma main que je crains que mes mauvais caractères ASCII dévalent en roue libre sur la pente de ma colère noire sans que je puisse en refréner la course. Ce que je m’apprête à décrire ne sera donc, pour certains, qu'un cri d'indignation bien vain compte-tenu des circonstances actuelles. Les mêmes me reprocheront, à n'en pas douter, de chercher la petite bête et, de ce fait, m'adjoindrons que je ne m'étonne pas si d'aventure j'en prenais une grosse en pleine face.
Si je prends tant de précautions avant de narrer ma pathétique mésaventure, ce n'est que pour mieux inviter les fâcheux de tous poils et toutes obédiences politiques, qui tremblent dans leur caleçon sitôt qu'un maghrébin leur demande l'heure, ou qui se réjouissent des check-points installés sur les bords de Garonne ou de Seine en prétextant une insécurité grandissante, en les invitant, donc, à passer leur chemin et, s'ils persistent à vouloir parcourir ces quelques lignes pour s'autoriser à se fendre de commentaires autoritaires ou Orweliens à propos de sang impur qui devrait abreuver tel ou tel sillon, qu'ils s'en dispensent, ou mieux, qu'ils continuent de le faire sur le facebook de Libé, du Monde ou de Rue89 où ils ont vraisemblablement leurs habitudes.
C'est bon? Nous voilà entre personnes raisonnables autant qu'ils soient permis de l'espérer? Bien!
Laisser moi donc vous raconter celle du quai de la Retirada, aussi appelé de l'Exil Républicain Espagnol, et des espaces publics privatisés pour le plus grand plaisir d'organisateurs d'événementiels et de quelques citadins voulant goûter aux joies de s'allonger dans l'herbe verte sur des transats. Ceux qui me lisent, m'écoutent et me voient régulièrement, outre le fait qu'ils devraient se faire soigner rapidement, connaissent déjà mon aversion particulière pour Toulouse Plage.
Et ben laisser moi vous dire qu'avec le coup qu'un zélé salarié d'une entreprise supposée assurer la sécurité des lieux publiques en ces périodes estivales m'a fait subir il y a peu, mon avis sur la question n'est pas prêt de s'édulcorer.
Après avoir acquit l'autorisation de jouir des espaces plus si verts que ça avec quelques amis musiciens il y a 2 ans à peine, par le biais de l'association Bordamus, j'ai pris l'habitude de me rendre, guitare sur les épaules et partitions dans le sac, parce que Baden Powel ne s'apprend pas aussi facilement que la Grosse bite à Dudule, à un endroit bien connu des habitués de la ville rose intitulé la prairie des filtres. Sans alcool la fête estplus folle et j'avoue perdre le goût des bières chaudes en plein cagnard parce que la vieillesse est un naufrage et que j'ai bien assez noyé mes problèmes dans la liqueur à rire quand d'autres l'ont à pleurer.
Bref, sans problème ni en allant ni en venant, je propose généralement au préposé général de bien vouloir tâter mon sac plutôt que de l'ouvrir car je ne vide ce dernier que lorsque la déprime ou la police m'y oblige. Ainsi, je me dirigai le cœur léger et la tête encore pleine des bossas nouvelles et sambas tristes de l'après midi et me dit : "Tiens, je passerais bien par le quai de la Retirada pour profiter de la fraîcheur du soir en bord de Garonne afin de prolonger l'un des rares moment de quiétude que m'offre une vie tumultueuse de saltimbanque/cadre d'entreprise".
C'était sans compter sur la rudesse de mon adversaire qui, en me voyant arriver, débonnaire et mal sapé, m'interpella de son "Ouvrez votre sac s'il vous plaît" fort peu en adéquation avec mon état d'esprit.
Pris d'une furieuse envie de l'ignorer et de passer mon chemin malgré tout, je me ravise en préférant lui expliquer que je ne comptais nullement m'attarder sur le quai mais simplement longer ce dernier, et que, s'il le souhaitait, il pouvait procéder à la palpation du dit sac, comme ses collègues plus tôt dans l'après midi avait bien voulu s'en accommoder eu égard à ma pudeur.
Le mercenaire de la tranquillité des riverains, plutôt que de s'exécuter et de me laisser parcourir les trois cent cinquante mètres qui nous séparaient du check-point suivant, me lança un glacial : "Si vous n'ouvrez pas votre sac je ne vous laisse pas passer" avant de s'enquérir d'un autre passant qui s'exécuta sans rechigner à son injonction de voyeur assermenté.
Je tenta alors de parlementer avec l'agent en essayant, d'une part, de lui décrire le contenu du sac tout en lui proposant une nouvelle fois de le manipuler à sa guise sans lui permettre d'y fourrer les mains et, d'autre part, en lui rappelant qu'il s'agissait d'un espace public et à moins qu'il ne me montra un badge de policier, je refuserais de lui ouvrir ma bourse.
S'en suivi une conversation houleuse durant laquelle il me menaça de faire appel à la police si j'osais franchir la ligne imaginaire qui me séparait de l'intérieur de l'enceinte sécurisée, ce qu'il ne fit pas, malgré mon insistance à faire constater mon droit de circulation et ma volonté de coopération dans la limite de ma vie privée.
C'est alors que deux tristes corbeaux, par l'odeur du scandal alléchés, me firent un fromage et tentèrent de se saisir de mon précieux, après m'avoir invectiver à propos de Charlie Hebdo et de la sacro-sainte sécurité de tous, que mon bagage secret risquait de mettre dramatiquement en péril.
L'un d'eux, se prétendant du métier, s'approcha si près que je cru qu'il allait me proposer un tango, même si m'est avis que c'était d'une tout autre danse qu'il souhaitait m'entretenir. Je repoussa ses avances d'un ton ferme en essayant de faire preuve de la plus grande diplomatie pour terminer ma démonstration avec le détenteur privatif de la force public. Ce dernier coupa court et me menaça cette fois de faire usage de son spray lacrymal si je ne dégageai pas le lieu. J’éclatai d'un rire nerveux et m'offusquai de cet ultimatum à qui voulait l'entendre.
Deux jeunes techniciens de Toulouse Plage, présents durant toute la scène, installaient quelques panneaux. Je me dirigeais vers eux en espérant avoir de leur part, sinon un soutien, tout du moins le numéro d'un responsable pour parvenir à comprendre en quoi mon attitude m'interdisait de me balader dans un espace public.
Me signifiant qu'il n'avait pas une telle information en leur possession, je leur demandai leur prénom au cas où le pathétique spectacle en viendrait à dégénérer ce qu'ils me refusèrent en tournant les talons vers leurs pancartes.
Ne voulant pas risquer de me prendre une beigne pour avoir juste voulu profiter de l'air frais, je décida de faire de même et m'en fut, profondément choqué, en subissant dans mon dos les insultes et les invectives des trois sires d'empoigne qui me tenait lieu de cerbère.
Voilà pour cette chronique d'un quai où des révolutionnaires espagnols, il y a plus de 70 ans, ont trouvé refuge après s'être exilés du régime franquiste qui venait de s'instaurer dans leur pays.
Bien sûr, j'aurais pu céder, ne pas emmerder le pauvre gugus qui ne fait que son travail sans se poser de questions, être courtois et poli quand on m'a insulté et menacé. Bref, j'aurais pu me laisser aller comme la plupart d'entre nous, à faire simplement le constat de cette société qui s'encre dans l'autoritarisme abscons et la montée des fanatismes.
Et j'avoue que mon coup d'éclat était un rien désuet et certainement disproportionné par rapport à l'oppression que j'ai cru subir sur le moment.
Moi qui ne voulais qu'un peu d'air frais pour parachever un week-end de musique et de chants partisans, je n'ai obtenu que frustration et dégoût de ce petit chemin qui sent la noisette et résonne encore des luttes perdues face au fascisme et l'ordre des choses.
A bon électeur, salut!

lundi 3 août 2015

Mes identités nationales - une conférence gesticulées dans tous les sens du terme.

Bonjour à tous!
Une chronique rapide et un peu spéciale pour vous annoncer que j'ai fini il y a peu la conférence gesticulée de mon camarade Pablo Seban sur ses identité nationale. Gesticulée par le conférencier et signée en simultané par deux interprètes en langue des signe Française cette vidéo est une mise à jour de la conférence que Pablo joue depuis quelques années et que je suis depuis à peu près autant.

Si je me permets de faire honteusement de la pub à un projet que j'ai réalisé à l'occasion du festival le Vent se lève à JOB, c'est parce que je souhaite diffusé ces idées de la meilleur manière que je puisse. Pour se faire, et pour les fainéants pour qui une heure trente de vidéo est insupportable (:D) je vous invite à aller voir la playlist en chapitre de la conférence de Pablo ici :

Pour vous faire un très cours résumé de la conf, c'est l'histoire d'identités imposées ou subies, revendiquées ou structurantes qui sont réutilisées par la mécanique raciste pour justifier les inégalités et faire s'assoir la position réactionnaire comme une pratique plus acceptable et évidente que la révolte...
Bref, encore une fois, allez voir, commentez, partagez, dites ce que vous en pensez et surtout, si vous êtes conférencier ou juste que vous avez quelque chose à dire, ma caméra et mon amateurisme est à dispo pour faire parler ceux qui le souhaite dans un esprit de lutte et de révolution! A bon électeur, salut!

mercredi 24 juin 2015

En Goguette #4 : Mentir.

Bonjour à tous!

Cette petite note pour vous annoncer plusieurs choses.

En plus de cette goguette écrite sur l'air de "Maigrir" par Sanseverino, je vous annonce, d'une part, que je serais, ce vendredi, au Point B'Art à Castres avec l'ensemble de l'équipe de Pas Plus Haut Que Le Bord pour un grand cabaret politique et satirique et ce à partir 21h! Avec mon copain Baptiste Plume, nous y jouerons deux goguettes et j'y serais également présent pour tourner toute la soirée.
D'autre part, il se trouve qu'en ce moment mes activités de monteur/tourneur/fraiseur ne se sont jamais aussi bien portées et que je ferais diffusion sur ma chaîne Youtube non pas d'une mais de deux conférences gesticulées! Je vous garde la surprise en ce qui concerne les sujets abordés et l'identité des conférenciers et je vous tiendrais au courant de leur diffusion ici même.
Enfin, avec le même camarade Baptiste Plume on compte monter une petite formation musicale populaire de goguettiers pour faire quelques concerts cet été et participer au festival international de la goguette dont la date et le lieux seront diffusés dés que je les connaitrais :D!
En attendant bonne lecture de texte et/ou interprétation!

Avant je jouais les socialos
J’récoltais les voix des profs et des bobos
Maire de Tulle, quel ennuis sans façon
Pour mon ciel j’ai d’plus hautes ambitions

Mentir, à tout prix,
Devenir franc, Elysée moi comme un seul homme
Méritez mon gouvernement,
Comment, devenir franc sans devenir fourbe
Comment, devenir franc sans devenir fourbe

Je m’enlise, jsuis long à la détente
On pourrait croire que j’roule pour l’CAC 40
Depuis mon palais, je n’me soucis de rien
Grâce à mon exercice il se porte bien

Mentir, à tout prix,
Devenir franc, Elysée moi comme un seul homme
Déprimez mon gouvernement,
Comment, devenir François ? Devenir fourbe !
Comment, devenir François ? Devenir fourbe !

Je suis fiable comme un pédalo
Vaillant et preux comme un Dodo
Franc comme l’était Sarkosy
Triste comme un film de Bernard-Henry Levy
Pour faire peau neuve même un régime
Ne séduis plus l’peuple en déprime
Et Valérie folle de rage
Va m’faire plonger dans les sondages
Comment, devenir franc sans devenir fourbe
Comment, devenir François? Devenir fourbe!

Je coupe toutes les subventions
Je file du pèze à tous les grands patrons
Dans le Limousin, les sans dents l’ont dans le dos
Demain peut-être vous regretterez Sarko

Mentir, à tout prix,
Devenir franc, Elysée moi comme un seul homme
Méprisez mon gouvernement,
Comment, devenir François ? Devenir fourbe !
Comment, devenir François ? Devenir fourbe !

A bon électeur, salut!

mercredi 17 juin 2015

Si Jaures su, Jaures pas venu.

Bonsoir à tous!
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisant mais n’oublions jamais que la haine aveugle n’est pas sourde.

“Ah ben mon vieux, si j’aurais su, j’aurais pas venu.”
C’est ce qu’aurait pu se dire ce pauvre Rémi Fraisse au moment où cette satanée grenade offensive, aussi appelée shrapnel ou grenade  à fragmentation en des périodes plus sombres et moins édulcorée de notre histoire, c’est ce qu’il aurait pu se dire lorsque cette grenade lui a arraché une grande partie de son sac à dos et de sa colonne vertébrale.
Encore que, étant donné que le pauvre bougre venait à peine de fêter ses 21 étés moins de deux mois avant son assassinat, et que le fameux solécisme, si j’aurais su j’aurais pas venu, prononcé par P’tit Gibus dans l’adaptation cinématographique de 1962 du roman “La guerre des boutons” est absent des deux remakes de 2011 pour des raisons de propriété intellectuelle, il est fort peu probable que le cerveau du trop jeune homme eu la présence d’éclairer ses pensées de cette turlutte ironique avant de s’éteindre dans le néant.
Mais je sens bien que notre auditoire Campusien, Esquilleur, ainsi que Christophe, ont tiqué au mot solécisme. Dis donc, j’en reviens pas de devoir expliquer les bases élémentaires du lexique grammaticale.
Venez vous plaindre après que mes chroniques sont trop remplies et mes phrases alambiquées, alors que le titre de l’émission est Pas plus haut que le bord.
Pour ceux qui n’ont pas wikipédia sur leur intélliphone, et d’après Chateaubriand, c’est vous dire si c’est pas de la merde, ouvrez les guillemets, et fermer vos gueules, “un solécisme est un barbarisme heureux qui reste dans une langue sans la défigurer”. Et là, attention encore! Rien à voir avec une fellation qui termine en éjaculation faciale hein? Bande de pervers!
Bref, si j’aurais parlé de cette phrase en introduction de mon billet se sera parce que, la commission d’enquête parlementaire sur les missions et les modalités du maintien de l’ordre républicain a rendu son rapport le 28 Mai dernier sans que cela ne provoque plus de réactions qu’un pet de mouche n’a d’impact sur le réchauffement climatique.
En substance le rapporteur, Pascal Popelin, ça s’invente pas, nous explique, du haut de sa superbe, que si Rémi aurait pas eu manifesté il serait pas eu été mort.
Au menu des réjouissantes propositions de cette grosse commission merdique, pourtant présidée par le parlementaire Mamère : interdiction administrative de manifester pour toutes personnes suspectées d’être casseurs ou violents sans aucune forme de procès ou d’enquête en prévention d’infractions ; contrôle des informations livrées à la presse et limitation de leur présence pour ne pas entraver les manoeuvres de violence légitime et policière ; maintient de l’utilisation des flashballs dont le nombre de munitions utilisées est pourtant passée de 564 en 2010 à 1566 en 2012 police et gendarmerie confondue ; utilisation de lumières aveuglantes et de diffusion de sons incapacitants pour les dispersions ; augmentation du nombre de véhicules blindés à disposition ; facilitation des condamnations pour les infractions commises lors de manifestations et cetera, c’est atterrant et c’est terrible…
Il est à noté que Mamère, vert de rage, s’est désolidarisé du rapport et a commit, en avant propos de ce dernier, un texte qui remet en question l’ensemble de ces mesures et pointe le manque de solutions apportées pour la protection du droit à manifester.
8 mois et un massacre de Charlie plus tard, la réponse des représentants du peuple au ras le bol, à la contestation, à la crise, la misère, l’incongruité des projets pharaoniques de construction et la révolte qu’ils suscitent est donc claire :
“Si tu voudrais ouvrir ta gueule, tu le ferais à tes risques et périls.”
Toujours est-il qu’en ce qui me consterne, mais ça n’enrage que moi, que les trous de balle qui prônent la non violence et justifient sans cesse leur discours sécuritaire par la fameuse maxime : “si tu n’aurait rien à te reprocher, tu eût ne risquer rien”, que ces déliquescents sociaux-démocrades traîtres se rassurent, l’état se charge d’être violent pour eux!
Il ne me reste qu’à leur souhaiter de crever de cholestérol la gueule ouverte, bien planquer derrière les cars de CRS, qu’ils n’hésitent pas à applaudir des deux mains chaque fois que leurs chiens de gourdes casqués les protège de toutes velléités révolutionnaires ou contestataires.
1984, Brazil, Soleil Vert et  Fahrenheit 451 ne sont finalement que des contes pour enfants quand on constate la réalité crue du monde qui nous entoure, comme un cordon de bleus uniformes.
Enfin, peut-être que j’exagère mais n’oubliez pas l’idée fixe n° 13 :
“Un homme asservi en vaut deux.”

A bon électeur, salut!
lu à Pas Plus Haut Que Le Bord Mardi 16 Juin au Bar l'Esquile et diffusé Mercredi 17 à 18h sur Radio Campus FM 94.0

mercredi 10 juin 2015

Pas Plus Haut Que Le Bord, la première émission de radio pour les sourds!

Bonjour à tous!
Chronique un peu particulière puisqu'au lieu de me répandre en anathème sur tel ou tel sujet, j'aimerais vous présenter un projet qui me tient à coeur et que j'ai réalisé la semaine dernière à l'émission de radio Pas Plus Haut Que Le Bord qui, pour l'occasion, a été traduite en direct par des interprètes en langue des signes.

En effet, et pour la première fois à ma connaissance de l'histoire radiophonique, une bande de rigolos se sont mis en tête de faire de la radio pour les sourds.
Je pourrais vous raconter l'origine du projet, qu'un des chroniqueurs, Chrysostome, est lui-même interprète, que ça fait un moment que, personnellement, je m'intéresse à ces questions de communication avec le peuple sourd, mais là pas le propos.
Je veux juste vous faire part de ce travail, avec ses qualités et ses défauts, et auquel suivra bientôt une conférence gesticulée, intitulée "Mes identités nationales", et filmée également avec des interprètes à l'occasion du Festival le vent se lève à JOB dernier.
Voilà, pas plus de détails ne sont nécessaires à mon sens et, si vous voulez en discuter, les commentaires sont là pour ça :)
A bon électeur, salut!
Aiphix.

mercredi 27 mai 2015

En Goguette #3 : La corruption.

Bonjour à tous.
La dernière soirée de tA MÈRe la goguette au café associatif CHeZ tA MÈRe à Toulouse c'était le Mercredi 20 Mai! Du coup je me suis fendu, en plus de la poire, d'une goguette à propos du changement de nom de l'UMP sur l'air de Les cornichons de l'immense Nino Ferrer.
La soirée a été filmée et sera diffusée dans les semaines à venir (j'ai beaucoup de taff en vidéo en ce moment, un peu de patience :p) Vous pourrez m'y voir en chier des ronds de chapeau pour essayer de coller à la voix du maître.
Enfin, en attendant, bonne lecture et/ou interprétation si vous voulez pousser la chansonnette à l'heure de l'apéro!
A bon goguettier, salut!

Notre parti, décati, en pleine déconfiture
N’en était plus à sa première imposture
Pour faire plus neuf, nouveau nom, qu’on annonce aux journaux
De la radio

La corruption
Idées ringardes
Faux électeurs
Ou Bygmalion
Les fausses factures
Au vide-ordure
Plus d’corruption

Nouveau tarif
Sans que capote
Les adhésions
Les élections
Pour faire plus peur
Encore qu’hier
Aux cornichons

Nous on avait rien branlé, c’est Nico qu’a tout fait
Il a même twitter trois jours sans s’arrêter
Pour qu’l’effet bœuf du nouveau nom monopolise les journaux
De la radio

Logo étroit
Et marseillaise
Emblème d’état
Et confusion
Dans l’but avoué
D’faire oublier
La corruption

Mais quand on a déposé le nouveau nom du parti
C’est avec virulence qu’il fut accueilli
Du coup on bluff, et le patron va dans tous les journaux
et les radios

Il va ramer
Pour dire que la raison
Du changement du blase
N’a rien avoir avec la corruption
Avec les faux électeurs
Ses idées ringardes, les élections
Ses vacances sur un yacht
Et puis ses affaires de corruption

mercredi 20 mai 2015

À l'eau to loose.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.

«Qui a peur du grand méchant loup, c'est pas nous, c'est pas nous. Qui a peur du grand méchant loup, c'est pas nous, du tout!»
Voilà en substance la réponse de la majorité des toulousains quand on leur parle de leur maire et de ses pratiques plus que discutables, voir carrément fascisantes, en matière de politique de sécurité haut les mains peau de lapin, pan pan, t'es mort.
Bien protégés derrière leur maisonnette faite de briques et de roques, les rois petits cochons de la ville rose chantent à tue tête de turc et à qui veut l'entendre la comptine provocante envers le loup totalitaire. Ce dernier, échaudé par les expériences désastreuses de ses ancêtres, ne passera pas par la cheminée de peur de finir en bouillie canine sous quelques molaires porcines. Il ne s'épuisera pas non plus à souffler, souffler et souffler son haleine de verve pour expulser de chez eux les moins roses des gorets. Oh que non ! Ce loup là est un malin. C'est les habitants eux-mêmes qui l'invitent chez eux chaque fois qu'ils décrochent leur téléphone rose pour dénoncer leurs voisins.
L'office de la tranquillité, bureau des complaintes anonymes, jadis instauré par le non regretté Cohen, n'est plus et s'est fait remplacer sur ordre du regrettable Moudenc par Allo Toulouse, sévices publiques similaires des délations non nominatives proposant au bon peuple tout looseur l'opportunité de convoquer chez des voisins trop bruyant et/ou mal odorant la brigade d'intervention en moto qui n’est finalement qu’une sorte de CHiPs à la française, mais sans le sourire enjôleur et le teint hâlé d'Erik Estrada.
Dans les prérogatives de cette toute nouvelle police morale des incivilités, on compte : la lutte contre les tags et les nuisances en tout genre, l'enlèvement des encombrants et des véhicules abandonnés ou mal stationnés, la capture ou l'élimination les animaux errants et insectes nuisibles, et, la cerise sur le clafouti à l'acérola, je vous jure que j'invente rien, la surveillance de votre domicile si vous souhaitez visiter votre villa aux Maldives ou votre chalet au Val d'Isère.
Enfin, il n'est pas impossible que j'extrapole. Peut-être que la maréchaussée est prête à faire le pet devant tous les appartements HML et les tous les squats associatifs de la communauté de commune. Remarque, ça permettrait d'expliquer la présence quasi systématique des cars de CRS dans les quartiers populaires sitôt qu'une bande de jeunes d'origine pas d'ici s'y réunissent à plus de un.
Paul, un petit cochon grabataire s'inquiète de voir son beau mur de briques salopé des graffitis. Ces derniers furent probablement laissés par les manifestations antipatriotiques se plaignant, sans aucunes raisons apparentes, de l'usage pourtant nécessaire de la force à l'encontre de ses mal-peignés mal-rasés malotrus qui empêche les honnêtes travailleurs du chantier de la rivière de raser les arbres qui gâchent la forêt de béton qu'annonce la construction imminente du barrage.
Il se saisit, avec tout son émoi parkinsonien, de son téléphone vengeur et compose le numéro figurant dans la gazette du bois joli dont son maire, monsieur Loup D'enc, est le rédacteur en chef, l'éditeur en chef, le maquettiste en chef, le chef du service politique, le pigiste, le distributeur, le propriétaire et le principal lecteur.
À l'autre bout du fil, la voix préenregistrée de monsieur Loup D'enc débite un message d'accueil afin d'orienter les usagers vers le service adéquat:
"Bonjour cher administré de la commune du grand bois joli et bienvenue sur le service public de délation anonyme des incivilités bolchéviques.
Vous souhaitez..."
Pause de deux secondes pour bien laisser le temps aux destinataires du message de se préparer à sa réception.
"Dénoncer votre voisin ou tout autre animal sauvage pour nuisance à l'encontre de la tranquillité de votre être intérieur ou extérieur, tapez un.
-Dénoncer votre collègue pour propos injurieux envers la police, la France, le concept d'entreprise seule créatrice de richesse ou pire, notre chère mairie et donc par ricochet notre maire adoré, tapez deux.
-Rapporter une incivilité odieuse défigurant la nature paisible et flamboyante de notre glorieuse cité, tag, mendiant, fille de peu de vertu ou voiture mal garée, tapez trois.
-Faire appel à notre service de protection de domicile principal durant votre visite de domicile secondaire, tapez votre numéro de carte de crédit."
Tout juste avant d'atteindre le cadrant rotatif de son appareil pour sélectionner sa réponse et par acquis de conscience, Paul, le porc si niais, ajusta ses lunettes double foyers pour découvrir que le mur de son logis n'était souillé d'aucune complainte à caractère gauchisant mais d'un sympathique soutient aux idées de sa jeunesse lorsqu'il participait encore à l'OAS.
Et c'est le cœur empli de nostalgie de ses années perdues que le vieil ongulé raccrocha le combiné en se persuadant que cette élan de vertueuse expression ne méritait pas l'emploi des forces de l'ordre, que les déranger pour si peu ne serait pas très civique et risquerait de l'exposer lui à une contre enquête bien compréhensible.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, je ne parviens pas à me convaincre de la capacité de nos sociétés à s'interdire de basculer dans une nostalgie de l'ordre, d'un temps où l'on pouvait proposer, pour résoudre les questions de la pauvreté, de la délinquance et de la lutte des classes, une criminalisation, pure et simple, des pauvres et de la misère, comme le préconisait Milton Friedman dans les années 30 ainsi que tous les actuels adeptes ineptes de l'école de Chicago.
Quel rapport avec notre vieux loup de maire et sa nouvelle BIT (Brigade d'Intervention Toulousaine) me diriez-vous?
Et bien depuis que les quartiers populaires des centres des grandes villes se sont vu anoblir de la présence toujours plus importante de CSP ++,  l'intolérance envers la plèbe est devenue le fer de lance des politiques d'hygiénisme visant à rendre agréable les condos payés rubis sur l’ongle et profitant d'une fenêtre sur cour.
La sûreté de la première couronne s'exprime alors comme un service public indexé sur le revenu des administrés qui en jouissent et ce en totale adéquation avec les mœurs et les coutumes des théories libérales suscitées.
Ainsi les nantis sémillants peuvent en toute quiétude réinvestir leurs quartiers chéris du centre ville et perpétuer la valse des exodes vers les banlieues des populations déjà marginalisée.
Moralité, réfléchissez à deux fois avant de vous répandre à quelque fonctionnaire zélé que ce soit car, se faisant, vous préparez peut-être sans le savoir vos valises pour une vie de cauchemar.
Et n’oubliez pas l’Idée Fixe n°17 :
«Les dictatures poussent en arrosant elles-mêmes de liquidités le jardinier qui les a fait naître.»
À bon électeur, salut.

lu à Pas Plus Haut Que Le Bord Mardi 19 Mai au Festival le vent se lève à JOB
et diffusé Mercredi 20 à 18h sur Radio Campus FM 94.0

mercredi 6 mai 2015

Tisséo, Santiano...

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Juste au moment où j'allais me réjouir de passer une matinée entière à me dorer la pilule auprès de mon arrêt de bus providentiel, voilà que l'un des derniers honnêtes travailleurs au volant de son engin se décide enfin à charrier la main d'œuvre avionique néanmoins furibard d'avoir été tenu d'attendre après lui.
Et oui! La grève des transports c'est chiant.
On pourrait même penser qu'ils n’en ont rien à foutre de moi, pardon je veux dire de nous. Tu parles d'un scandale! La trêve de la pacques a certes permis de profiter d'aller-retours une semaine durant, mais, sitôt les congés épuisés, voilà que les pilotes de la firme prétendant tisser haut le canevas du réseau toulousain de transport en commun, et dont je tairais le nom, se remettent joyeusement en congé sans solde à caractère contestataire.
Heureusement qu'il subsiste encore des citoyens qui dénoncent courageusement la prise d'otage causée par ces feignasses de privilégiés et dont ces usagers sont les innocentes victimes, arrêtez-moi je vais vomir...
Oh les croquants, les fâcheux et les peine-à-jouir, ça ne vous direz pas de la mettre en veilleuse trente secondes?
Comment en ait-on arrivé en moins de quelques décennies à ce que des travailleurs reprochent à d'autres le fait de se bouger le cul pour tous. Parce que, vous pourrez tourner le problème dans toute l'essence que vous voudrez, vous n'arriverez pas à me convaincre que le seul intérêt personnel de quelques chauffeurs puisse fournir le carburant nécessaire à une auto mobilisation de plus d'un mois!
Qui donc s'est intéressé aux revendications des grévistes avant de crier haro sur les ouvriers qui, décidément, font toujours chier le monde sitôt qu'ils osent remettre en question leurs conditions de travail merdiques et leurs salaires misérables.
Car, après leur avoir refusé une augmentation de trois pour cent, et en leur en proposant une de 0,45%, constituant pour les grévistes une perte net de salaire compte tenu de l'augmentation de la CSG, la direction n'a rien trouvé de mieux pour apaiser le conflit que de les attaquer en justice.
Non mais qu'est ce que putain de quoi!
Non content de ne pas informer les usagers de la situation heure par heure des bus en circulation, alors quelle dispose largement des moyens pour le faire, sa majesté la régie refuse la réouverture des négociations certainement afin de mieux concentrer le mécontentement des transportés envers leurs transporteurs dans le but évident d'ajouter d'autant plus de pressions sur les premiers tout en manipulant les second.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, même si la frustration est compréhensible, elle ne justifie en aucun cas la harangue que subissent ceux qui défendent leur travail envers et contre tout. Et enfin, si vous preniez ne serait-ce qu'un peu de temps pour vous informer avant de pester sur des camarades en lutte, vous seriez d'autant plus à même d'apprécier, comme moi, ces longues heures d'attente au soleil et de comprendre un peu mieux les raisons qui vous poussent, jour après jour, à trimer pour ceux qui vous exploitent car
Idée fixe numéro 4 :
« Si le crime ne paie pas, le travail non plus. »
À bon électeur, salut!

mercredi 29 avril 2015

Enseignements du renseignement.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.

Que de grand bruit pour cette loi de surveillance. Que d'offenses et d'offuscations pour pas grand chose. Car, à bien y regarder de plus près, qui donc, à part ceux qui ont vraiment quelque chose à se reprocher, qui peut bien se sentir observé par un quelconque grand frère, dans ce monde numérique où finalement les moutons sont tout à fait capables de se surveiller entre eux.
Toi qui vocifères après cette loi liberticide, ne partages-tu pas des pans entiers de ta vie privée sans même que l'état ou facebook ne te demande rien?
Toi qui crains plus que tout voir poindre la société décrite par le regretté Georges Orwell, ne synchronises-tu pas l'entièreté de tes données entre ton iPhone, ton iPad, ton iMac pour jouir pleinement de la technologie anticonformiste que te fait raquer ta secte à la pomme croqué, et qui te sert à dénoncer les complots judéo-reptiliens?
Toi qui n'a pas passé un seul aller-retour sur les gogues depuis des années sans ton précieux intelliphone, et qui te soulages aussi bien sur céramique signée Jacob et Delafon que sur ta tablette numérique signée Steeve Jobs ou Intel Sempron, laisse-moi te dire que lorsque tu t'acharnes à écraser des friandises, à twitter à ta guise ou à chercher en vain et entre deux plics une formule élégante pour poursuivre cette chronique, tu nous brises les marquises.
C'est un plic c'est un ploc qui me chatouille l'opercule.
Ne vous méprenez pas mes trop chers citoyens cons et pâtissants. Je ne compte nullement railler votre indignation légitime face à ce qui ressemble furieusement à une loi qu'est pas droite, scélérate qui se dilate. Ce serait bien mal venu de ma part car vous savez comme moi que c'est souvent celui qui raille qui l'a dans le train, ainsi que se plaisait à nous le rappeler un certain procureur de la république Desproges française.
En effet, n'allez pas croire un seul instant qu'il faille attendre des lois pour que certaines pratiques soit d'ors et déjà en place.
Ne soyez pas assez naïf pour croire que nos services de renseignements soient assez cons pour nécessiter d'un droit quelconque quand il s'agit de vous connaître mieux que vous-même. Depuis l'ère de l'homo economicus, objectif clair et principe fondateur du néo-libéralisme, celui qui veut conserver un ascendant quelconque sur qui, ou quoi, que ce soit, se doit détenir l'information nécessaire pour faire valoir cet ascendant. De la bourse de Paris au quai d'Orsay en passant par le Palais Bourbon et Matignon, tout ce petit monde s'échange, outre leur femme et des faveurs, dans le feutré des bureaux Louis XVI, une quantité d'information pour maintenir l'ignorance et les secrets d'alcôve que se doit d'entretenir toute bonne démocratie.
Et s'il en va de même pour la somme sur le compte en banque que pour la quantité de bits, rien d'étonnant à ce qu'un état tente d'avoir la plus grosse. Je dis ça, c'est surtout pour rappeler aux adeptes de l'état fort, quelque soit leur bord de l'aile du chapon politique, tout le danger de se focaliser sur tel ou tel effet de manche de nos Dons qui chient de l'amende chiasse.
Car tandis que nous nous écharpons sur les considérations privatives des libertés individuelles de l'homme des penderies (aussi applé homo paternicus) voilà que ce se sont les libertés collectives d'organisation des travailleurs qui se détricotent inlassablement, au rythme de ces coups d'éclat sur lesquels nous nous ruons tête baissée, sans chercher à comprendre, et parce que tel ou tel glandu qui n'y connait pas plus que nous a dit : "c'est caca boudin!"
Et comment ne serait-ce que blâmer le premier connard venu, qui crie ô génie sitôt qu'un imbécile s'indigne avec sang froid sur l'effroyable banalité du monde? C'est qu'il en faut du temps et de l'énergie pour comprendre les mécanismes politiques consistant à agiter la main droite pour mieux frapper sur la gauche. Et c'est ainsi que la loi Rebsamen sur la fusion des délégués du personnel, du comité d'entreprise, d'hygiène et des conditions de travail sera votée dans l'indifférence générale et le mépris des acquis sociaux.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, si la sécurité, dont tant d'entre nous admettons volontiers vouloir jouir ou assurer pour d'autres, restera le principal élément de contrôle normatif d'une société permettant la liberté des humains à ne penser qu'à leur culte plutôt qu'à leur lutte, alors il ne faudra pas s'attendre à autre chose qu'au cynisme et à l'absurdité des lois renforçant le repli sur soit, l'ignorance et l'ironie be good. Et avec ironie, on peut parler humour. Et l'humour est l'énergie du désespoir.
Or comme l'ont prouvé les camarades de France Inter et de Tisséo, ces dernières semaines :
Idée fixe numéro un,
« L'énergie du désespoir est une énergie renouvelable. »
À bon électeur salut!

mercredi 15 avril 2015

En Goguette #2 : La p'tite loi de Macron.

Bonjour à tous.
Ce soir on Goguette à Toulouse, au café Chez ta mère à partir de 20h!
Pour vous faire patienter avant la prochaine chronique voici un des textes que j'ai écrit pour ce soir net qui est à chanter sur l'air de "La maman des poissons" de Bobby Lapointe!
Tous en cœur!
Si l'on ne voit pas pleurer les patrons qui nous la mettent profonde
Ce que jamais lorsqu'il détourne des fonds la justice ne les gronde
Quand il s'agit de nous pourrir la vie et de sucrer nos retraites
Ou de cacher tous leurs bien mal acquis elle reste muette
La p'tite loi de Macron nous prend pour des billes!

Elle veut qu'on bosse du Lundi
Au dimanche sans que l'on déprime
Qu'tu trimes même si t'as pas envie
Et si t'as trimé touche des primes

La p'tite Loi de Macron elle a l'air toute con
On ne la verra jamais juger les édiles
Le salarié moyen va y perdre ses billes
pour qu'en guise de festin il bouffe du citron
La p'tite loi de Macron nous prend pour des billes!

Elle va t'aidé à mettre au vert
L'épargne de tes économies
Que tu toucheras sans ennuis
Sitôt que tu seras mis en bière

La p'tite Loi de Macron elle a l'air toute con
On ne la verra jamais juger les édiles
Le salarié moyen va y perdre ses billes
pour qu'en guise de festin il bouffe du citron
La p'tite loi de Macron nous prend pour des billes!

Il jure le petit Maqueron
Qu'il est de gauche et qu'rien n'l'empêche
D'passer sa loi sans âme d'son
Banc de ministre de la fraîche.

La p'tite Loi de Macron elle a l'air toute con
On ne la verra jamais juger les édiles
Le salarié moyen va y perdre ses billes
pour qu'en guise de festin il bouffe du citron
La p'tite loi de Macron nous prend pour des billes!

Quelle que chose me dit qu'on a filé
Notre frelaté raie publique
A l'harangue d'huile économique
Et qu'on va finir par se noyer

Si l'on ne voit pas pleurer les patrons qui nous la mettent profonde
Ce que jamais lorsqu'il détourne des fonds la justice ne les gronde
Quand il s'agit de nous pourrir la vie et de sucrer nos retraites
Ou de cacher tous leurs bien mal acquis elle reste muette
La p'tite loi de Macron nous prend pour des billes!
A bon électeur, salut!

mercredi 25 mars 2015

Le sommeil à rendez-vous avec les urnes.

Bonsoir à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.

Alors que l'horlogerie céleste se plaît à nous rappeler que, par une extraordinaire coïncidence de rapport de distances, de rayons et d'orbites de trois des objets la composant, nous vivrions bel et bien à un espace temps de notre univers particulièrement particulier.
Or il me semble essentiel de faire remarquer que ce phénomène occulte le fait que des endroits particulièrement particuliers dans l'univers il en existe probablement une infinité moins un et que, par conséquent, même si nous avons la chance de nous faire obstruer le phare atomique tous les 4 ou 5 ans par l'arrière train lunaire, il n'en reste pas moins que notre bout de caillou ferreux abritant, en tout cas jusqu'a ce que l'espèce humaine en est décidé autrement, une forme de vie potentiellement intelligente, notre satellite qui nous fait grandement des marrées au car de Tour à Brest, et notre resplendissant soleil, source de tout ce qui existe de remuant et respirant ici bas, ne sont qu'un caillou, qu'un satellite, qu'un soleil parmi les milliers de milliard de milliard de milliard d'autres astres qui composent, selon les sondages 5%, de l'univers observable.
Et l'astre, et l'astre, mille milliard de milliard de milliard de fois et l'astre, les éclipses ne se contentent pas de se dérouler au propre dans l'espace vide sanitaire de nos vicinités stellaire.
C'est vrai! Regarde donc stellaire con !
Quand la mise en examen et la levée de l'immunité parlementaire de Patrick Balkany, qui n'est finalement rien qu'un autre tricard de trou de bal qu'a nié, quand le calvaire de bière de saint Patrick nous masque bien malgré lui le doublement de la durée d'indemnisation en cas de défaite électorale qu'ont eux-mêmes voter les parlementaires à l'unanimité et en toute impunité.
Quand une élection qui, dés le départ, te mens à la face  et te fais croire que les candidats savent pour quelle boulot ils postulent ; alors qu'une proposition de loi visant l'abrogation de la réforme des collectivités territoriales déposée par la dérive des incontinents sénatoriaux en 2011 a été adopté en deuxième lecture par les désassemblés nationaux en 2012 avant de revenir sur le tapis en 2013 par la grâce du valseur à castagnettes catalanes pour modifier le calendrier électoral, mais sans vraiment déterminer le périmètre d'action de ces nouveaux élus.
Sans compter qu'avec la victoire annoncée de la grosse fille a son fafaf, une fois le dépouillage effectué et le soulagement de voir, sur la première place du podium, les racistes républicains, suivis des racistes socio démocrates eux-mêmes devançant les racistes nationalistes, personne ne remet en question les résultats du PS alors que ces derniers réuniraient une part de ceux d'EELV étant entendu que les deux partis étaient alliés dans certain cantons mais pas dans tous.
Quand un massacre, et oui encore, perpétré par toujours les mêmes frapa-dingues défenseurs sans cervelles de prophètes si omnipotents qu'au lieu de nous éradiquer tous d'un coup de tonnerre voir carrément d'imprimantes préfèrent se venger en utilisant des hommes faillibles et des armes archaïques, nous fait oublier qu'en Tunisie comme au Nigéria,  les restes de notre guerre en Libye, de nos ingérences et de notre post colonialisme pré deuxième-mandat-Sarkoziste, alimentent le terreau des intégrismes religieux qui se nourrissent de la misère abreuvant le sillon de nos manœuvres politiciennes, comme la Lune nous gratifie de sa pénombre chaque fois qu'elle danse la java avec son partenaire flamboyant.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, nous ne devrions plus nous laisser  abuser de ces événements prévisibles qui n'ont pas d'autres objectifs que de nous détourner des éléments seuls à même capables de nous faire entendre raison afin de mieux comprendre ce monde de fou.
Et comme on dit au Pic du Midi quand, sans Trenet, le Soleil a rendez-vous avec Lune :
« Quand Marine montre son urne, tout le monde regarde son doigt. »
À bon électeur salut.

lu à Pas Plus Haut Que Le Bord Lundi 23 Mars au Petit London
et diffusé Mercredi 25 à 18h sur Radio Campus FM 94.0

mercredi 18 mars 2015

Demos Crados.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde. Trop chère Démocratie.
Cela fait bien longtemps que je n'avais pas eu de tes nouvelles. Je pensais qu'après nos mésaventures je ne risquais pas de si tôt recevoir quelques délicatesse de ta part.
Et pourtant, depuis un mois maintenant, voilà que tu te remets à m'écrire, à me solliciter, voir même à me faire la cour. Ta carte de vœux électorale est arrivée à bon port mais j'ai peine à croire à l'efficacité de la prose figurant sur cette dernière sensée nous inciter de te côtoyer une fois de plus dans l'isoloir.
Cette délicate attention aurait pu annoncer un nouveau départ pour nous deux. Les cases vierges occupant la place centrale de ce carton d'invitation et la Marianne, vaporeuse, translucide partageant la couverture de la devise trinitaire de notre République sauront-elles me convaincre de te donner une nouvelle chance?
À cette simple idée je fus instantanément saisis d'une madeleine Proustienne en travers de la gorge. Je me revoyais, jeune, nu et beau, me lovant jusqu'à l'école primaire pour y glisser un bulletin comportant je ne sais plus quel nom de présentateur de JT dont la moustache improbable et rassurante me rappelait celle de ma mère. Les glandes!
Tout à ma nostalgie, j'avais jusqu'à oublier les raisons qui me poussaient à m’émouvoir devant cette carte de rationnement d'expression suffragère. Toujours envoûté par cet éclair de derrière (littéralement flash back), j’eus un geste de recul quand le souvenir fugace des souffrances que cette relation m'infligea naguère s'imposa à moi.
Je te le dis, Démo, ma belle, ma grande, tu m'as trompé. D'abord avec ce truand de Chirac pour qui tu m'as obligé à voter pour faire barrage à la bête immonde que tu places désormais en tête des intentions de vote. Puis avec le nabot priapique surexcité qui a au moins visiblement satisfait tes pulsions sado maso. Et enfin, comme pour me punir d'avoir cru à un grand soir du Mélenchon alléchant, tu m'as cocufier en pédalo avec le Valls en deux temps politiques, trois mouvements réactionnaires sans oublier, oh rage, oh désespoir, et ce fromage de Hollange.
Le franc n'étant qu'un lointain souvenir, je vais être euro avec toi, j'ai rencontré quelqu'un.
À bien des égards elle me rappelle toi quand tu étais plus jeune, quand tu osais tout, avant d'être à la mode, et c'est paradoxal parce que, vois-tu, elle plus vieille que toi.
Elle te ressemble, c'est indéniable, elle pourrait même s’accommoder de ta république si tu ne la haïssais pas à un tel point. Elle aussi m'invite à voter mais sans me déposséder de mon action comme tu sembles systématiquement le faire avec tes modes de représentation abscons et obscurs.
Elle est simple et cherche non pas comme toi à apporter le bonheur au peuple mais le doter des armes nécessaires pour se défendre de toi, de ton père l'état et de ta mère la monarchie.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne mais ça n'enrage que moi, sache qu'il n'est plus nécessaire de t'embarrasser à gaspiller de l'encre chaque fois que tu dégotes un nouveau stratagème pour m'attirer dans tes filets.Quand, comme par magie, tu me colles un gus et une gonz pour faire dans l'égalité mais dans le même temps que tu persistes à m'envoyer les photos de tonton Robert et tata Germaine qui revienne de leur escapade avec les dégâts de la Marine. Je te quitte. Allons je ne suis pas bégueule, ma nouvelle amoureuse, Ana Rchia, et moi-même nous te souhaitons de mourir dans la dignité et, si possible, sans champignon atomique dans ton hommelette qui, tout bien considéré, nous brise franchement les œufs.
À bon électeur, salut.

mercredi 4 mars 2015

Qui prend une calotte, tend l'autre fesse.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Que les sadiques et masochistes de tous les donjons ravalent séant tenant leurs libidos car le sujet dont je souhaite battre la croupe est au moins aussi sérieux que l'art du contrepet.<--break->
Vous aurez sans doute compris, lectrices et teurs assidues de l'actu à latter, qu'il sera question dans cette brève de déculottée, de demi livre de viande, d'aller-retour, de correction, de pan-pan cul-cul, de taloche, de mandale, de mémorable branlée, d’inoubliable torgnole, d'inavouable trempe, et cetera, et c'est atterrant.
Je ne me cacherais pas derrière une pudeur dont ceux qui me lisent depuis un moment me savent dépourvu, tant il vrai que j'eus à goûter aux doux plaisirs de l'humiliation et du derche écarlate bien longtemps avant d'avoir rencontré maîtresse Irma, ma chère dominatrice personnelle.
Je ne m'exprime pas plus à ce propos pour opérer une vendetta quelconque. Quel besoin en aurais-je? Le simple fait d'en parler sans fard, sans reproche ne constitue-t-il  pas en lui seul une victoire contre la peur et la rancœur qu'engendre bien trop souvent ces pratiques moyenâgeuse d'élevage?
Je ne vais pas enfin me poser en porte étendard d'une quelconque défense des droits des enfants étant donné que ceux de mes parents qui n'étaient pas moi-même ont eu à subir par ricochet mes coups en plus de ceux qu'ils ramassaient déjà.
Alors à quoi puis-je bien être utile, si je ne suis ni gêné, ni vengeur, ni ambassadeur, par, envers et de la question des châtiments corporels.
C'est ainsi que je les nomme car c'est ainsi qu'ils devraient être nommés si notre décibel langue, la bouche enculeuse de poux, ne se perdait pas en euphémisations déplorables visant à rabaisser ces inexcusables et inefficaces manœuvres coercitives à l'encontre de l'innocence au rang d'une mignonne et sympathique tradition séculaire allant de la délicate fessée à la voluptueuse gifle.
Et bien, si cela peut aidé ou soulager certains d'entre vous des quintaux de conneries balancés depuis cette annonce des pompeux suceurs de lobby bruxellois, alors... Soit!
Je veux bien user de ma verve assassine pour insulter copieusement les limaces pithécanthropiques qui s'offusquent et se roulent par terre dès que qui se soit ose remettre en question leur droit auto proclamer de battre leur môme avec ou sans raison pour leur apprendre à devenir des adultes aussi couards, intolérants et despotiques qu'eux.
Il ne faudra aucun effort pour miniaturiser leur intellect de mouche à merde puisque ces défenseurs des valeurs morales qui usent de leurs mains à distribuer les leçons de vice sont aussi bien les premiers à s'horrifier de la violence du jeune qui crache par terre et fume des joints.
Ces butors des bacs à sables n'ont qu'une seule et unique ambition, transmettre à leur progéniture et à celle de leurs moutons imbéciles la peur de l'autre, la haine de leur semblable et, par le mécanisme bien connu du Syndrome de Stockholm, l'amour inconditionnel de l'ordre et des hiérarchies leur permettant de mieux assoir leur pouvoir oppressif, et se, trop souvent avant même que la chrysalide humaine n'ai appris à nommer ses tortionnaires de deux syllabes chacun.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne mais ça n'enrage que moi, il ne me reste plus qu'à souhaiter que cette lettre ne reste pas en souffrance afin que ne perdure pas, ni se perpétue, celle qui fondent la mère de toutes les violences et construit le monde à son image.
À bon électeur, salut.

mercredi 25 février 2015

L'art, gente rôt, chaire de l'éco nomme.

Bonsoir à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
En ces périodes troubles de passage en farce d'apparente neuve loi à coup de 49.3, j'aimerais profiter de ces quelques minutes d'expression corporelle radiophonique pour vous entretenir à propos des modèles.<--break->
Que les plus lubriques d'entre vous calment Nafissa leurs ardeurs Carltonniennes, je n'ai pas l'intention d'aborder ici la question des anorexiques en Prada, qui ne sont là que pour venter les mérites de crocheteurs de tricots trop chers pour être achetés, ou qui nous font marrer quand ces canons, qu'on ne peut décemment pas tirer sans se chopper une écharde en os, confondent le vide les séparant de leurs spectateurs avec le rebord de leur présentoir à viande maigre, en offrant au gotha de la fanfreluche des gamelles dignes de figurer au panthéon du slapstick.
À corps malingre, malingre et demi.
Je ne vais pas non plus vous parler des miniatures à monter soi-même, et ce malgré l'insistance du chef pour qui le modélisme est devenue autant une passion envahissante qu'une thérapie. En effet, et sur les conseils de son grand demi ami Sarkozy, cette activité minutieuse lui permet d'extérioriser son complexe divin tout en compensant ses mensurations de liliputes de luxes.
Il paraîtrait même qu'il aurait confectionné de ses mains potelées une figurine de Lorenzo à l'échelle 1/100ème afin de ne plus perdre les concours de celui qui a la plus longue que de quelques millimètres.
Les modèles dont je souhaite faire chronique, eux, décrivent le monde pour mieux nous inviter à l'entrevoir et à en percer les secrets. Ils émanent bien souvent de la rigueur de la méthode scientifique et sont, par conséquent parfaitement faillibles. Tous le monde sait qu'un bon physicien, sociologue, biologiste, informaticien, chimiste, anthropologue voir même historien ne se préoccupe guerre de la recherche d'une quelconque vérité.
Oh que non bande de gnous!
Ils préfèrent laisser ces frivolités aux philosophes, pythies, politiciens, curés cons et fesseurs de toutes les chapelles, et autres oiseaux sifflant mauvaises augures.
Nos chers cherchant chercheurs eux savent qu'ils savent qu'un homo sapiens ça pionce, et ils ont déjà bien assez de turbin dés qu'il s'agit de démontrer ce qui est faux dans leurs théories pour ne pas avoir à se soucier de ce qui pourrait être vrai.
Les modèles qu'ils décrivent, donc, s'affinent par erreurs répétées et n'ont que faire de leur avis sur la question.
Mais alors Jamie, et les économistes dans cette histoire, vous enquérez-vous, soucieux que vous êtes de savoir dans quelle catégorie se range les modèles qu'ils s'efforcent de nous faire entrer dans le crâne à langueur de JT par la lucarne.
Comme le paon putassier, le spécialiste des marchés se pare de roues, couleurs flamboyantes, pour dissimuler la fiente qui s'échappent des deux principaux orifices de son anatomie et attirer le chaland.
Il arbore pourtant fièrement la panoplie du parfait scientifique, lunettes insultantes, costumes mal taillés et palabres dénuées de sens pour le commun des mortels mais refuse de se plier à la rigueur nécessaire tout en s'en servant d’alibi pour l'imposer au nom de leur doctrine.
Mais l’alibi ne fait pas le moine disait Dominique Strauss Khan.
La prétendue science produisant ces modèles économiques ne procède qu'en théories auto prophétiques tant leurs oracles se dispensent formellement de sens critique et ont maille à partir avec les biais qu'ils induisent dans leur estimation de miel produit par la ruche humaine, quitte à refiler le bourdon à toutes les ouvrières.
Et quand abeille fâcher, Mailla partir.
Car enfin, on peut tourner et retourner le problème dans tous les sens, jamais la réalité d'une observation n'eut à se plier à un modèle scientifique de quelque nature que se soit.
De quel droit, de quel prétoire, de quelle autorité les Dominiques Seux,  Daniel Cohen, Jean-Marc Sylvestre et Jean Titirole, nous assènent-ils leur seule alternative au doux nom de TINA sans jamais remettre en question leurs certitudes. Et pourtant, les voilà qu'ils nous assurent, aidés de leurs graphiques trafiqués, de leurs statistiques stochastiques pathétiques et de leurs pauvres preuves pourries à l'appui que leur science est dure et ferme comme la dent qu'ils ont contre ceux qui osent mettre en doute leurs calculs erronés.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne mais ça n'enrage que moi,  tout porte à croire que l'inflation des théorie compte lotiste n'est pas près d'opérer une inversion de la croissance des augmentations de la courbe de la bêtise, et qu'il est impossible de nier que ces économystiques trouverons, dans leurs cerveaux emplis d'eau, l'art cash et les moyens nécessaires pour nous vendre leur soupe liquide en guise de chèque en blanc seing sans provision scientifique.

Et comme on dit à Bercy, monsieur, mais de rien madame :

"Que ceux qui n'ont rien à perdre se rassurent, on peut leur faire crédit."

À bon électeur, salut!
Lu à Pas Plus Haut Que Le Bord hier soir et diffusé ce soir à 18h sur Campus FM.