Maintenant sur youtube et dailymotion.

mercredi 24 février 2010

La société des bien-pensants.

Tous les jours que Dieu ne fait plus depuis qu'il est à mi-temps, je prends conscience de l'évolution sociétale à laquelle nous assistons depuis quelques années.
A force de répression et de casse sociale, la plupart des gens capables de se révolter le font avec un sentiment d'avoir déjà perdu la bataille.
J'en veux pour preuve une discussion que j'ai eue il y a peu avec une connaissance estudiantine et qui avait pour objet les manifestations et la nécessité ou non de bloquer les universités pour se faire entendre. Cette dernière me soutenait mordicus que le simple fait d'envisager un blocage était totalement antidémocratique puisque empêchant de pouvoir aller en cours les élèves qui le souhaitent, que cela pénalisait tout le monde et autres arguments fallacieux que l'on a l'habitude d'entendre dans la bouche des contre.
Effectivement, de tout temps, les manifs étudiantes ont suscité de la part des bien-pensants une multitude de réactions épidermiques. Mais là où la différence est flagrante, c'est que le sous-produit de l'industrie de l'enseignement supérieur qui me tenait ces propos n'était certainement pas syndiquée et qu'elle avait plus le look néo-baba cool que celui du connard futur cadre avec un blaser portant conjointement son prénom et le nom de son école.
Voilà le problème, la chienlit a pris possession même des agitateurs.
Tout le monde a peur de bouger, de gueuler par crainte de réveiller le voisin.
Encore un exemple, je suis, en plus d'être le chroniqueur le plus doué de sa génération, un musicien chevronné qui, n'en déplaise à Esther, se produisait l'an passé dans certains bars de la capitale du Sud, Toulouse la bien-nommée. Et bien il est de plus en plus difficile de trouver, en centre ville, des bars ouverts où l'ambiance n'est pas forcement à la frange sur le côté et le pantalon slim. La plupart des patrons préfèrent fermer boutique sous la pression policière pour laisser la place à quelques enseignes de restauration rapide très appréciées des abrutis à frange sus-cités.
Mais le pire est que, non content d'interdire la musique, qui est légion dans cette ville où même l'accent chante, dans les bars ou dans les rues, on commence à l'interdire dans les appartements.
J'ai le souvenir d'une soirée arrosée chez un collègue beugleur de rue, où la résidente du dessous n'a pas eu le courage de nous demander poliment de baisser le volume, mais a préféré nous glisser une lettre dans laquelle elle expliquait qu'il lui était impossible de regarder sa précieuse lucarne à cons tant notre tintamarre faisait trembler les murs.
Évidemment, une personne qui passe ses soirées avachie dans son fauteuil avec son cro-magnon accroché à sa cannette de bière a peu de chance de faire vibrer les murs de sa chambre.
Les gens sont des cons, on le savait, en revanche ce que l'on sait peu, c'est que ce sont eux qui ont le pouvoir.

lundi 15 février 2010

Non mais sans blague!!!

Bon alors là faut qu'on m'explique.
Voilà la requête que j'ai reçue il y a peu sur FaceBook.

Vous avouerez que c'est tout de même cocasse non?
Bon alors je me permets de faire remarquer à cette jeune fille que :
- Et d'un : je ne la connais pas.
- Et de deux : le simple fait de porter ce nom devrait l'interdire formellement de me demander en ami.
- Et de trois : ne la connaissant pas, je ne peux que juger cette personne par son apparence physique ou les quelques informations dont je dispose sur son face book pour l'accepter parmi le club très privé de mes amis virtuels.
Or le troisième point me pose problème.
Je ne peux décemment pas la traiter de petite pute mal dégrossie et mal baisée portant le nom d'un dictateur sous reptilien dont le seul but est de s'en foutre plein les poches en faisant culpabiliser ses administrés à chaque fois qu'ils font les courses, baisent, boivent, fument ou encore votent pour le camp d'en face.
Non je ne le peux pas.
Bref. Je ne sais que faire accepter ou refuser?

jeudi 11 février 2010

Mon héros.

Scène : trois adolescentes décérébrées entrent dans la rame de métro, rires aigus, dialogues incompréhensibles, accoutrements dignes du quartier rouge d'Amsterdam. Au signal sonore signifiant la fermeture nette et définitive de la porte coulissante et le départ imminent de ladite rame, la plus corpulente des protagonistes, que j'imagine affublée d'un prénom portant haut les couleurs de la culture tel que Cindy ou Pamela, repousse vigoureusement ses compères dans le but de les mettre hors du métro afin de faire une bonne blague potache, retardant de fait, le retour au bercail des dizaines de travailleurs cotisant pour le futur chômage de ces crétines surgavées de lady gaga.
J'oubliais de préciser que l'impudente avait pris soin d'empêcher la fermeture de la porte à l'aide de son pied de poule, pour laisser ses meilleures copines la rejoindre, histoire qu'elles puissent ensemble nous casser les oreilles, et nous péter les couilles, à grand coup de ricanements hystériques et autre cris de guenon.

C'est à ce moment que mon héros, un ouvrier certes sale mais néanmoins conscient de ses droits, s'est feint de la réflexion suivante à l'encontre de la gourdasse sus-citée :
"Non mais,... tu crois que j'ai que ça à foutre!!!!"
Un héros vous dis-je.

vendredi 5 février 2010

Mesdames et Messieurs

Chères lectrices citées à maintes reprises.
Chers lecteurs vides et hauts en couleur.
Chers popa, chère moman.
Chère riche, Chirac, Charal et chaland, je dis Halte!
Halte aux débordementx, stop aux dénigrements insensés et incessants de notre classe politique, taclons la censure salace et acerbe ou à Croate subis par ceux qui se lèvent tôt et se couchent tard, travaillant une main à la pâte tandis que la seconde est occupée à s'arracher le pied le plus consciemment du monde.
Le Front de Libéralisation de la Pensée Unique compte sur l'effort de chacun pour que les calomnies entourant les classes aisées soient une fois pour toutes reléguées au rang des délires pétomanes d'une classe ouvrière trop souvent chouchoutée par la gauche mielleuse alors que nous les nantis étions obligés de remplacer le Dom Pérignon de nos baignoires par un ignoble Veuve Clicquot.
Hourra pour le seul homme qui a su réparer cette injustice et qui fait trimer plus les petites gens afin que NOUS puissions gagner plus. Vive notre phare dont la taille est inversement proportionnelle au génie et à l'aura qu'il déploie. Et à bas la canaille régicide aux cheveux argentés victime du piège qu'elle a elle-même tendu pour usurper la place de notre bien-aimé chef spirituel.
Prenons-nous la main, crions notre victoire et faisons en sorte que ce règne nous soit le plus profitable possible.
Signé La France au dessus des autres.