Maintenant sur youtube et dailymotion.

mercredi 30 décembre 2015

En goguette #11 : le Roi de la croute.

Bonjour à tous,

"Oui Môssieur, qu'est-ce-que ce sera?
-Une nouvelle goguette sans glace.
-Voilà môôôsssieur, autre chose?"
Sur l'air du Roi de la route des VRP.

Le Roi de la Croute.
Qu'est-ce que c'est qu'ce pauvre skieur.
J'rêve ou une rouge lui fait peur.
J'vais lui faire manger ses skis
Et freiner juste devant lui
Comme j'suis regular il pourra pas m'voir
J'vais débarouler juste sous son nez
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser...
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser...
Chouff..
La p'tite meuf c est un bonus
J'vais lui tremper l'anorack
Elle va chuter à l'argus
Quand elle s plantera comme un sac
Je lui passe derrière, sans en avoir l'air
Je hurle et de peur elle se mange un skieur
Ça va surfer ça va surfer ça va surfer ça va surfer
Ça va surfer ça va surfer ça va surfer ça va surfer
Ouf!

Refrain:
C'est moi le roi de la croute
Sur les pistes j'suis une terreur
Les chasse neiges me dégoute
J'déteste les skieurs
C'est moi le roi de la croute
Ne m'cherche pas j fais un malheur
Je t'fais chuter coute que coute
Pour mon grand bonheur

Comme j'suis pas un gros mouton
Je veux pas payer l'forfait.
Pour faire la queue comme un con
Je fais du hors piste en forêt
Ça pour slalomer c est vraiment le pied
Mais j'entends tirer et les balles siffler
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser
Ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser, ça va chasser
Pan!

Refrain.

Finalement t avais raison c est vachement mieux sans les arbres le hors piste...
Ha et puis la poudreuse elle déchire sur ce versent.
Regarde un peu les sillons que j'laisse.
Je me retourne pour voir ma trace
Engloutis par l'avalanche
Je ne vois plus la surface
Je sens plus rien quelle angoisse
Pour une fois qu'j'etais franchement
tranquille
J'entend les chasseurs alpins
"Il commence à nous faire chier les touristes"
On me colle dans une civière
Qui est tiré par derrière
Les scoots des neiges c'est commode
Pour surfer quand y a trop de monde
Eh vas-y tout shuss j'aime bien les secousses
Fais un 360 enchaine un olly
J'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer...
J'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer, j'vais y passer...
Aaarg!

J'étais le roi de la croute
La poudreuse m'faisait pas peur
Je glisserais coute que coute
Vers ma dernière heure

mercredi 2 décembre 2015

Présent anachronique.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisant, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Alors, ça vous fait quoi d'être revenu à l'âge de Pierre Dac? Radio Patrie ment, radio Patrie ment, radio Patrie urgemment. Ah moi, quand je vois tous ces fanions aux fenêtres, quand j'entends ces hymnes guerriers entonnés à tue-tête, et quand je croise les plus beaux spécimens du genre homo sapiens Neandertalis prêt à foncer dans n'importe quel tas, du moment qu'il revêt un faciès et une tunique adéquate, quand je suis le témoin d'un tel engouement pour le panpan sans culcul ou pour la guéguerre à gégène, j'en viens à regretter que nous ne fussions pas nu, qu'les erres qui nous dirigent ne portent rien d'autre que des pagnes, des pagnes oui mais des pagnes nazis, et que nous ne nous exprimions que de gutturalité concrète pour que cesse une bonne fois les débats stériles sur une terre qui n'aurait pas encore perdue sa fertilité...
Vive la pré-histoire avec un grand Grumpf!
Oui vive cette période durant laquelle, selon de nombreux reportages comme les Pierrafeux, le Capitaine Caverne, Rahan, et les retransmissions de la ligue une de football, on pouvait, pèle mêle, voir l'homme ancestral domestiquer les animaux pour s'en servir tondeuse, hurler son nom sitôt le langage articulé complexe appris, (Capitaine Caverne!) faire l'amour avec un tigre à dent de sabre en bon enfant des âges farouches et résoudre les conflits en se mettant instinctivement à courir comme des dératés par groupe de 11 après un pangolin roulé en boule.
On a souvent considéré, à tord, que nos cousins pithécanthropes et nos représentants anciens sachant chasser sans leur chien se seraient mis sur la gueule au premier regard de travers, ou sitôt que le prophète Mahogrunt fut représenté dans une grotte à Lascaux. Foutaises, dis-je à propos de cette pâle et honteuse logique, car pour qu'une partie de l'ADN de Neandertal se retrouve chez certains de coreligionnaires, il a bien fallu plus de boom chica wawa que boom boom tacatacatoom non?
D'autant qu'en ces périodes reculées, les seules armes à disposition était avant tout constituées de bouts de bâtons pointus et de cailloux contondants. Ainsi, le kamikaze s'en retrouvait fort dépourvu, car il suffisait pour y échapper que ses cibles innocentes plongent dans la première rivière venue et ainsi voir leur assaillant couler à pic, sa ceinture de bâtons de dix granits solidement attacher à la taille.
Enfin, je ne suis vraiment pas sûr que cette nostalgie pléistocénienne soit du meilleur effet. Même s'il parait indéniable, pour Christophe ou Lorenzo, que de se balader à poil toute l'année, de s’entremêler les gênes avec des cousins un peu débiles et de ne risquer qu'un jet de pierre ou un coup de bâton en cas de pratique d'un deux activités citées plus haut constituent une sentence plus acceptable comparer à leur ribambelle de procès pour outrage au désespoir de leur vieux sexe et demi, je pense qu'aucun de nos deux priapiques primates ne troqueraient leurs espérance de vie de 80 balais dans le fondement contre celle de l'un de leurs ascendants qui elle ne dépassait que rarement les 35 révolutions célestes, ce qui est plutôt léger...
Encore que. Vu l'âge moyen des victimes des bombes sales de ces trous de balles de rétro-tristes, on a de quoi se poser la question de savoir qui sont vraiment les plus sauvages de nous ou de nos prédécesseurs antédiluviens.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, je préfère encore notre époque bardée de conneries épiques qui pique et pique des colères drames car, en ces tant de conflits de connards, j'ai au moins le plaisir de pouvoir m'imaginer Notre Flanc Flanc la turlute avec son treillis trop serrer qui le boudine et son casque trop grand qui l'empêche de voir qu'il fout les deux pieds dans le marasme pré-fasciste... Haaannn il est vraiment cro maaaagnon notre chef de la guerre!
Allons chers camarades, sortez donc couvert parce qu'à se bouffer un état policier par un froid pareil c'est vraiment un coup à risquer de se faire décembre non?
À bon électeur, salut!
Lu au Bar ÔBohem le 1er Décembre 2015 à l'occasion de l'émission Pas Plus Haut Que Le Bord.

mercredi 25 novembre 2015

En Goguette #10 : Démens toujours.

Bonjour à tous.
Sur l'air de N'avoue Jamais, un certain home politique reçoit une petite leçon pour s'en sortir!

Démens toujours
toujours toujours toujours toujours
Démens toujours ta ristourne
x 2
Si tu veux qu'on te laisse
C'que tu dois aux finances
Si tu veux qu'les largesses
De l ancienne gouvernance
Restent sous les draps blancs
Du bilan d'Sarkozy
Je t'offre un bon plan
Cher Patrick Balkany
Démens toujours
toujours toujours toujours toujours
Démens toujours ta ristourne
x2
Si tu tiens à planquer
Ta villa marocaine
Si tu veux occulter
Tes magouilles africaines
Une seule solution
Sans le moindre état d'âme
Ferme ta gueule pour de bon
Ainsi que celle de ta femme
Démens toujours
toujours toujours toujours toujours
Démens toujours ta ristourne
x4

mercredi 14 octobre 2015

Chronique d'un rôt, manne noire.

Bonsoir à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Bordel que ça fait du bien bien d'entendre ce vieux gimmick. Ça me rappel mes jeunes année de Chronicoeur Haineux au service publique du rire. Simplement les méthodes d'un vieux roublard de la rhétorique comme moi ont fini par lasser le commissaire en chef de la brigade des brèves de comptoir aussi appelé Pas plus haut que le bord. C'est qu'il avait pris du galon le chef depuis ses début comme simple sergent de notre équipe de bras cassés. Mais à force d'investigation de la chose politique le vieux bougre avait fini par se voir proposer un poste qu'il ne pouvait pas refuser, et il avait eu à cœur de se débarrasser de ses éléments les moins "banquable". L'humour c'est du sérieux mon petit Aiphix, me disait-il lors de notre dernier entretient qui me valait à l'époque mon éviction de la brigade pour utilisation non conforme, et pléthorique, d'adverbe sans permis de locution.
Salaud d'administratif tiens! Toujours est-il qu'en ce qui me concernait mais ça n'enrageait que moi, je me suis retrouver à la rue et c'est alors qu'on a monté avec le pote à Gabi notre agence de chroniqueur privé. Pour sûr notre estanquet ne payait pas de mine et on aurait pu croire, vu les cadavres que disséminait mon collègue rêvant de comptoir, qu'on se trouvait dans un des bouges qu'on affectionnait tellement à la bonne époque de la brigade. Le gros de notre clientèle nous faisait chroniquer sur de sordides histoires de vol de chiens et de sacs à main écrasés. Ce soir là, le communiste, comme on l'appel dans le métier, était en train de cuver son troisième pack de Koenigsbier quand une ombre d'une délicatesse qui nous était peu coutumière s'arrêta devant notre porte. Cette dernière s'ouvrit avec son grincement habituel mais qui pour une fois ne me fit pas grincer des dents tant la prestance de la silhouette me pénétra au moment où elle fit de même dans notre agence. Elle s'assit en face de moi, sans dire mot, sans un bruit et je failli avaler ma langue que j'ai pourtant bien pendue.
En réajustant ma casquette crasseuse en ma cravate débraillée, je me raclai la gorge en guise d'introduction quand elle me coupa net dans mes élans liminaire pour me lâcher froidement :
"Monsieur Haineux, je me nomme Madame Démocratie et je voudrais que vous chroniquiez sur le meurtre de mon mari, Monsieur Sens du Devoir."
"Mair pien enfrendu. répondis-je avec ma verve caractéristique"
Elle m'expliquait les circonstances de sa découverte macabre, son retour de déjeuner avec son amie Monarchie Parlementaire, l'ouverture de la porte d'entrée et le silence qui précéda son cri d'effroi. Elle m'expliqua que ce genre d'histoire n'intéressait pas le Grand Commissaire Abramovsky comme il aimait s'auto-proclamer et que ce dernier lui avait expliquer que pour lui, son mari était mort depuis longtemps et qu'il s'agissait certainement d'un règlement de compte avec Monsieur Patriote, Madame Nation ou tout autre crapule que fréquentait son mari dans son cercle sélect des grandes idées. C'est lui qui lui avait indiquer mon adresse  et que je serais bien le seul à vouloir entendre ses élucubrations.
"Et qu'est-ce que je gagne à vous aidez?
Au moment où elle ouvrit la bouche un crissement de pneu vint l'interrompre et une salve de promesses électorales fracassèrent les vitres en éclat dans un mugissement assourdissant de larsen de porte-voix. Je bondis de mon fauteuil pour plaquer ma cliente au sol attendant la fin de la campagne sauvage. Quand le calme revint je constatais que mon collègue avait était touché et commençait à psalmodier des slogans mitterrandiens avant de s'éteindre en étreignant ses chères canettes.
"Salaud de socialistes, m'exclamais-je en relevant Démocratie et en sortant mon stylo et mon carnet prêt à répondre à une éventuelle nouvelle attaque.
La nuit fut calme dans mon deux pièces meublées. Ma cliente utilisa la salle de bain et je ne pu m'empêcher de l'imaginer nue. Je savais l'implication des socialos dans la mort de son mari. Je préférais taire cette information pour ne pas l'alarmer
Après cette pause salutaire, je décidais, seul, de venger la mort du mon ami le Communiste en préparant mon barda. Deux stylos flambant neufs, un carnet Moleskine, deux recueils  de Desproges et de Topor, et l'indispensable dictionnaire de synonyme pour se protéger des pannes de vocabulaire. Je laissais ma partenaire à sa toilette en lui indiquant par une note que la mort de son mari ne resterait pas plus longtemps sans revanche et m'en fut vers mon destin.
Arrivé à Solférino, le manque d'agitation me paru suspect, je me faufilais par la porte de derrière en rédigeant l'introduction de ma chronique.
Dans le hall, pas de militants aucun son, je me dirigeais à coup d'allitération et de contrepèteries vers la grande salle de réunion.
Devant la porte, je me tins prêt à conclure quand soudain, elle s'ouvrit sans mon concours et une lumière aveuglante me transperça la rétine.
La bougresse était là, entouré de partisans portant autour du coup leur jersey rose et s'apprêtant à me tracter jusqu'à ce que conviction s'en suive... Je restais coi...
Vous pensiez vraiment que nous allions vous laisser vous et votre complice risquer de découvrir le pot-au-rose?
D'un geste elle lança à mes trousses son armées d'encartés.
S'en était fini de moi, je commençais à apprécier l'état et les réformes, la loi et les élections, mais comme je ne me décidais pas à partir seul, je sorti de ma poche intérieure mon manuel révolutionnaire que je dégoupillai un sourire vengeur au lèvre.
Ainsi meurt un anarchiste!
A bon électeur salut!
Chronique lue à l'occasion du 7ème festival du Roman Noir de Toulouse dans l'émission Pas Plus Haut Que Le Bord

mercredi 7 octobre 2015

Indépendant ce temps là...

Bonsoir à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Jamais, depuis les guerres de décolonisations qui ont jonché la seconde partie du siècle des lumières artificielles, les velléités d'indépendance n'auront été aussi forte qu'en ce début de siècle d'artifices lumineux. J'en veux pour preuve le cas de l'Écosse qui, il y a peu encore, avait bien failli se séparer à grand fracas de ce consortium d'états que sont le Royaume-Uni et dont la formalisation et les règles sont si alambiquées qu'un distillateur de red label y perdrait son saxon. Et dire que vous vous plaignez de la complexité du mille feuilles administratifs français, des lasagnes institutionnelles de l'Europe et des charlottes aux négociations secrètes à la mode TAFTA. Imaginez-vous un peu que les Scotish eux se coltinent ce genre de tartines de paperasserie, mais servit bouillies avec de la sauce à la mente, pour jouir du privilège de se sustenter à la table de sa majesté, elle est si bête que un et un font dieu, et ce depuis près 1000 ans. Je sais pas vous mais personnellement, après un millénaire de ce genre de régime de démocratie hyper-calorifique, en plus d'une crise de foi en l'état carabinée, j’escompterais moi aussi sinon à plus de sobriété dans le menu imposé qu'au moins pouvoir choisir à la carte la forme de gouvernement que je devrais servir.
Et que dire alors de la Crimée? Rien. On ne peut rien en dire et il ne faut rien en dire. Faites pas les cons hein? Si jamais Poutine ou Porochenko écoutaient! Entre le fascisme Russe et celui d'Ukraine, ce n'est pas seulement mon cœur qui risque de balancer mais bel et bien mon corps entier au bout d'une corde et dans une des geôles des deux tyrans. Et pendant ce temps, qu'advient-il du peuple criméen qui meurent d'envie d'indépendance et tout court, me direz-vous en usant d'un magnifique zeugma? Et bien eux aussi, comme nous l'apprenne Vladimir et Petro à corps et à cris mais on s'en balance!
Quand aux Catalans, et du haut de la finesse de mon analyse politico-autonomiste que vous avez pu vous-même constater, je leur prévois une cata rapide. En effet, la coalition qui souhaite s'extraire du joug du gouvernement Rajoy devra déjà répondre devant la justice espagnole pour justifier de l'impudence de remporter une majorité à l'assemblée locale après avoir commis un délit de désobéissance civil, oui c'est un délit là-bas, en organisant une consultation sur l'indépendance le 9 novembre dernier. Entre parenthèse, Rajoy, en plus d'être une parfaite enflure conservatriste qui conteste les résultats des autres quand ça l'arrange, serait à l'origine d'une incroyable quantité de luxation sévère de langues non hispanique ayant tenté sans échauffement de prononcer son patronyme. Alors c'est assez simple c'est rrra comme dans rrraciste et joy comme dans joyoyoyoye la catalogne va devenir indépendante.
Cela dit, et au risque de passer pour une Cassandre crachant pour se venger de son sort funeste dans la bouche des autres, j'ai bien peur que ce gouvernement local centriste soit aussi impotent à s'émanciper de sa fédération que celui de Tsipras l'était à faire plier les féroces financiers qui continuent d'asservir son peuple.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, un drapeau quel qui soit reste un drapeau, qu'il soit rouge et jaune ou or et rouge, bleu croisé de blanc ou blanc croisé de rouge, ou encore vert à paillette avec le cul de Kim Kardashian dans la colle, aucuns ne méritent qu'on meurt pour lui, qu'on s'en revendique, qu'on le brandisse ou qu'on le brule s'il n'est rien d'autre qu'un symbole idéologique ou qu'une lubie visant à
S alimenter une bisbille de clocher. Aux indépendantistes de faire leur choix mais qu'ils se rassurent d'une chose, tant que subsistera l'état sous toutes ses formes de représentation, leur indépendance ne consistera finalement qu'à tendre vers l'autre joug en voulant se libérer du premier.
À bon électeur, salut!

mercredi 23 septembre 2015

Basses cultures des hautes écoles.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
De toutes les traditions saugrenues et incongrues dont enorgueillissent les chauvins de la pire espèce qui me font tourner en bourrique, de toutes les manifestations grasses de la culture abusivement qualifiée de populaire par leurs défenseurs comme rempart ultime aux censeurs de grivoiserie, de tous les événements glorifiés par leurs participants comme immuables et indissociables d'un franc esprit de corps gaulois propre à définir les dignes héritiers d'Astérix, les chants à boire des neuneux à mention baccalauréenne sont vraisemblablement se qui se fait de plus bas dans les domaines de l'art porcin comme des poubelles lettres. Véritables aveux de boffitude chez les jeunes biens mis, ils égalent sans encombres, ou dépassent sans vergognes, les plus vulgaires rôts convulsifs de Lagaffe dans sa période rap, ou, pour citer une référence un peu plus d'actualité, des plus odorantes perles radiophoniques du pétomane Cauet.
Raciste juste ce qu'il faut, machistes sans équivoques, le fleuron des écoles de commerce et d'ingénieurs rivalisent de performances littéraires et poétiques aussi remarquables que de faire rimer fesse avec baise ou bite avec gigabit, quand il s'agit évidemment d'étudiant en informatique. Le tout est orchestré avec un brio, fort heureusement, inégalable, en chorales beuglées à tue-tête par cinquante ou cent casseroles étripée, et dont les mélodies, le plus souvent calquées sur des marches militaires, feraient s’éclater les tympans de désespoir le premier légionnaire venu.
Mais si seulement l'insulte n'était qu'auditive ou visuelle! C'est qu'en sus de nous briser les oreilles, le sens du rythme et de l'harmonie, cette bande de soudards se ruinent sans classe à coup de mètre de ricard chez Tonton et urinent la lune au clair, et la chibre à l'air, les rivières d’excréments qui font le bonheur des moustiques et des platanes.
Et quand on les interroges, les connards, voilà que les fils de d’huissiers, de médecins et autres notables se défendent de toute vulgarité en prétextant de ne faire que perpétuer une tradition populaire séculaire sensée introniser les nouveaux venus aux us et coutumes de l'élite auto-désignée de la nation.
Populaire mon cul! Ce risible amas de viande saoule légitimerait leur comportement de cloporte par quelques références religieuses si l'église était encore en odeur de sainteté. Et en guise de chansons à boire et de bibines synthétiques, la progéniture du gotha nous réciterait des cantiques et se signerait le fond de la glotte au vin de messe.
C'est qu'il doit être grisant de débarquer comme une bande de chien en rut pour vider les futs de bières et le pastaga bon marché, que des vendeurs de cirrhose peu scrupuleux, mais malins, mettent deux fois l'an à la disposition de ces populaciers d'un soir.
Le pire est que les mêmes, quelques mois plus tard, viendront se plaindre de leurs voisins trop bruyants à leur goût alors qu'eux, les supers, les héros, se doivent de réviser leurs partiels partiaux et que leur patience passive sous leur patio spécial n'est certes pas science spatiale mais qu'ils exigent possible d'être paisible! Et quand viendra pour eux le temps et les moyens d'installer leur cabinet d'expert en expertise de les centre des grandes villes, ils honniront cette jeunesse bruyante et pestilentielle qui affectent leur quiétude et dénature leur belle citée.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, pour fêter dignement cette rentrée j'invite tout ceux qui n'ont pas eu l'insigne honneur de faire partie de la sélection miss et mister haute écoles 2015-2016, de laisser libre court à une saine vendetta en multipliant les soirées murges sous les fenêtres de l'INSA, à déposer régulièrement des galettes sur le péron de la Toulouse Business School, à gueuler l'international, le chant des partisans, ou tout autre hymne révolutionnaire dans les rues et les quartiers hébergeant les écoles prépas pour apprendre une bonne fois aux bourgeois et à leur engeance comment le peuple fait la fête le soir de la révolution!
À bon électeur, salut!

jeudi 17 septembre 2015

En goguette #9 : Le blingbling démocratique.

Bonjour à tous!

Cette goguette sur l'air du Pudding à l'arsenic, composé par Gérard Calvi pour le film d'animation Astérix et Cléopâtre, célèbre l'élection de Malcom Turnbull au poste de Premier Ministre Australien, le démarrage de la campagne de Donald Trump aux E.U., la victoire de David Cameron en  Angleterre et le futur retour de Nicolas Sarkosy en notre belle province de France!
Chers camarades, je vous offre "Le Blingbling démocratique" :
Orfèvrerie de la cité :
La gourmette Sofitel ?
Moui
Le Macron flamboyant ?
Pas mal
Un Trump de diamant?
Classique
Emir aux pierres rares?
Boof
Haaaa Le blingbling démocratique
Oh ouiiii

De la russie de Poutine
Se fondre à pied par la Chine
Achetez des actions frivoles
Et un petit puits d’pétrole

Ho Ho je vais en prendre deux

Flanquez d’paroles ambiguës
Sur le trop d’impôt perçu
Les budgets qu’on coupe sans fin
Augmentez l’revenu moyen
Noooon !
Ah bon

Polissez l’espace publique
Taillez les aides c’est tactique
Une rolex en pendentif
Que vous paierez plein tarif
Ho ho je vais en mettre trois

Enchâssez le peuple à part
Baguez-les dés qu’ils sont noirs
Faîtes aussi parler la poudre
Et l’assemblée à dissoudre
NOOON!
Ah bon

Dorez votre quinquénat
Décorez quelques soldats
Et si le faste dérange
Gardez les emplois d’Florange
Ho ho j’vais en sauver un seul (le mien)

Plaquez de platine votre lit
D’ambre, de perles et de rubis
Si jamais votre peuple s’affole
Pas d’marriage pour les tafioles
NON… OUIIIII!!!
AaaH, je savais bien que ça marcherait sur les cons

Le blingbling démocratique
Va revenir c’est logique
Car comme votent les imbéciles
Notre pognons dans les îles
FAIT LA LOI!!!!!!
Babudipidoubidaboudoupa...

À bon goguettiers, salut!