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mardi 31 mai 2011

Peut-être France.

Bonjour à tous.
Je pense que je vais alterner. Cela permet de réfléchir, de ne pas écrire (trop) de conneries et de laisser le temps au temps. Ce texte est dans les cartons depuis près de deux ans mais reste immanquablement d'actualité. Je vous laisse l'apprécier.
Bonne lecture.

Peut-être France.

Ah s'il existait un pays où tout le monde aurait les mêmes droits
Que l'on soit grand que l'on soit petit que l'on ne vienne pas du même endroit
Un territoire un peu plus libre où l'étranger aurait la chance
D'avoir enfin une vie tranquille, peut-être qu'on l'appellerait France

Ma France à moi je la connais elle reconduit à la frontière
A grand coup de pied dans le charter Roumains, Afghans et Togolais
Les autres seront payés au black pour retaper notre assemblée
Histoire que Martin Bouygues ne raque pas trop une main d'oeuvre qualifiée

Ah s'il existait une nation où sobriété serait le mot
Pour les banquiers, pour les patrons, les riches héritières, les bobos
Un peuple qui oserais élire un prolo à la présidence
Pas un monarque ni un vizir, peut-être qu'on l'appellerait France

Ma France à moi elle se lève tôt pour palper toujours plus d'oseille
La crise, elle a encore bon dos pour distribuer les bons conseils
Le chef souffre par procuration avec sa Rolex au poignet
Nous parle de moralisation mais n'oublie pas de s'augmenter

Ah s'il existait un état qui prendrait soin de ses démunis
Qui fasse en sorte qu'on ne puisse pas vivre à cinq dans un cagibi
Un peuple capable de compassion qui se bougerait souvent les fesses
Pour autre chose que le Sidaction, peut-être qu'on l'appellerait France

Ma France à moi je la connais, les clodos elle s'en contre-fout
Sauf quand ils squattent les beaux quartiers elle les envoie direct au trou
L'hiver on compte les rescapés en attendant la prochaine purge
Une petite rafle avant l'été pour que nos rues aient fière allure

Ah s'il existait une nation qui prendrait soin de sa culture
Ne prenant pas les gens pour des cons que l'on gave de confiture
Qui porterait haut les couleurs de la poésie de la danse
Des peintres écrivains ou chanteurs, peut-être qu'on l'appellerai France

Ma France à moi elle glorifie, BHL, Lévi ou Houelbeck
Autant d'écrivaillons moisis que je vomis qui me débectent
Desproges, Nougaro et Férré doivent se retourner dans leur tombes
A chaque soupir de Biolay qu'on nous balance sur les ondes

Ah s'il existait un pays où le refrain de cette chanson
Ne serait pas un constat aigris de l'état de nos institutions
Que le couplet reste en suspend et le conditionnel laisse la place
Sans ambiguïté au présent peut-être qu'on l'appellerai France

jeudi 26 mai 2011

Le tronc de Georges fait la nique à Domi.

Bonjour à tous.
Mais quand va s'arrêter la course à l'échalote entre les idiots de droite qui nous gouvernent et les imbéciles de gauche qui y aspirent. Sont-ils à ce point concurrents qu'il faille que chaque camps compte son magnat de la bistouquette pour ne pas se laisser dépasser par l'autre? Vous imaginez un peu le combat de coqs?
Dans le coin gauche, ancien directeur du FMI et ancien ministre des finances françaises, 145 kg à la pesée ce matin, 137 après sa masturbation quotidienne devant la glace de sa cellule, inculpé de 7 chefs d'inculpation allant du simple viol à la fellation forcée et pouvant lui offrir de l'ombre pour 75 printemps, celui que ses collègues féminines surnomment le Diable au bout Rouge de Sarcelles, j'ai nommé Dominique Strauss-Kahn.
Dans le coin droit, actuel secrétaire d'état à la fonction publique ;1m87 de corps galbé et puissant surmonté d'une crinière argentée qui donne le tournis aux gazelles qu'il convoite ; aimant la traîtrise et les doubles jeux malsains, comme peut en témoigner son amour de jeunesse, Dominique de Villepin ; accusé par deux employées de mairie de harcèlement sexuel et de tentative de viol ; celui que l'on surnomme l'Homme séquoia , le mètre du barreau, car il est avocat, j'ai nommé Georges Tron.
Messieurs je vous rappelle les règles, tout les coups sont permis, surtout les coups bas.
Bon, il existe tout de même une petite différence entre l'un et l'autre. C’est que le premier, puissant parmi les puissants, c’est fait chopper dans l’heure suivant la plainte déposée par la jeune femme, alors que le second, sous-ministre d’un pays à l’image de son président, lui, porte plainte à l’encontre des deux plaignantes pour « dénonciation calomnieuse ». Autre différence, l’un est au Etats-Unis, l’autre dans la patrie des droits de l’Homme politique. M’est d’avis que si les rôles étaient inversés, Georges serait en ce moment en train de se maquiller pour son compagnon de cellule, et Dominique attendrait gentiment devant le portail l’Elysée que l’actuel locataire des lieux finisse ses cartons.
Fort quand même le Georges ! A peine on lui fait chat-bite, qu’il annonce chat-cul et se perche. Apparemment les deux jeunes femmes seraient adeptes des massages thérapeutiques. Elles auraient toutes les deux profitées des mains expertes du maire de Draveil dans l’Essone avant que la séance de caresses ne dégénère en tentative de troussage de secrétaires, pour reprendre les termes de Jean-François Kahn. D’après l’avocat du plaignant/accusé, tout cela n’a aucun sens et disait au micro de France Info, en substance, qu’il était ridicule d’imaginer un secrétaire d’état dans pareille situation. Ah bon ? Aussi improbable qu’un futur président libidineux se jetant sur une femme de chambre la queue à la main ? Monsieur Tron, mesurez la chance que vous avez d’être dans un pays où les violences faîtes aux femmes est un sport national, et rabaissez votre caquet avant que cela tourne au vinaigre, surtout quand on porte un nom pareil.
Mais arrêtons de parler cul et folklore à la française, et parlons fric. Pour remplacer l’éléphant à l’ivoire écorchée, rien ne vaut une vieille tigresse aux dents de sabres et au CV impeccable. Christine Lagarde propose officiellement sa candidature au poste jadis occupé par DSK, et ce, malgré le fait d’être inquiétée dans une sombre histoire d’abus de pouvoir concernant un arbitrage sur l’affaire Tapie. Elle a même annoncée ne pas renoncer à sa candidature même si il devait y avoir procès. En même temps, on peut la comprendre. Même si tous le monde loue ses compétences d’économiste et de chef d’entreprise, quand tu veux faire dans la finance internationale et que tu t’es pas encore pris un procès au cul pour tes magouilles, c’est comme débarquer dans un quartier haute sécurité d’une prison française en ayant commis que des vols de sacs à main ou en s’étant fait gauler pour revente d’une barrette de shit, tu tiens pas deux minutes dans un monde pareil si tu n’as pas le cuir épais. Tiens, d’ailleurs, l’ex-patron du FMI avait déjà son lot d’affaires financières et de malversations avant d’atteindre cette fonction.
Pour ma part je ne me fais aucun soucis pour Christine. Je lui suggèrerais juste d’éviter de fréquenter le Sofitel de New York à sa place. Il paraît que les femmes de ménage foutent un sacré un bordel quand on leur cours après !

mercredi 25 mai 2011

Résumons-nous.

Bonjour à tous.
Bien. Que les choses soient claires. Je ne vais pas m'étendre sur les déboires extra conjugaux et potentiellement criminels du plus innocent présumé des coupables en puissance. De toute façon j'ai déjà quelques jours de retard sur toutes les blagues vaseuses que l'on pourrait faire à ce sujet. Le rattraper nécessiterait, et d'un, que j'ai quelque chose à foutre du sort de cet enfumeur au cigare prompt à s'extraire de son écrin et à s'embraser à la moindre allumeuse, et de deux, que je sois d'humeur à peser le pour et le contre pour me moquer d'un viol, avéré ou non, tant le geste reste grave.
Donc rideau sur l'affaire, sans guillemet, parce que zut!
Par contre, qu'un journal, même local, se permette de titrer « l'Embellie », avec, en photo, le sourire narquois du président sur le perron de l'Elysée, l'air de dire « Vous voyez que ça repart et que c'est grâce à mes zigues ! », voilà une raison suffisante pour me faire sortir conjointement de mes gonds et du silence quasi monacale que j'observe depuis quelques temps.
La première page de ce torchon gratuit distribué aux banlieusards pressés et radins au point de ne pas dépenser un euros au kiosque du coin et de profiter des derniers remous planétaires pour enrichir leur vocabulaire, faisait référence aux dernières, et premières, bonnes nouvelles sous le premier, et j'espère dernier, quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'auteur se gargarisait en substance du un pour cent de croissance qu'avait enregistré l'économie cocorico, de la baisse du nombre de chômeur de la classe A, de la hausse des exportations, bref, de l’amélioration croissante de la qualité de vie dans notre beau pays qui ne cesse de se regarder dans la glace tel un narcisse étatique.
Bien sûr qu'il est bon de se réjouir des bonnes nouvelles quand tout semble aller mal, de prendre la vie du bon côté, de se laisser aller de temps en temps à se reluire le cuir à coups de brosse à cirer, mais faudrait peut-être pas déconner non plus.
Je vais résumer parce qu’il est possible que certains d’entre vous soient partis sur un autre planète depuis huit mois.
Depuis le début de l’année 2011 nous avons eu, des révolutions dans des pays que les revendeurs de rêves sur papiers glacés nous juraient d’une stabilité à toute épreuve ; une guerre civile qui ne donne pas son nom entre les partisans d’un président élu sur des charniers et un président sortant sur des charniers également, balle au centre, et Laurent en cellule ; une guerre militaire qu’on nous disait gagnée d’avance et qui pourtant s’éternise ; le meurtre du plus recherché des meurtriers avec un tour de prestidigitation à l’américaine, tu le vois le corps, et hop, tu le vois plus ; la mise en cloque d’un mannequin pour servir d’argument de campagne alors qu’on refuse l’entrée en France d’un bébé né d’une mère porteuse ; des révoltes partout, un volcan qui s’éclate et nous rejoue le match nature contre humanité ; l’Espagne en trouble-fête qui refuse de se faire enculer sans dire mot ; bref le monde qui se déchire et tombe en ruine mais au moins nous autre français avons un pour cent de croissance.
Cher ami « journaliste », dont je n’ai malheureusement pas le nom, mais qui prétend diriger un journal, et proposer en une, lors du bouclage de son ramassis d’infos réchauffées jetables, un titre comme « l’Embellie », avec tout ce qu’il se trame dans le monde en ce moment, tu avouera, illustre inconnu qui mérite de le rester, que tu t’es un peu chier dessus non ?
En tout cas merci à toi, d’avoir réveiller la bête immonde qui sommeillait en moi il y a encore quelques jours malgré les remous de l’actualité.
Si jamais il t’arrive de tomber sur cette chronique, arrête toi quelques instants sur le septième paragraphe. Peut-être y trouvera-tu quelques sujets certainement plus louables à traiter que les aventures du nombril français qui se convainc que tout va bien quand visiblement les faits lui prouvent immanquablement le contraire.
Ainsi tu pourrais arrêter de passer pour un con aux yeux de tous ceux qui en bavent en ce moment et qui comprennent assez mal les réjouissances que tu souhaiterais les voir applaudir.
A bon lecteur, salut.

Phantasme.

Bonjour à tous.
Voyez ça comme une immense thérapie. De toute façon ce n'est rien d'autre. A chaque maux ses remèdes, à chaque pensée rationnelle, son fantasme. Et je vous ferais remarquer, pour les plus tatillons du vocable, que phantasme s'écrit de deux manières.
Remarques orthographiques faites, bonne lecture.<--break->
Phantasme.
A chaque situation périlleuse je prends ma couardise à deux mains
Je fais le faux-cul, la vrai pisseuse, pour ne pas froisser les copains
Mais dans ma tête c'est une autre histoire, j'imagine les scènes les plus gores
J'me laisse allez et passe au hachoir les membres de mes interlocuteurs

Qu'un imbécile me contredise, ou me fasse passer pour un gland
Je prends sur moi, je me maîtrise, mais mon esprit me venge goulûment
Je lui arrache les ongles un par un et me délecte de sa douleur
J'lui fait manger un de ces deux reins comme des rognons sauce Grand Veneur

Si par malheur un mec bourré se sent l'envie de m'interrompre
Me dit : « Ta musique elle est à chier! », je souris et je me dompte
En rêve je me laisse allez, je le bourre de White Spirit
Par le fion avant d'allumer un grand bâton de dynamite

En cas d'angoisse conjugale racontée par une emmerdeuse
Je ne commet pas l'irréparable, j'ai l'attitude d'une image pieuse
En revanche mon moi intérieur lui colle les bras dans les oreilles
Et d'un coup de pied ravageur, sa tête virevolte, qu'elle merveille !

A un électeur d'extrême j'lui taille la bite en croix gammée
Aux amateurs de virées en boîte, je les séquestre sans me ménager
Pour les représentants de la police, un coup tazer sur les valseuses
Pour le petit Sarkozy et son fils, un lifting à la raboteuse.

A présent quand vous me croiserez ne vous fiez pas aux apparences
Si j'ai l'air heureux c'est pour cacher les insanités auxquelles je pense
Et si vous ne voulez pas faire parti inconsciemment d'un fait divers
En vérité je vous le dis, il vaudrait mieux que vous m'offriez une bière

samedi 21 mai 2011

Lettre de l'autre.

Bonjour à tous.
Pour briser la monotonie d'une actualité bien trop étouffante, moi je fais comme tout le monde je me regarde le nombril. Et puis quand je me croise dans le miroir je me fais l'amour. C'est plus sein et moins dangereux que de faire ça dans une chambre d'hotel à 500€ la nuit non?
Bonne lecture. <--break->
Lettre de l'autre.
Je suis la peur, je suis l'angoisse, la laideur le reflet dans la glace
Je suis votre meilleur ennemi, celui qui se faufile dans votre lit
Je me nourris de vos cafards et fais germer vos idées noires
Je me présente en un mot comme en cent, je suis votre inconscient

Vous me trouverez dans vos lapsus, dans vos reflexes et dans vos us
Derrière chaque pensées inavouables, attisant le désir bestial
Je fabrique l'envie le mensonge, je vous poursuis jusque dans vos songes
Je suis votre coeur votre émoi, je suis votre autre moi.

Si vous saviez comme je m'amuse lorsque soudain les idées fusent
Mais gare à ne pas me mépriser car tôt ou tard vous me le payerez
En pourrissement de vos habitudes en grands moments de solitude
Je vous ferais perdre tous vos moyens, je suis votre cerveau reptilien
A contrario si vous m'offrez une tribune pour m'exprimer
J'aurais à coeur de vous laissez mener votre vie comme vous l'entendez
A charge pour moi de rester serein pour siffler la voix de vos instincts
Ainsi vous me ferez peut-être confiance à moi le pilote de vos absences.

A corps ou à raison, catalyseur des passions
Dirige la plume de l'écrivain, le sens caché de mes refrains
Révèle la nature profonde, des actes anodins comme immondes
Avec toi je comprends mieux, l'expression de double Je.

mercredi 18 mai 2011

Recette du Capital.

Bonjour à tous.
Loin des complots Strauss Kahnique, de la maison outre Atlantique, où sombre ce Titanic pachydermique, voici mon petit triptyque pour oublier la politique.
Bonne lecture. <--break->
Recette du Capital.
Pour faire un bon capitaliste prennez un enfant en bas âge
Abreuvez le d'idées simplistes de racoucis et des mensonges
Dites-lui qu'il n'y a pas d'autre modèle que l'économie de marché
Que s'il veut des jouets pour noël y'a pas d'autres choix faut travailler

Bourrez-lui le crâne de préjugés, apprenez-lui à bien se défendre
Quand on menace sa liberté d'écraser l'autre et d'entreprendre
Faites-lui comprendre que le travail rend libre, épanoui et heureux
Qu'il n'y a pas de bonheur qui vaille si le voisin en a un mieux.

Pour faire un bon capitaliste agitez lui le chiffon rouge
D'un monde d'écolos utopistes voulant revenir au moyen-âge
Prennez pour prétexte le tiers monde enviant notre mode de vie mondain
Et concluez que ça serait un comble de se faire bouffer par des crèves la faim

Jouer sur la peur de la misère, de l'étranger et des coutumes
Barbares, que si on les laisse faire notre geste goutera l'amertume.
Mettez en avant la reussite, seule à même de gommer les écarts
Entre les hommes qui font l'élite quand ils portent tous le même costard

Pour faire un bon capitaliste, enseignez-lui l'obéissance
Un peu comme chez les commusites avec une légère différence
Ici ni dogme ni paradigme mais juste la liberté de choix
D'avoir sa propre petite doctrine tant que c'est dans le cadre de la loi

Produire pour vendre, acheter pour vivre, vivre pour dépendre de sa tirelire
Telle sont les règles tacites en toc, régissant l'écoulement des stocks
Produire pour vendre, acheter pour vivre, vivre pour dépendre de sa tirelire
Telle sont la règles tacites en toc régissant l'écoulement des stocks

lundi 16 mai 2011

Peux-tu te taire petit air?

Bonjour à tous.
Dans la série j'ai rien à dire mais je veux que cela se sache
Voici donc la dernière ire qui ma foi ne fera pas tâche...
Pfff.. c'est nul.<--break->
Peux-tu te taire petit air?
Ce n'est qu'un petit cours pratique d'indignation
A l'attention des non critiques et autres moutons.
Si une chose vous révulse vous rend malade
Hissez-vous dont sur les barricades ne serait-ce que fut-ce

Pour dire quelque chose d'intelligent
D'insensé ou bien d'inconvenable
Au lieu de jouer les ruminants
Qui suivent un berger incapable.

Et pourquoi pas prendre les armes
D'ailleurs c'est ce que je m'apprête à faire
Après tout le sang et les larmes
Sont l'apanage de toutes les guerres.

Ce n'est rien qu'une petite guerre, d'avis, d'opinions
A coup de principe lapidaire et d'oraisons.
Pour s'en défendre s'en détacher et mieux l'atteindre
Ne reste plus qu'a la dépeindre sur le papier

A grand renfort de mots savants
D'ironie crasse et d'humour noir
Autant de subterfuges abritant
Ceux dont le rire est l'étendard.

Et pour ce qui est d'extraire de ma plume
Quelques caricatures au vitriole
Mon stylo a souvent coutume
Des chants et des airs mêlés d'alcool.

Ce n'est rien d'autre qu'un petit air de contestation
Sans aucune raison d'en être fier sans prétention.
Cependant son plus grand mérite est d'exister
Dans mon esprit et sur mon carnet,où les lignes de fuites

Servent de prétexte à mes humeurs
Ou bien de déversoir de bile amer
Où je me plais à faire l'effort
D'inventer mon propre univers.

Et s'il est affublé d'une tronche affreuse
De cheveux gras et autres imperfections
Au moins cette lettre fera une heureuse
En nourrissant cette Chanson.

vendredi 6 mai 2011

Excellent drain.

Bonjour à tous.
Vous l'aurez sans doute remarqué, mon absence est persistante ces deux dernières semaines. Je suis effectivement en train de réfléchir à beaucoup de choses et donc je fais un break sur les chroniques. Mais un vrai cette fois. Non parce que le coup je dis que j'arrête et puis je reprends trois jours plus tard, ça commence à bien faire.
Pour ne pas vous laissez en reste, je vais vous proposer dans le semaines qui viennent quelques poèmes et textes de ma création qui sont ou vont se muer en chanson pour mon groupe "Cent Idées Fixes".
La plupart des textes que je vais poster n'ont pas encore de mélodie ou du moins ne sont pas (encore) intégrés à notre spectacle. Ne cherchez pas ils n'existeront nul part ailleurs qu'ici. Bon assez de palabre, place aux mots (sans jeux de mots foireux).

Excellent drain.

Je n’ ai envie de rien et surtout pas d'écrire
Ma main endolorie, crispée, me fait souffrir
Déverser sur papier des versets surannés
N’ a jamais fait d’ un homme un poète écorché.

Même du bon pied mes vers partent de travers
Mais arrivent arrimer les uns avec les autres
Ils ne leur manquent qu’ une chose pour faire enfin l’ affaire
C’ est d’ aligner leurs césures pour ne pas qu’ ils se vautrent.

Mais halte au gérémiades et autres appitoiements
Ma besaces en est pleine de ces textes atestant,
Que mon humour est noir et ma posture austère
Et si c’ est juste pour me plaindre, je ferais mieux de me taire.

Certes les raisons de geindre sont diverses et variées
Turpitudes quotidiennes de ce siècle sans éthique
Réjouissons-nous plutôt de ne pas être mal né
Iranien, Kurde, Roumain ou fils pauvres de l’ Afrique.

Ironisons de ce temps le doigt tendu bien haut
Mieux vaut rire maintenant que d’ éclater en sanglots
Trompez les apparences, moquez vous de la mort
Et entrez dans cette dance de spleen et de remords.

Pour digérer l’aigreur des borborigmes gastriques
Qui sont maîtres moteurs d’ un cynisme coutumier
S’ emparant des âmes des dépressifs chroniques
Et concluez dont d’ un mot ce sinistre sonnet...

Merde .