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vendredi 6 mai 2011

Excellent drain.

Bonjour à tous.
Vous l'aurez sans doute remarqué, mon absence est persistante ces deux dernières semaines. Je suis effectivement en train de réfléchir à beaucoup de choses et donc je fais un break sur les chroniques. Mais un vrai cette fois. Non parce que le coup je dis que j'arrête et puis je reprends trois jours plus tard, ça commence à bien faire.
Pour ne pas vous laissez en reste, je vais vous proposer dans le semaines qui viennent quelques poèmes et textes de ma création qui sont ou vont se muer en chanson pour mon groupe "Cent Idées Fixes".
La plupart des textes que je vais poster n'ont pas encore de mélodie ou du moins ne sont pas (encore) intégrés à notre spectacle. Ne cherchez pas ils n'existeront nul part ailleurs qu'ici. Bon assez de palabre, place aux mots (sans jeux de mots foireux).

Excellent drain.

Je n’ ai envie de rien et surtout pas d'écrire
Ma main endolorie, crispée, me fait souffrir
Déverser sur papier des versets surannés
N’ a jamais fait d’ un homme un poète écorché.

Même du bon pied mes vers partent de travers
Mais arrivent arrimer les uns avec les autres
Ils ne leur manquent qu’ une chose pour faire enfin l’ affaire
C’ est d’ aligner leurs césures pour ne pas qu’ ils se vautrent.

Mais halte au gérémiades et autres appitoiements
Ma besaces en est pleine de ces textes atestant,
Que mon humour est noir et ma posture austère
Et si c’ est juste pour me plaindre, je ferais mieux de me taire.

Certes les raisons de geindre sont diverses et variées
Turpitudes quotidiennes de ce siècle sans éthique
Réjouissons-nous plutôt de ne pas être mal né
Iranien, Kurde, Roumain ou fils pauvres de l’ Afrique.

Ironisons de ce temps le doigt tendu bien haut
Mieux vaut rire maintenant que d’ éclater en sanglots
Trompez les apparences, moquez vous de la mort
Et entrez dans cette dance de spleen et de remords.

Pour digérer l’aigreur des borborigmes gastriques
Qui sont maîtres moteurs d’ un cynisme coutumier
S’ emparant des âmes des dépressifs chroniques
Et concluez dont d’ un mot ce sinistre sonnet...

Merde .

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