Maintenant sur youtube et dailymotion.

jeudi 30 juin 2011

Sarkosy agrippé, bousculeur interpellé.


Bonjour à tous.
Bon cette vidéo n'a aucun intérêt à part que c'est la première fois à ma connaissance que le président est atteint dans son intégrité physique...
Et, soyons franc.... haaaaa, ça fait du bien!!!
Une nouvelle mode à mettre en place sur chacun de ses bains de foule complètement pas improvisés???
 Toujours est-il qu'il faudra suivre la condamnation éclair dont le bougre qui a osé poser la main sur notre maître et guide bien aimé sera l'objet.
Je vote pour 3 ans de taule avec sursis et bien 10 ou 15 mille euros d'amende...
Pronostiques ouverts!!

mardi 28 juin 2011

Ronde de nuit.


Bonjour à tous.
Toulouse est singulière par bien des aspects. C'est à ma connaissance la seule ville rose du monde à subir une telle concentration de macho. Il n'y a qu'à voir la réaction de certains mâles en manque d'amour chaque fois qu'il me prend l'envie de porter une robe d'été légère en mousseline et de faire claquer mes talons hauts italiens sur le bitume surchauffé. A force d'essuyer les regards pervers et les sifflements évocateurs de ces pithécanthropes masturbateurs, j'en suis réduit à dissimuler mes atouts féminins, que j'ai acquis à grand coup de traitements hormonaux et de chirurgies plastiques onéreuses, sous les t-shirts amples et les jeans mal taillés de mon ancienne vie.
Mais laissons donc de côté les métaphores moroses et les métamorphoses ratées, et revenons plutôt, bon chien, à nos préoccupations primaires mais pas socialistes, c'est déjà ça de prit. Pour ceux qui ne suivent pas avec assiduité les chroniques haineuses que je distille, je ferais un bref rappel des épisodes précédents, en espérant que les deux du fond suivent cette fois-ci.
J’ai déjà à maintes reprises soulevé les différentes tentatives de l’actuelle mairie, menée par Pierre Cohen, de faire de ma chère ville belle et rebelle, une espèce de caricature d’elle-même en interdisant de péter sans permission préalable jusque dans les appartements des administrés. Au menu des réjouissances déjà appliquées : la mise en place de l’Office de la tranquillité, sorte de milice traquant les nuisances de voisinage et les petites incivilités quotidiennes et permettant aux plaignants de conserver l’anonymat de leur délation ; l’embauche d’un groupe de personnes dénommé les chutteurs, qui ont pour objectifs de rendre silencieuse les rues toulousaines en se mettant le doigt sur la bouche et le balais en un endroit plus fait pour l’expulsion que pour l’insertion ; l’interdiction de la musique sur les quais de la Daurade et l’intolérance de cette dernière dans les cafés et restaurants qui n’ont pas eu les moyens d’insonoriser correctement leur gargote ou de graisser la patte aux pontes municipales ; la mise en garde à vue de plusieurs personnes pour avoir chanter « L’Hécatombe » de Brassens devant les forces de police qui ne goutent guère l’humour sarcastique mais, chose étrange, semblent néanmoins capables de comprendre, malgré leur vocable limité, une chanson à texte n’émanant pas de Michel Sardou.
Voilà donc pour les exploits réalisés par la mairie socialiste depuis les dernières municipales. Car là est la véritable incohérence. N’ayant que peu vécu sous l’égide de la précédente administration dirigée par Dominique Baudis, j’ai fait moi-même un sondage auprès de mes amis se disant toulousains sur les mœurs policières et les coutumes administratives des anciens de la mairie de droite. C’est une étude qui vaut celles de la Saufres eu égard à l’échantillon représentatif que j’ai choisit : 6,943 personnes. Ben oui, une simple règle de trois m’a donné ce chiffre qui peut sembler dérisoire mais comme l’institut de sondage reconnu se permet d’interroger 1000 personnes sur 63 millions et de faire comme si ça voulait dire quelque chose, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas une simple conversion sur les 439 550 habitants que compte Toulouse en ayant le même crédit. Merde alors !!!
Bref, aux dires de mes copains, la précédente mairie était beaucoup moins regardante sur les dépassements de décibel et n’hésitait même pas à promouvoir autant que possible les arts et spectacles dans la ville et pas seulement dans l’intimité des salles de concert trop chères pour que le bon peuple puisse s’y cultiver. Salauds de socialistes, ils arriveraient presque à me faire regretter la droite…
Le courroux qui m’anime tient à une nouvelle lubie. Cohen a fait voter en fin de semaine dernière un arrêté municipal interdisant à présent la consommation d’alcool sur la voie publique. Sont clairement visé trois places du centre ville, cibles privilégiées des censeurs de joies, j’ai nommé Saint Pierre, La Daurade et Les Tiercerettes. Outre le fait que cette mesure vient s’ajouter à un panel aussi loufoque qu’inefficace, cette prohibition light sera évidemment inapplicable ailleurs qu’aux trois spots sus cités qui font déjà l’objet d’une surveillance accrue des forces de l’ordre tant les plaintes sont légions dans ces lieux de fêtes. D’autant qu’il sera malvenu, quand un contrevenant se fera inévitablement confisquer sa boisson, que le policier qui pratique l’acte répressif soit dans un état plus lamentable que son interlocuteur. En même temps, si vous aviez la possibilité d’embarquer la picole de n’importe qui, faîtes moi croire que vous vous en colleriez pas un sous la cravate.
Donc reprenons, nous avons une ville qui affiche partout où elle en a l’occasion son amour de la musique qui déteste les musiciens et qui se vante d’être fêtarde tout en interdisant boissons, musiques et bars dans ses rues, une mairie de gauche actuelle plus inflexible qu’une de droite passée et des quantités de quartiers toujours qualifiés de populaires habités par des bobos fades et sans saveur, incapables de supporter le moindre bruit qui pourtant précédait, et depuis longtemps, leur installation en ces lieux.
Pour paraphraser la Mano Negra qui faisait le même constat que moi, il y a presque vingt ans, lorsque Chirac « nettoya » les rues de Paris de la racaille punk de l’époque :
« Toulouse se meurt aujourd’hui,
De s’être donné à un bandit
Un salaud qui lui a pris ses nuits blanches, 
Toulouse la nuit c’est fini,
Toulouse va crever d’ennui,
Toulouse se meut rendez-lui ses nuits blanches.»

vendredi 24 juin 2011

Pauperes sunt inopes.

Bonjour à tous.
La misère humaine peut-elle s'affranchir de toute décence? A en croire ce que je connais de la télé et des média, je répondrais oui assez volontiers à cette question pour le moins essentielle. Car si au siècle précédent l'humilité était encore côté haute dans l'échelle des valeurs, il semblerait bien qu'à présent, à cause de l'effondrement des bourses morales, ce placement ne fasse plus rêver les investisseurs. Non, ce qui fait vendre c'est le malheur d'autrui. Du coup pour s'en moquer on peut, mais pour que cette activité soit rentable, il faut taper sur les plus faibles. Ceux qui ne peuvent pas se défendre, de guerre lasse ou par manque de moyen.
Ceci étant dit, je prône la méfiance car le rôle d'amuseur public peut se muer en un éclair en persécuteur des malheureux, si une phrase mal comprise venait à émaner d'une de ses envolées. Se foutre de ceux qui n'ont pas de chance, donc, c'est une activité à risques. Il n'y a qu'à jeter un œil aux récentes polémiques ayant provoqué les déboires de certains clowns tristes qui tentèrent de mauvaises blagues sur les détenteurs du RSA, haha, en les qualifiant, et je cite, de "cancer de la société française".
Voilà encore une vanne mal comprise. Cet imbécile a bien été obligé de se confondre en excuses et en courbettes rédemptrices après le tôlé engendré par ses propos. Si le journaliste bolchévique, au lieu de couper la parole au comédien en pleine répétition, l'avait laissé poursuivre, on aurait entendu la chute : "Je considère que l'assistanat est le cancer de notre société, et pour en venir à bout, faîtes moi confiance, en tant que médecin, le cancer j'en connais un rayon !"
Alors certes, ce n’est pas du niveau de poilade d'une chronique de Zemmour ou d'un discours de Marine Lepen qui fit marrer la France entière en affirmant que le FN était un parti social, mais cela reste plus anodin que d'insinuer que les mecs qui touchent des prestations sociales ne sont que des feignasses à peine bonnes à être sacrifiées sur l'autel des finances. Vous m'objecterez qu'il serait bien stupide de risquer une carrière sur un simple bon mot à l'attention des pouilleux alors qu'il est si simple de se moquer des puissants. Peut-être mais réfléchissez bien, quand vous vous gargarisez des aventures de ceux qui dictent les règles, c'est qu'ils sont tout aussi pathétique et risible que le premier smicard venu. Vous vous riez de leurs malheurs, de leurs complexes de taille, de la taille de leurs complexes, bref, vous vous jouez de leurs infortunes pour vous convaincre finalement que ça n’arrive pas qu’à vous.
La misère ce n'est pas que mourir de faim, de soif, de froid ou d'amour, non, cette saloperie de mauvaise herbe peut prendre racine dans la vie de personne au confort aisée voire carrément foutrement enviable. N’y a-t-il pas plus misérable qu’un futur présidentiable qui doive se balader toute la journée avec, lui enserrant la cheville, un bracelet dénué de chaîne, au bout de laquelle nulle Gretchen, habillée sobrement d’une robe de chambre en cuir clouté, ne lui promette une séance de martinet car il a été très méchant avec la partie rose d’une panthère noire ? N’est-il pas pathétique et grotesque, le sous-ministre déniché chez l’ennemis du même camp, aux pratiques pédestres plus que discutables, risquant la taule pour 20ans et continuant à hurler au complot de l’extrême-droite ? Ne sont-ils pas ridicule, les socialistes, en général ? N’avez-vous pas l’air d’un con, ou d’une conne hein, je ne suis pas sexiste, quand les poches tintant de ferrailles vous refusez sans un mot l’obole au mendiant en bas de chez vous ? Si. Mais c’est pas une raison pour faire la gueule.
Alors riez des malheurs du monde avant qu’ils ne se rient de vous, et surtout, aucun remord ni culpabilité hein ? D’ailleurs pour vous entraîner, je veux cinq blagues racistes pour demain et dix jeux de mots pourris sur le mariage homo. Si vous manquez d’inspiration, allez donc voir du côté des députés UMP, ils sont en pointent en ce moment sur ces sujets.
Bon allez je vous laisse, je dois absolument ricaner de l’enfant handicapé de mes voisins du 4ème, le malheureux ne peut pas sortir de chez lui, son fauteuil ne rentre pas dans l’ascenseur. A mourir de rire je vous dis…

mardi 21 juin 2011

Défaite de la musique.

Bonjour à tous.
Aujourd'hui 21 juin débute la saison la plus géronticide de l'année, durant laquelle la jeunesse se déchausse alors que la vieillesse se dessèche. C'est le temps béni des amourettes sans importance et des plans cul qui dure et qui dure, celui des jupes courtes, des robes cintrées et des nus pieds, celui encore des corps fourmillant de muscles saillants oint de sueur et des peaux brunies par un soleil de plomb. Le 21 juin c'est aussi le jour de la manifestation annuelle, inventé par Jack Lang alors qu'il était en extase à l'écoute d'un jeune marocain lui chantant la bienvenue au lupanar, et qui réuni dans la rue, pour le plus grand plaisir des participants ; des punks à chien mélomanes, des musiciens sans talent, des spectateurs dépourvus d'oreille, et sans oublier des politiciens faux-cul, ce qui constitue à l'évidence un pléonasme notable.
Avant de détailler les différentes raisons pour lesquelles je boycotte systématiquement la fête de la musique, j’aimerais revenir sur l’été qui est, à n’en pas douter, MA saison. Outre la nudité qui partout s’affiche et permet aux esprits le plus tordus de s’emplir de fantasmes tous plus débridés les uns que les autres, cette période de l’année semble également propice aux longues siestes arrosées de rosé frais, aux exclusions d’une frange parasitaire de population, aux jeux de plage et d’eau dont les enfants raffolent, aux votes in extremis de lois sécuritaires ou liberticides sans que personne ne s’en émeuve, bref, sous prétexte de chaleur dilatante on se permet un peu tout et n’importe quoi. Pour ma part, c’est une saison que je verrais bien s’éternisée. Déjà parce que c’est dans mes gènes 100% pur jus méditerranéen, dés que le soleil pointe le bout de son nez, le moral remonte, je réfléchis peu, je baise mieux, je parle moins, et je m’endors au petit matin après les nuits d’enfer passées à me déhancher comme un beau diable. De fait, chaque fois que les membres du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat annoncent une hausse des températures moyennes planétaire, je ne peux retenir un petit cris de satisfaction.
L’été me sied autant que l’hiver me révulse. Encore maintenant je ne m’explique pas l’intérêt de la neige par rapport au sable, à part qu’en cas de bataille rangée, les boules de poudreuse soient plus évidentes à réaliser et moins dangereuse que celles de silice. Et puis bien sûr, on ne peut pas parler d’été sans évoquer les inévitables vacances à la mer. Car là encore une différence notable, les vacances d’hiver coûtent un bras pour quiconque veut skier et une jambe à ceux qui ne savent pas, alors que les vacances d’été peuvent être relativement peu dispendieuses ou risquées pour qui sait être malin. Pour commencer, et à la différence des sports d’hiver, ceux estivaux ne nécessite que très peu de matériel, exemple : une paire de raquettes en bois de cagette, une balle en plastique qui rebondit autant que les fesses anémiques de François Hollande, un/une ami/amie assez con pour vous renvoyer la balle et le tour est joué, vous voilà parti pour une activité saine et réjouissante pendant de longues heures. Ha bien sûr si vous n’avez aucun ami cela se complique. Mais soyez tranquille, rien ne vous oblige à pratiquer une quelconque activité car la principale consiste, en été, à s’allonger lascivement sur une serviette de bain, à s’enduire d’huile de monoï, et à se laisser cuire thermostat sept en se retournant occasionnellement pour avoir autant de chance de chopper un cancer de la peau de face ou de dos. Ces changements de position sont d’ailleurs l’occasion pour les jeunes femmes de redoubler d’ingéniosité pour parvenir à ragrafer leur bikini sans que ne se dévoile leurs chers tétons qui, avec leur anus et leurs grandes lèvres extérieures, resterons bien les seules parties de leur anatomie qui échapperont peut-être aux coups de soleil.
Mais l’été ne permet pas uniquement à de vulgaires laiderons de s’exposer sans pudeur aux yeux de quelques Adonis dont je fais malheureusement parti, non, l’entame de la chaude saison est aussi l’occasion pour tous les jeunes connards qui pense avoir du talent en reprenant les meilleures chansons d’Alanis Morrisette  et de Benjamin Biolay, de briller dans les rues de leur village en braillant leur diarrhées musicales à tous les passants, bon grès, mal grès. Elle permet également aux pourris des mairies et de préfectures de faire amende honorable 1 jour par an et de tolérer la « musique » hors des clubs et salles insonorisées où la culture dégénère du fait de sa consanguinité.
Car là est tout de même le véritable scandale, depuis 3 ans à Toulouse et toute l’année, la police municipale s’acharne sur les quelques bars qui osent encore proposer des concerts, arguant que les propriétaires séniles du dessus aimerez regarder la roue de la fortune dans la sérénité de leur meuble en stuc et de leur nid douillet en forme de cercueil, les mêmes laissent pendant une journée, une soirée devrais-je dire, les plus pitoyables et consensuels représentants de l’art musical envahir le domaine publique sans dire mot. Le pire est que ces enfoirés s’en servent d’excuse ultime pour interdire aux musiciens de rue de faire leur beurre :
« Mais où voulez-vous qu’on joue monsieur l’agent ?
- Ben ca va, c’est comme les femmes et le cancer du colon, une fois par an c’est déjà pas mal, vous n’allez pas vous plaindre non plus ! »
Donc je boycotte. Et d’ailleurs, il serait bien idiot pour moi d’aller jouer le jour de la fête de la musique, non ? Hein, ne me jetez pas la pierre d’accord ? Que ceux qui n’ont jamais pris leur véhicule lors de la journée sans voiture, ou évité de tabasser copieusement leur moitié durant la journée de la femme, ou encore couché avec leur mère pendant la fête des pères, ou, pour finir, travaillé un 15 Août me jettent la première pierre.
Aïe.

jeudi 16 juin 2011

De bas canal à bac annal.

Bonjour à tous.
Depuis 8h ce matin ont débuté les épreuves du baccalauréat général et technologique avec, comme toujours, la philosophie en guise d'apéritif. Je n'ai jamais bien compris pourquoi on avait choisi de commencer ce marathon de régurgitation d'informations pré-machées et sans intérêt, par la plus inutile des sciences qui, je vous le rappel quand même, nous a offert en héritage Luc Ferry, BHL et Alain Finkielkraut.
Alors comment ne pas en vouloir à cette grande Sophie qui nous enfile haut?
Outre le fait d'être la cause de la renommée des trois guignols cités plus haut, elle ne fut pour moi que synonyme de céphalées chroniques insupportables étant donné que mon prof de l'époque, un erotophile amateur de cigarillos, n'hésitait pas nous faire rentrer dans le crâne, au propre comme au figuré, les oeuvres complètes de Kant dès que son dos tourné engendrait un brouhaha. Ce qui m’a frappé dans « La critique de la raison pure » c’est avant tout la quatrième de couverture du bouquin qui venait souvent s’échouer sur l’arrière de ma tête dès que je préférais griffonner sur ma page de cours plutôt que d’écouter les délires platoniques d’un puceau germanique.
Malgré tout, j'adorais mon prof. Déjà parce qu'il clopait plus que nous, transformant chacune de ses interventions hebdomadaires de quatre heures en succession de pauses plus ou moins longues suivant les sujets que nous nous plaisions à aborder pendant nos séances d'assouvissement du besoin de succion. Je me plaisais à croire que les véritables cours se déroulaient à l’occasion de ces moments privilégiés de discutions. Ensuite, en dépit de mon aversion pour l’écriture et pour la réflexion stérile à coup de citation de gens célèbres certes mais quand même vachement mort depuis longtemps et ce, pendant quatre longues heures le cul vissé sur une chaise inconfortable, j’ai quand même réussi à décrocher fièrement un sept sur vingt ce qui prouve que ce monsieur n’avait pas été si mauvais que cela, ou bien que le correcteur avait un coup dans le pif. Comme les deux solutions me semblent aussi probable l’une que l’autre, je pencherais pour celle qui me donne un minimum de crédit.
Aparté faîte, la question reste entière. Pourquoi la philo au début ? Pourquoi pas les maths, les langues vivantes, l’histoire, ou la géographie ? Y-a-t-il plus de chance que les demeurés qui s’habillent comme des sacs, baisent comme ils pensent, c'est-à-dire, vite et mal, et qui se retrouvent devant leurs copies après une nuit angoissante passée à se tirer sur la nouille ou à fourrer leurs doigts en des endroits que la morale réprouve pour trouver un sommeil lourd ne soit touchés par une grâce quelconque en découvrant le papier rose sur lequel sera inscrit une phrase et demi à partir de laquelle ils devront disserter pendant une flopée de pages anonymées ?
Cela dit ce mystère en cache un autre, pourquoi autant d’imbéciles se précipitent tous les ans pour décrocher ce diplôme qui ne vaut plus rien ? J’entendais encore ce matin les sempiternels micro trottoirs d’avant épreuve, dont se repaissent les médias, avec la ribambelle de couillons qui, ne sachant quoi dire à la pauvre journaliste de deux ans leur ainée qui tendant son micro, ne se privent pas pour autant de sortir leurs laïus sur l’importance du diplôme, et gnagnagna la carrière professionnel, et prout l’entrée dans la vie active, et que je va faire des études moi m’dame pour en gagner plein d’la tune t’as vu.
N’ont-ils pas remarqué, ces chères têtes de nœud, que leurs parents sont au chômage, que leur grands-parents ne passeront pas l’été si la pénurie d’eau persiste, que Hulot va gagner les primaires d’Europe Ecologie Les Verts, que la planète par à volo, que leur diplôme n’a pas plus de valeurs que le bout de cellulose dont je me suis servi pour m’essuyer les fesses ce matin, et que finalement, ce jour maudit où ils auront commencé à se croire grands forts et intelligents parce qu’une bande de petits faibles et cons ont signé à côté de leur nom sur un bout de papier, ne marquera que le début des emmerdes, la fin de l’insouciance et la lente agonie vers une décrépitude certaine.
Allez donc, jeunesse de France, vos diplômes à la main, chercher du boulot leur cœur remplit d’espoir vespéral au soir des résultats, vous m’en direz des nouvelles !

mardi 14 juin 2011

Sport addict ment.

Bonjour à tous.
Je n'aime plus le sport.
Oh mais je me doute bien de ce vous pourriez me rétorquer : « Nous on en a rien à carrer du sport. C'est bien simple, comme ça, au premier coup d'oeil, on serait bien incapable de reconnaître un joueur de rugby à vélo d'une escrimeuse en maillot de bain. »
Oui, je m'en doute. Mais les plus assidus d'entre vous auront remarqué que je n'ai pas utilisé le mot « pas » dans mon prologue navrant mais bel et bien le mot « plus », et a dessein qui puis est.Ce qui signifie, pour le plus con de mes quatre lecteurs, oui c'est à toi que je parle, fait pas semblant de jeter un coup d'oeil derrière ton épaule pour faire mine que ce propos ne te concerne en rien,  cela veut dire qu'à une époque pas si lointaine j'étais moi même un féru des sports en général. Il m'arrivait même de pousser le vice jusqu'à pratiquer plusieurs d'entre eux à l'époque des poils qui poussent et des seins qui pointent. Oh certes pas chez moi mais sous les brassières de mes camarades de jeux pour qui j'avais, d'ors et déjà, une attirance sans borne qui, aux heures chaudes des étés suffocants, me poussait à préférer téter leurs poitrines naissantes couvertes du sel de leurs efforts plutôt que d'étancher ma soif au goulot de n'importe qu'elle gourde.
Bien sûr, la raison profonde qui me poussait à courir comme un dératé et sauter comme un cabri était plus liée à mon énergie débordante qu'il a fallu bien tôt canaliser qu'à ma passion tardive pour les nichons du beau sexe.
Oui j'ai pratiqué et aimé passionnément pratiquer un certain nombre de disciplines qui avaient, à deux exceptions près, la particularité d'être individuelles. Evidemment vous me connaissez assez bien maintenant pour savoir que les seuls moments ou je m'autorise à jouir  d'une performance en groupe sont intimement liés au nombre de participant à la partouse hebdomadaire que j'organise dans mon sauna marocain.
Si je vous fais cet aveux c'est que, déjà, j'ai une flemme monumentale de me farcir le flot continue des aberrations du monde et qu'ensuite je n'aurais pas à me justifier quand je dirais « Merde aux sportifs et à leurs supporters » ce qui devrait arriver d'ici peu.
En effet, personne, à la lumière de ma déclaration liminaire confessant ma passion passée pour les parties de jambes à l'air, personne n'oserait me faire la morale quand j'affirmerais que le sportif moyen est aussi con que son spectateur avachis qui se réjouit d'une balle liftée, d'un coup de pied cadré, d'une cible atteinte ou d'un temps record.
Si je ne les supporte plus tous ces dégénérés qui pensent comme ils comme ils courent, c'est à dire comme des bourrins et en prenant de sacrés raccourci,  c'est qu'ils représente l'image idéale des masses bêlantes et rugissantes qui font ce qu'on leur demande sans se poser de questions et dont plus d'un dictateur à talonnette souhaiterait comprendre la mécanique.
Pour ces nuits blanches rythmées de coups de klaxons censés enorgueillir la cité d'un trophée gagné à l'arrachée, pour ces douleurs chroniques qu'ils ont apporté à mon corps d'adolescent malingre, pour leurs mensonges quand à la félicité et au repos de l'esprit que devait m'apporter leurs pratiques intensives, pour ces gadgets inutiles et hors de prix que mes parents ont consenti à acheter, et pour leurs fanions et drapeaux aux fenêtres ou sur la gueule, signes des tribus uniformes qui menace d'expatriation quiconque ne se joindrait pas à leurs sauts compulsifs, je vous déteste sports, sportifs et supporters de tous poils et de toutes les couleurs, merde à vous.
Si d'aventure une finale de coupe de champions inter-crétins, vous poussait à venir manifester votre liesse sous mes fenêtres, soyez certain que le liquide jaunâtre et chaud qui heurtera votre pare-brise émanera de mon appendice sous-ventrale.

mercredi 8 juin 2011

Revue des presses Yves...

Bonjour à tous.
Oh oui ! Donnez-moi en encore de la polémique, des petites phrases, des solutions sans problèmes, des farces politiques, des champions de l’emphase et des petits matins blêmes. J’en veux des sombres histoires, pour nourrir ma colère tapie dans l’ombre de mon humour noir qui se moque de leurs affaires. Petit tour d’horizon des dernières sottises que ce monde en perdition nous offre pour faire passer la crise.
Laurent Wauquiez, le plus jeune député de l'assemblée nationale, récidive sur ces fainéants et ramassis de déchets sociétaux que sont les bénéficiaires du RSA. Il préconise que ces branleurs qui passent leur temps à se gratter les parties génitales devant la télé au lieu de chercher du boulot,  travaillent cinq heures par semaine, ce qui est peu il faut l’avouer, dans les collectivités locales pour justifier cette manne que représente les 400 euros que reçoivent ces assistés mettant en péril la solidité du système financier mondiale.
Comparée à la dernière proposition du député considérant, à juste titre, que ce travail ne devait pas faire l’objet de quelconque rémunération, les largesses à présent distribuées aux pue-la-sueur font penser à une reconversion totale de Monsieur Wauquiez à la doctrine Marxiste-Léniniste vu qu’apparemment ces Travaux d’Intérêts Généreux seront grassement rétribués. Inquiétudes dans les rangs de l’UMP, qui va payer ces bons à rien ? Réponse de Jean-François Copé : les Mairies et les Régions, évidemment, majoritairement détenues à gauche de l’échiquier politique.
D’ailleurs, les chasseurs de l’assistanat ne s’arrêterons pas en si bon chemin et proposerons, dès cet été, que les vieux croutons qui n’ont pas eu le courage d’attendre leurs 62 ans pour partir en retraite sacrifient leur ration d’eau quotidienne pour faire face à la pénurie qui s’annonce sous peine de diminution de leur pension, histoire de faire d’une pierre deux coups et de régler à la fois le problème des retraites et d’irrigation des cultures.
A la rentrée scolaire, les élèves qui bénéficieront des chèques-livres devront sacrifier la moitié de leur récréation à la fabrication  de chaussures Addidas pour rendre plus compétitive l’entreprise Française de sportwear en perdition.
Et pour finir, dans un souci de réduction de poste dans la fonction publique et de lutte contre les incivilités, chaque handicapé moteur touchant une pension d’invalidité de plus de 20% devra patrouiller dans les rues au moins sept heures par semaine pour sanctionner d’une amende les automobilistes valides faisant fi des emplacements réservés aux inutiles à roulette.
Bon vous avez compris l’idée n’est-ce pas ? En même temps, je trouve que la performance de ventriloquie est tout de même impressionnante. Qui pourrait croire qu’à chaque fois que Laurent et Jean-François ouvre leur bouche, c’est en fait un étron de Sarko qui s’échappe de leur orifice buccal?
Sinon un nouveau jeu vient d’apparaître dans les cours de récréation de la Seine Saint-Denis, et plus particulièrement à Sevran. Il s’agit d’un dérivé de la balle au prisonnier et qui s’appelle : « la bastos du dealer de drogue ». Le principe est le même que dans le jeu original, il faut éviter de se faire toucher par la balle. Une légère différence tout de même, si la balle heurte l’adversaire, ce n’est pas lui qui a des chances de finir en prison mais le tireur du projectile. Inutile d’essayer de récupérer les balles à la main, quand la partie débute, le mieux reste encore de se mettre à plat ventre en attendant soit de pouvoir jouer avec les mêmes jouets que les grands, soit que l’armée arrive pour remettre de l’ordre dans tout ça.
Pour finir sur une note plus légère, on apprend dans le Canard Enchaîné que Luc Ferry, la dame pipi de l’UMP, qui sait tout des ragots politiques les plus sordides et qui n’hésite pas en les partager dans le premier Grand Journal venu, aurait omis tout au long de l’année de prodiguer ses cours de philosophies aux étudiants de Paris 7. L’université demande un remboursement des quelques 4499 euros mensuels versés au père la morale de droite pour ces cours fictifs.
Honnêtement, je pense que la fac fait une erreur monumentale en se mettant à dos ce mec là. Vu ce qu’il sait des perversions de ses amis ministres et ex-ministres, il y a fort à  parier que monsieur  le président d’université se retrouve à devoir expliquer à sa femme le tombereau de lettres anonymes décrivant, photos à l’appui, ses escapades nocturnes dans le zoo de Montargis où il aime de faire copieusement enfiler par tout ce qui ressemble de près ou de loin à un membre (et c’est le cas de le dire) de la famille des grands singes…
Gare au gorii-ii-ii-ille !!!

lundi 6 juin 2011

Les Nuisibles.

Bonjour à tous.
Encore un chanson qui parle de vous bande de voyeurs. Si par malheur vous vous reconnaissez dans ce texte, surtout n'en voulez pas à son auteur.
Bonne lecture.

Le nuisibles.
Il est l'heureux possesseur d'un magnifique tout terrain
Un monstre qui en a dans le moteur et se conduit d'une seule main
Cachant sous trois tonnes de métal, une particularité physique
L'empêchant de se sentir mâle, rendant ces ébats dramatiques

Pied au plancher il roule aussi vite qu'il conclut tous ces coïts
Avec cet engin pas de risques de tomber en pannes en pleine action
Il substitut son obélisque par deux cents euros de plein à la station
Attise la haine des écolos tout en se gavant de Viagra Bio

Si je vous parle de cette enflure c'est qu'j'en ai marre de sa voiture
Faudra bien un jour qu'il comprenne que la route n'était pas une arène
En attendant je pète mon fusible quand je le croise dans la rue
Et si pour moi c'est un nuisible, j'vais quand même pas le tirer à vue.

Il suit les modes anecdotiques dictées par les maquignons de la fripe
Il atteint dans le pathétique des niveaux énormes et participe
A mon défouloir quotidien et à ma haine de musicien
Quand il déverse à mes oreilles sa musique mort-née de la veille

Bien enserré dans sa casquette, vissée à l'envers sur sa tête
Il est victime d'une atrophie plus qu'inquiétante de son cerveau
Il doit bien souffrir d'asphyxie être aussi gros que celui d'un moineau
Pas de risque de céphalée vue la fulgurance de sa pensée.

Si je vous parle de ce connard c'est que j'en ai marre de ces histoires
D'adolescent près-pubère il va bien finir par se taire
En attendant je pète mon fusible quand je le croise dans le couloir
Et si pour moi c'est un nuisible, je veux quand même lui faire savoir.

Il y a aussi la vieille morue qui te passe devant au Casino
Et la mère de famille cocu et ces quatre braillards de marmots
Le patron qui insulte ces employés, le petit hongrois de l'Elysée
Le prolo qui veut pas bosser et qui vit de ces indemnités

Pour pouvoir compléter la liste et mettre une fin à cette chanson
Je pourrais vous donner quelques pistes afin d'éviter tous ces cons
Mais si ils viennent à disparaître, je vois pas trop ce que je pourrais vous dire
A part peut-être d'envoyer paitre les quelques que je viens de vous décrire

Si je vous ai parlé de ces gens là c'est que j'en fais parti parfois
Dans ce cas si vous me croisez, n'hésitez pas à m'éviter
En attendant je défoule ma haine contre ces personnes sans histoire
En évitant de faire de la peine à celui que je croise dans le miroir

vendredi 3 juin 2011

Dernière chronique de gauche.


Bonjour à tous.
Sentant le vent politique tourner aussi vite qu'une salade de germes germaniques peut envoyer ad patres et à coup de diarrhées sanguinolentes la pauvre teutonne en sur-poids qui espère rentrer dans son bikini taille M en adoptant le régime pissenlit par la racine, il me semble judicieux pour mon avenir de changer de bord rapidement. Non parce que vous vous doutez bien que je ne vais pas éternellement vous rincer à l'oeil de mon humour cinglant si l'alternance venait à se vérifier.
Avouez qu'il serait stupide de ma part de ne pas profiter du changement de majorité pour basculer du côté obscur des forces politiques. Et il serait d'autant plus idiot de le faire gratuitement. Donc je prends les devants.
Comme la campagne est déjà bien avancé, je pense que je vais commencer à m'exercer à l'humour de droite, histoire que quand l'UMP aura pris la branlée électorale qu'elle mérite je puisse toujours faire partie de l'opposition.
Appelez ça de l'opportunisme si vous voulez, moi je qualifierais plutôt de faculté d'adaptation darwinienne cette qualité qui me caractérise. Car enfin soyons honnêtes, vous les trouveriez aussi hilarants les Didier Porte, Stéphane Guillon, Régis Mailhot, Nicolas Bedos et tous les autres chroniqueurs radio/télé qui font leur beurre en se foutant des frasques des nantis s'ils se moquaient des gens pour qui vous aviez voté, hein? Ne soyez pas hypocrites, la seule raison pour laquelle ces déballeurs de conneries empêchent votre vessie de faire son travail de rétention urinaire c'est parce qu'il sont de votre bord. Ou en tout cas, c'est ce qu'ils arrivent à vous faire croire avec un brio que je ne saurais égaler. Ha c'est sûr ils ne payent pas de mine avec leurs tronches de réfugiés politiques serbes, mal rasés, l'oeil vitreux, le physique ingrat et la voix insultante aux oreilles mélomanes mais c'est là justement que le subterfuge est des plus efficace, à part pour le fils Bedos, qui cache bien son jeux en chroniquant respectivement en tailleur Armani et dans l'émission de FOG jusqu'à encore la semaine dernière. Mais ne nous y trompons pas, avec un nom pareil, difficile de croire que sous ses airs de bellâtre de la rive droite ne se cache en réalité un anarcho communiste édenté qui préfère le Ricard à la Veuve Clicquot  et les rillettes au foie gras. Bref, et en ce qui me concerne, pas d'illusion, je ne suis pas comme vous et je prendrai un plaisir sans borne à retourner ma veste quand le grand soir se présentera.
Pour ce qui est des rétributions que je serais en mesure d'accepter pour mes tribulations, reste à savoir si Sarko est bel et bien le président des riches. Je l'espère, car quitte à faire rire des bourgeois autant que ça paye. Vous me direz, je ne suis pas à l'abri que mon public actuel soit plus en mesure de me remplir les caisses de fraîche que l'électorat potentiel du futur ex-président. Pas faux, mais je table sur le fait que les prolos rentrerons au bercail idéologique dardar pour que moi aussi je puisse goûter aux joies de l'humour qui rapporte.
Mais est-ce si simple de devenir humoriste de droite. Le constat que j'en fais est rédhibitoire. Le comique de droite n'est pas si différent du clown de gauche. Les deux n'hésiteront pas à se moquer des pauvres, des noirs, des arabes, des chinois, des juifs, des femmes, des pédés, des hommes politiques, des sportifs et des malheurs du monde en général. Sauf que le premier dira ce qu'il pense alors que le second fera penser sur ce qu'il dit. A ce titre j'ai déjà fait un bout de chemin. Je me suis retapé l'intégrale de Bigard et de Canteloup et je sens d'ors et déjà monter en moi le désir d'une France travailleuse qui rit de bon coeur en voyant la mendiante roumaine au cheveux gras se faire tabasser par les flics de mon quartier chic tant il est vrai que la misère c'est beau quand c'est bien fait, pour eux.
Un doute soudain m'étreint. Aurais-je encore le courage d'écrire les horreurs que j'ai pu débiter sur mes futurs amis les aisés? A n'en pas douter, la question mérite d'être posée étant donné qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit.
Certes, tout n'est qu'histoire d'apparence et il n'y a qu'à voir comment certains journalistes, réputés intègres et sans concession, n'hésitent pas à se vautrer des les canapés luxueux des arrières salles de restaurants huppés à l'heure des digestions lourdes de mets inabordables, pour se convaincre qu'un fils d'immigré comme moi et tant d'autres, qui s'est fait presque tout seul, et qui a toujours préféré les petits plaisirs gratuits qu'offre la vie aux délices onéreux qui ne laissent qu'un arrière goût de cendre au fond de la glotte, puisse un jour faire parti de la masse des adorateurs de l'argent qui rame pour boucler les fins de mois.
Si cette augure venait à se vérifier et que je me transforme en auguste de la haute, je me consolerais en me disant que finalement, qu'importe l'opinion pourvu qu'on se tape les fesses.