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jeudi 27 novembre 2014

Chameau coeur. Lychien, mon cul!

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisant, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Voilà près de sept mois que j'ai déserté ces colonnes. Ayant eu la désagréable sensation d'avoir dis à peu près n'importe quoi sur n'importe quel sujet, je préféra disparaitre, sans adieux ni larmes déchirantes et au summum de mon art, pour vous épargnez la douleur de notre séparation pourtant inéluctable.
Et si je décide aujourd'hui d'extraire ma plume assassine de son écrin banal, duquel elle me chatouillait pourtant régulièrement à l'endroit même où le pro se tâte quand le doute l'habite, ce n'est certainement pas du fait des centaines de messages électroniques paniqués questionnant mon mutisme, que je n'ai d'ailleurs jamais reçu par la faute, à n'en pas douter, d'un facteur automatique défectueux et jaloux de mon succès.
Ce n'est pas non plus parce qu'il se passerait quoi que se soit d'original ou de particulièrement choquant dans les différentes arènes politiques de quinquennat ci.
Oh certes, j'aurais pu ironiser sur le retour de Hollande à Florange car il en faut une sacrée paire en acier trempé pour oser s'aventurer chez les métalleux afin de leur annoncer qu'il y a finalement eu du bon à la fermeture de leur usine. Preuve en est, jamais les carnets de commandes de l'ami Mittal ne se sont aussi bien portés.
Si j'avais été taquin, j'aurais félicité les policiers étasuniens qui, à la veille du procès de leur collègue pour avoir descendu un noir pour une fois innocent, ont exécuté un gamin jouant au malfrat avec une réplique en plastique de Smith et Wesson. J'aurai pu ainsi les remercier de nous faire relativiser la connerie pourtant supposée insondable de nos CRS à nous.
Enfin, j'aurai pu me délecter de voir Juppé avec une tronche encore plus crispée qu'à l'accoutumée, ce qui doit constituer un exploit en soi tant le nombre de balais dans le cul qu'il héberge pourrait faire pâlir de jalousie Mickey Mouise jouant les apprentis sort-chié, et me foutre magistralement de la gueule du teigneux à talonnette usant de stratagème digne d'un caïd de bac à sable ridiculisant un cama raide pour avoir souiller sa couche d'urine fraîchement produite afin de faire docilement oublier que la sienne déborde depuis le matin même d'une abondante colique à grumeaux.
Oui j'aurais pu vous ravir de sarcasmes et d'anathèmes sanglants sur l'incompétence des politiques, les manipulations des religions, les mensonges de la presse ou encore la profonde et incommensurable saloperie que représentent les réactionnaires de tout poil, si ces simples notions n'étaient pas d'ors et déjà des pléonasmes grossiers.
Mais alors, vous offusqueriez-vous fort à propos, de quoi ce connard prétentieux qui s'écoute écrire voulez-t-il bien se moquer après nous avoir décris par le menu ce dont il ne se moquera pas à la carte?
Et bien- au risque de vous surprendre, j'ai prévu de me rire de vous, car vous êtes ridicules. Toute misanthropie mise à part, sachez que ce qui me fait narrer chez vous c'est votre don de vous incommodez des dirigeants que vous avez élu, ou pire, que vous avez laissé élire, par manque de courage ou par flemme intellectuelle.
Ce qui me titille les nerfs jubilateurs, c'est de vous imaginer penser que tout le monde croit pour mieux vous autoriser à ne rien comprendre.
J'avoue que mes sphincters font bien souvent défaut sitôt que je vous entend défendre la démocratie à l'aulne de l'état, envisager une révolution en attrapant le système par les urnes ou prétendre que l'incrémentation du chiffre précédant la chose publique puisse à elle seule être une solution pérenne de société égalitaire.
J'ai la désopilante aiguë chaque fois que l'un de vous se justifie de ne rien faire d'autre que de balancer des poncifs de soixante-huitard sur le retour en vous parant de la sacrosainte non-violence quand celle, légitime ou non, massacre parmi vos rang.
Je pouffe à l'idée vous puissiez une seule seconde prendre au sérieux ces éructations qui n'ont aucune autre visée que de vous faire réagir et qu'un de ces soirs peut-être puisse devenir Le Grand.
A bon électeurs, salut!