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mardi 28 septembre 2010

Ha!! les manifs...


Qu'est ce que c'est bon.
Perso chaque fois que j'ai l'occasion de troquer mon manteau en hermine et mes mocassins en croco contre une paire de basket et un pull jacquard, et que l'envie me prend de me mêler à la populace que je n'ai l'habitude d'observer qu'au 13h de TF1, je quitte assez volontiers ma demeure, que dis-je, ma maison, que dis-je, mon appartement, que dis-je, ma chambre de bonne, que dis-je, mon clapier de 648 m² avec cuisine tout de même, et je participe à cette fête nationale qui semble prendre place entre début Septembre et fin Octobre tous les ans et qui a le mérite de faire bouger la plupart des délégués syndicaux qui, sans cette salutaire marche forcée, se retrouveraient confit dans la graisse de merguez en moins de temps qu'il ne faut à Rachida Dati pou sortir de son silence médiatiques et nous parler des bénéfices en baisse d'une des activités préliminaires supposées ayant abouti à la conception de sa petite Zorha.
Bon les manifs, ce n'est pas que un moyen désuet de montrer qu'on est pas d'accord avec un sujet de société, une réforme, où parce qu'on fout dehors des étrangers qui l'ont bien mérité car si ces derniers avaient une once de respect envers leur pays d'accueil, ils ne seraient pas étrangers mais Français, non les manifs c'est aussi un moyen pour les forces vives militantes d'opposer leur techniques de pointe de comptage à celles, il faut bien l'avouer, pitoyables de leurs homologues policiers.
Depuis que je suis en age d'arrêter de jouer avec mon sexe pour jouer avec celui de mes nombreuses, mais plus ou moins consentantes, partenaires de plaisir, je remarque que, quelque soit le gouvernement à la tête du pays, quelque soit les raisons de la manifestation, que se soit la contestation d’une loi, la gay-pride ou encore les soirées pinard sauciflard chère à l'extrême droite, jamais les chiffres préfectoraux n'ont coïncidé avec ceux des organisateurs.
Plusieurs raisons ont été avancées au cours de ces nombreuses années de dure lutte, comme quoi les policiers ne compterait pas les gens qui se trouve sur les trottoirs, ou encore que les organisateurs, généralement passablement bourrés, ont un tendance à dupliquer le nombre de manifestant du simple fait de leur ébriété.
Pour moi le problème des préfectures est simple et évident, et je m’étonne que personne n’y ait jamais pensé. Avez-vous déjà essayer de faire compter un poulet au-delà de 10. A part en lui retirant ses rangers pour le malheureux puisse s’aider de ces doigts de pieds pour doubler les comptes, il peut paraître difficile pour se pauvre homme de procéder à de tel calcul alors que dans cette profession le simple fait d’arriver à compter le nombre de personnes présentes l’ors de l’appel peut vous propulser au grade de chef.
Du coup les malheureux préfet sont obligé de mobiliser, soit énormément de troufions, soit un équivalent de haut gradés pour que le chiffre qu’ils annoncent s’approche le plus possible de celui des manifestants.
Si l’on fait les comptes, on remarque qu’il manque près de 2 millions de personnes aux policiers, heureusement ce n’est pas eux qui s’occupent de faire des statistique sur la délinquance attribuée au personne d’origine étrangère.
A ce propos, pour justicier sa politique de reconduite à la frontière, Brice Hortefeux a noté une augmentation de 258% des crimes et délits dont les auteurs sont de nationalité Roumaine. Pas mal hein, ça c’est un chiffre qui fout les jetons. Ce que le ministère de l’intérieur à oublier de mentionner c’est que le chiffre des crimes et délits pour les autres nationalités ont largement diminués alors que celui des Roumains est resté plutôt stable. D’où une substantielle augmentation. D’autant qu’il suffit de concentrer les arrestations sur une population en particulier pour faire baisser celle des autres, les effectifs de la police ne cessant eux aussi de dégringoler au fil du temps. Bref tout ça pour dire qu’en matière de chiffre, la fiabilité de la police laisse sacrément à désirer.

lundi 27 septembre 2010

Chronique d'un mec bourré (de talent)


Hier soir, j'ai pris une cuite. Et une sévère en plus. Une révolution de plus autour du soleil d'un de mes camarades et amis justifiait ce sain retour à l'alcoolisme. Bref, me voilà dans la rue à déambuler joyeusement la guitare sur les épaules, à penser à tout et à rien et à me dire qu'un texte écrit complètement saoul ça pourrait être sympa. Ni une ni deux bières de trop, je sors mon calepin, mon crayon mal taillé et je me mets à écrire manquant à chacun de mes pas de me vautrer lamentablement sur le trottoir. Je gueule sur une voiture qui veut pas me laisser passer alors que ce putain de feu rouge est vert, ou l'inverse, et me retrouve au beau milieu d'un boulevard plus que passant à ramasser mon nécessaire à écriture qui chut avec fracas tant il est vrai qu'il est difficile de rédiger sur papier libre quand la boisson prend le contrôle de la plupart de vos membres. Vaille que vaille je continue ma périlleuse entreprise en arrivant tant bien que mal à rejoindre le métro le plus proche. Enfin un peu de tranquillité et un strapontin pour gagner en stabilité. Je me plonge alors dans mon art avec une intensité que je ne me connaissais pas au point de ne même pas faire attention à la paire de nichons qui me font face. Trois stations plus tard, je me retrouve au pied de mon immeuble. Je rentre difficilement dans l'ascenseur et finis par me débarrasser de tout le confort vestimentaire APRÈS être entré dans l'appartement. Une courte nuit et beaucoup de bave sur l'oreiller, je me réveille la tête enfoncée dans le fondement mais résolument décidé à déchiffrer ce bijou littéraire que j'ai commis la veille. Je réalise que mon Moleskine a partagé ma couche. J'ouvre et me trouve totalement incapable de discerner le moindre mot dans la bouillie informe qui se trouvait posée sur trois pleines pages de mon carnet. Il en va ainsi des soirées éthyliques, on a toujours une impression grandiose sur le moment et le lendemain la désillusion est souvent à vos côtés au fond du lit.

jeudi 16 septembre 2010

Au bal masqué.


Salut à ceux qui m'écoutent avec ma voix tonitruante en tête, autrement dit ceux qui savent....que.... ben que je suis une grande gueule.

Et ça, pépère, c'est ce que l'on appelle un euphémisme. Le pire est que la liberté de ton que je me permets d'employer ici même, au cœur de mon âme noire, dans mon antre où il y a encore moins de trois quarts d'heure ça sentait bon le nettoyant pour parquet et l'air vicié de l'extérieur, et où maintenant règne une ambiance de vieux bar empli d'un brouillard à couper au couteau, eh bien je ne me gêne pas trop (ou suffisamment) pour en jouir de temps en temps.

Récemment j'ai eu l'occasion de me servir de ma franchise pour faire mal.

Et ben c'est pas pour me vanter mais qu'est-ce que ça fait du bien !!!

Être méchant avec un parfait inconnu et savoir que l'on a touché au but c'est si bon.

Ça permet de décharger en un seul instant toutes les rancœurs accumulées envers la société, Sarko, le patron qui vous emmerde, votre boulot qui vous « passionne » et qui vous coûte l'enfance de votre progéniture, les famines, Sarko, dieu, les impôt, les footballeurs, et votre cancer, et, pour peu que vous évoluiez dans un milieu où les gens savent se tenir un minimum et où la probabilité de bastons dégénérantes est relativement faible, ça coûte pas plus cher qu'un peu de mauvaise foi.
J'étais en soirée-copain, ce qui est plutôt rare, voire même avec ce que je pourrais qualifier aisément d'amis, ce qui est plus fréquent. L'une d'entre elles, que j'appellerais Sylvie, en hommage à l'une des nombreuses femmes de Johnny Hallyday, nous propose de la suivre à une soirée masquée. Et quel est le meilleur masque que l'on porte à une soirée masquée ??? celui du gars que personne ne connaît.

Bref moyen chaud mais con sentant, n'ayant pas d'aversion particulière pour l'alcool, je suis la joyeuse troupe.

Nous sommes accueillis par l'un des hôtes portant une sorte de masque à gaz, limite SM, mais avec des vêtements, ce qui est de mauvais goût. Contrat social, prénoms et effeuillage pour se mettre à l'aise et rejoindre l'ensemble des convives au salon.

Évidemment, je suis le seul con à ne pas porter de masque mais qu'importe, puisque je leur suis déjà étranger.

Je reste peu, bois une bière, me fais chier 5 minutes, discute une vingtaine avec un ami, puis décide de quitter l'ambiance Lady Gaga/Beyonce qui s'annonce.
Je prends congé auprès de l'une des colocataires de l'appart que je crois reconnaître, et c'est là que l'homme au masque à gaz intervient, passablement ivre, arguant que c'est trop tôt pour partir, que c'est vendredi soir, qu'il FAUT faire la fête, ha ces jeunes ça tient plus debout ma pauvre dame, non mais regardez l'heure qu'il est.

N'ayant ni la force ni l'envie de m'expliquer sur les raisons de ma fatigue légitime, je laisse le soin à un masque vénitien plein de plumes de lui faire comprendre que j'ai bossé toute la semaine voire même le soir et que j'aimerais passer un peu de temps avec mon alter égote.

Et là, le rescapé de la guerre de 14 me balance :

« Mais moi aussi j'ai bossé toute la semaine ! Puis me regardant de la tête aux pieds,

- Ah mais c'est vrai qu'aujourd'hui t'as mis une chemise !!! »

Cet abruti aurait répondu "feignant de pauvre" ou "sale ouvrier" à la fin de la phrase, ça aurait toujours voulu dire : « je te méprise et je te le fais savoir ».

Du coup, colère froide et déblatération d'une longue tirade pour résumer en 30 secondes ininterrompues les cinq derniers mois de mon existence, et lui cherchant à se défendre :

« Mais c'était qu'une blague, et moi le pourfendant d'un

- Ouais ben quand on sait pas faire de blagues, on ferme gentiment sa gueule et on laisse parler les grandes personnes. »

J'en reviens pas d'avoir été d'une telle mauvaise foi.

Moi qui tape bide sur bide, qui concours tous les jours pour le record du monde du « moment de solitude » le plus long (détenu par Chirac. Trois ans de cohabitation pour une blague mal comprise durant une intervention officielle : « J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale », j'en ris encore...), moi donc, je me permets de renvoyer chier un pauvre garçon qui ne faisait rien de mal à part me signifier son envie de rester près de moi encore quelques instants...

Quelle honte.

Mais j'adore ça ;)

mercredi 15 septembre 2010

Les chroniques de la haine aveugle S2E30.

Bien le bonjour.
Ça va faire un moment que je n’ai pas déversé de bile et cela me manquait terriblement.
Mais je vais faire court parce que, j’ai quand même pas que ça à foutre.

Résumé des chapitres manquants : (oui ça va faire presque deux mois que je n’ai rien posté, je sais.)
Néant.
Nada.
Walou, que dalle.
En tout cas rien qui me pousse à sortir mon plus beau clavier et à me fracasser la tête contre les murs pour faire de belles phrases.
Mais avouons-le, il ne s'est strictement rien passé d'extraordinaire durant cet été 1936.
Non mais sans blague, si le chancelier Nicolas Sarkozy a décidé de reconduire la population romanichelle à la frontière, il est dans son droit. Tout est inscrit dans la loi, il s'en vante suffisamment.
Et puis, retourner chez soi après avoir visité Paris avec plus d'argent que quand on est arrivé, c'est camp même pas la mort.

Je ne vais pas commencer avec les blagues de mauvais goût sur les Juifs, l'holocauste et la Shoa et faire des comparaisons oiseuses entre deux époques qui n'ont strictement rien à voir.
C'est vrai ça, c'est quoi ces rappels douloureux du passé, la situation d'alors était complètement différente :
- Déjà le dictateur était certes petit, colérique, élu parce qu'il foutait la trouille à tout le monde, s'était marié avec deux femmes bien trop belles pour lui, vivait dans le luxe, était raciste, violent bourré de tics et fanatique, mais en 1936, il était allemand.
- Ensuite la crise économique était beaucoup plus faible et les états étaient ruinés depuis un long moment, alors que maintenant, notre crise, c'est pas une crise de PD comme les vieux ils ont connu et que nous ben la richesse si on l'a pas, on spécule dessus. C'est quand même plus sain.

- Et pour finir, le peuple persécuté avait un peu les mêmes fringues, la même façon de vivre, mais au moins maintenant ils sont plus faciles à reconnaître. C'est que c'est difficile de planquer une caravane dans son dos lors d'un contrôle policier.

Non vraiment rien à voir.