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mardi 14 juin 2011

Sport addict ment.

Bonjour à tous.
Je n'aime plus le sport.
Oh mais je me doute bien de ce vous pourriez me rétorquer : « Nous on en a rien à carrer du sport. C'est bien simple, comme ça, au premier coup d'oeil, on serait bien incapable de reconnaître un joueur de rugby à vélo d'une escrimeuse en maillot de bain. »
Oui, je m'en doute. Mais les plus assidus d'entre vous auront remarqué que je n'ai pas utilisé le mot « pas » dans mon prologue navrant mais bel et bien le mot « plus », et a dessein qui puis est.Ce qui signifie, pour le plus con de mes quatre lecteurs, oui c'est à toi que je parle, fait pas semblant de jeter un coup d'oeil derrière ton épaule pour faire mine que ce propos ne te concerne en rien,  cela veut dire qu'à une époque pas si lointaine j'étais moi même un féru des sports en général. Il m'arrivait même de pousser le vice jusqu'à pratiquer plusieurs d'entre eux à l'époque des poils qui poussent et des seins qui pointent. Oh certes pas chez moi mais sous les brassières de mes camarades de jeux pour qui j'avais, d'ors et déjà, une attirance sans borne qui, aux heures chaudes des étés suffocants, me poussait à préférer téter leurs poitrines naissantes couvertes du sel de leurs efforts plutôt que d'étancher ma soif au goulot de n'importe qu'elle gourde.
Bien sûr, la raison profonde qui me poussait à courir comme un dératé et sauter comme un cabri était plus liée à mon énergie débordante qu'il a fallu bien tôt canaliser qu'à ma passion tardive pour les nichons du beau sexe.
Oui j'ai pratiqué et aimé passionnément pratiquer un certain nombre de disciplines qui avaient, à deux exceptions près, la particularité d'être individuelles. Evidemment vous me connaissez assez bien maintenant pour savoir que les seuls moments ou je m'autorise à jouir  d'une performance en groupe sont intimement liés au nombre de participant à la partouse hebdomadaire que j'organise dans mon sauna marocain.
Si je vous fais cet aveux c'est que, déjà, j'ai une flemme monumentale de me farcir le flot continue des aberrations du monde et qu'ensuite je n'aurais pas à me justifier quand je dirais « Merde aux sportifs et à leurs supporters » ce qui devrait arriver d'ici peu.
En effet, personne, à la lumière de ma déclaration liminaire confessant ma passion passée pour les parties de jambes à l'air, personne n'oserait me faire la morale quand j'affirmerais que le sportif moyen est aussi con que son spectateur avachis qui se réjouit d'une balle liftée, d'un coup de pied cadré, d'une cible atteinte ou d'un temps record.
Si je ne les supporte plus tous ces dégénérés qui pensent comme ils comme ils courent, c'est à dire comme des bourrins et en prenant de sacrés raccourci,  c'est qu'ils représente l'image idéale des masses bêlantes et rugissantes qui font ce qu'on leur demande sans se poser de questions et dont plus d'un dictateur à talonnette souhaiterait comprendre la mécanique.
Pour ces nuits blanches rythmées de coups de klaxons censés enorgueillir la cité d'un trophée gagné à l'arrachée, pour ces douleurs chroniques qu'ils ont apporté à mon corps d'adolescent malingre, pour leurs mensonges quand à la félicité et au repos de l'esprit que devait m'apporter leurs pratiques intensives, pour ces gadgets inutiles et hors de prix que mes parents ont consenti à acheter, et pour leurs fanions et drapeaux aux fenêtres ou sur la gueule, signes des tribus uniformes qui menace d'expatriation quiconque ne se joindrait pas à leurs sauts compulsifs, je vous déteste sports, sportifs et supporters de tous poils et de toutes les couleurs, merde à vous.
Si d'aventure une finale de coupe de champions inter-crétins, vous poussait à venir manifester votre liesse sous mes fenêtres, soyez certain que le liquide jaunâtre et chaud qui heurtera votre pare-brise émanera de mon appendice sous-ventrale.

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