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lundi 18 octobre 2010

Mettons les calculs sur la table avant qu'ils nous en butent, des manifestants.

Bonjour à tous. Je tiens tout d'abord à rassurer l'ensemble des pouvoirs publics. Je ne suis ni en grève ni bloqué par quelque routier qui souhaiterait créer une pénurie d'humour noir de crasse populaire, de calembour la reine et de contrepèterie qui s'envole (je donne la réponse contre deux années de retraite en moins, ou en plus... enfin...)
En bref je ne me laisserai pas aller à faire autre chose qu'à faire ce que vous appréciez tous, à savoir prendre un sujet que je ne maîtrise pas pour un sou et vous faire croire que j'ai la science infuse et la part tisane.
Et puis, pour laisser un peu de répit au Hussard en collants chics, tiens elle est belle celle-là, je vais taper un peu sur son frère Guillaume Sarkozy.
Déjà pour vous situer le personnage, et coller une image mentale à vos pauvres esprits embourbés dans des considérations grégaires voire bestiales comme manger, boire, dormir, ou gueuler dans la rue avec des inconnus tout aussi moches que vous, il faut s'imaginer Nicolas Sarkozy (je sais c'est complexe tant son omniprésence est envahissante) avec un embonpoint relativement sévère, des yeux torves et vitreux, une calvitie prononcée, le tout enrobé d'une veste de costard dont la couleur délavée oscille entre marron clair à vomir et blanc cassé à pleurer. Vous voyez un peu mieux? Bien. Ajouter la touche finale, une cravate, ou plutôt, un bout de tissu pauvre d'un bleu outremer criard noué autour du cou du malheureux, cerise sur le gâteau du misérable tas de merde informe, dauphin du chef de l'état.
Jugez plutôt (Waf!):

Si je me permets cette velléité envers l'homme qui partage en plus des idées de notre homoncule présidentiel, son sang et un certain goût du pognon facile, c'est que ce personnage, ressemblant plus à un vendeur de voitures d'occasion qu'à un membre de la famille royale, est à la tête d'une entreprise dont l'activité principale se trouve être de créer des fonds de pension. Pour ceux qui ont raté un épisode ou qui comprennent mal le jargon technico-trou-du-cal des traders de la Défense, je rappellerais rapidement à quoi servent les fonds de pension.
Si vous êtes jeune et plein d'avenir, que vous vous appelez Jérôme, par exemple, et que vous n'êtes pas sûr de vouloir travailler toute votre vie pour toucher une retraite de misère, vous pouvez souscrire une sorte de plan épargne vieillesse dont le taux de rémunération (en clair les sous-sous dans la po-poche que peut vous rapporter l'argent qui dort) est directement proportionnel aux valeurs boursières des actions détenues par le fond de pension auquel vous aurez souscrit. Quand tout va pour le mieux dans le meilleur des capitalismes, ces taux peuvent atteindre 15 voire 20%. En revanche si vous jouez avec les bourses de vos partenaires, que ces dernières se mettent à ballotter, et que vous ne vous retirez pas suffisamment vite, ce taux s'effondre et votre retraite fond comme neige au soleil. Je schématise, je ne suis pas en mesure de vous donner un cours d'économie, et, vu l'état de mes finances actuelles, je ne suis pas sûr que vous puissiez me prendre au sérieux.
Ce genre de pratiques financières sont monnaie courante, si l'on peut dire, dans la plupart des pays anglo-saxons. En France, seule une petite partie de la population a accès à ces produits financiers. Or les copains du CAC 40, Guillaume Sarkozy en tête, voient là un marché énorme qui s'offre à eux, suivant les fourchettes entre 40 et 110 milliard d'euros !!! Vous voyez où je veux en venir ??? Non ?
Bon je vais récapituler parce que je vous sens largués.
Prenons un Président A qui se lance tambour battant, cheveux au vent, éperons sur les talonnettes, à califourchon sur son majestueux poney de bataille, dans une réforme pour laquelle, quelques jours après son élection, il a stipulé qu'il n'avait pas mandat pour la faire. Prenons son frère B, PDG d'une entreprise nommé Malakoff Médéric dont le principal obstacle à sa frénésie de pognon, permettant de compenser un physique disgracieux comme certains passent au-dessus de leur petite taille en devenant président de la 5ème puissance mondiale, est le régime par répartition.
Ajoutons à cela une pub bien sentie pour les fonds de pension sur une des plus grandes radios de France (RTL) juste avant l'interview du ministre en charge de la réforme du régime que nous appellerons C comme "Connard".
Si vous appliquez la formule, B demande à A d'ouvrir son marché qui lui-même demande à C d'appliquer coûte que coûte cette réforme même s'il est dans les affaires jusqu'aux lunettes, vous obtiendrez le climat délétère et instable des ces dernières semaines.
Je ne suis pas particulièrement favorable à la théorie du complot mais avouez que là le conflit d’intérêt est plus que flagrant.
Allons enfants de la fratrie… Le jour de s’en mettre plein les fouilles ne devrait plus tarder.

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