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jeudi 1 juillet 2010

Prendre les gens pour des endives pour pouvoir les braiser dans tous les sens.

Bonjour à tous. Alors comme ça, il suffit que je m'absente trois semaines, pour faire le point, pour recentrer ma haine et mon sarcasme en ciblant toujours plus haut sur l'échelle sans fin de la connerie, et c'est un bordel sans nom...
Non mais sérieusement, qui aurait pu imaginer que le simple fait que cette chronique soit suspendue pendant une poignée de jours entraînerait les plus grands scandales qu'ont connus le Monde en général et la France en particulier.
C'est marrant quand même l'effet papillon ; pendant qu'une vieille bourgeoise, arthritique, et complètement gâteuse, discute magouille d'impôt et financement de campagne et de parti, que c'est un ministre qui est cloué au pilori tandis que sa femme démissionne, et qu'un journal, MediaPart pour ne pas le citer et faire le contraire de ce que j'écris, est poursuivi en justice, la moitié droite de l'hémicycle s'indigne, la gauche râle, et le centre dort (comme d'habitude).

Une bande d'handicapés moteur et cérébraux se barre en Afrique du Sud pour entendre beugler à 130 dB des trompettes en plastique et nous jouer de la flûte, du pipeau pour finir par un concerto de violon au lieu de faire ce pour quoi ils sont mieux payés que des émirs pétrolifères, et c'est tout un pays qui s'offusque, déprime, et prend parti, juste parce que l'orgueil en a pris un coup.

Un mot de trop, un calembour sur le Président mal placé, ou une petite pichenette au pouvoir pour sévices subis sur le service publique, et c'est deux des chroniqueurs les plus cinglants mais aussi les plus doués, même si ce qualificatif n'engage que moi, de la plus grande radio de France et il me semble d'Europe qui se font foutre à la porte sans préavis comme deux vulgaires ouvriers de Moulinex durant un dégraissage. Stéphane prend la Porte et Didier passe à la Guillontine.

Pendant que les bourses s'ébranlent dans tous les sens, 8 baltringues accompagnés de 12 pantins vont faire les guignols pour décider du sort de la planète à Toronto. Résultat, une magnifique performance de 20 bande-mou qui arrivent à pisser tous en même temps dans un violon et par la même occasion à la raie des quelques 963 millions de crève-la-dalle qui peuplent notre monde étant donné que le montant d'une telle réunion de peigne-cul s'élève à 1 milliard de dollars (soit autant en euros), pour que les encostardés de dirigeants de ce monde ne soient pas dérangés durant la digestion de leur homard au sirop d'érable par des manifestants ultragauchiants, tous plus mal sapés les uns que les autres, ruminant leur haine des puissants et leur chewing gum commerce équitable garanti sans OGM en attendant le grand Soir.

Or donc, si le monde insiste, je me remets en selle.
Aiguisage de langue de pute, mise en place de mon réseau d'informateurs (j'ai placé un maître d'hôtel sous chaque table de salon des plus luxueux palaces de la capitale), reprise de mes activités les plus répréhensibles aux yeux des lois divines (et donc Sarkoziennes) à savoir réfléchir par moi-même et dire ce que je pense.
Et pour ce qui est de prendre les gens pour des cons, je me permettrai de concurrencer les politiques étant donné l'expérience que j'ai en la matière et vu que moi, contrairement à nos représentants élus, je n'en tirerai aucun avantage pécunier. Du moins pour l'instant.

Donc pour résumer, on vit dans un drôle de monde qui paradoxalement m'inspire plus mépris que rigolade.

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