Inconsciences politiques.

Bonjour à tous.
J'ai appris tout récemment la décision des instances administratives de Sciences Politiques de supprimer, de leur examen d’admission, l'épreuve écrite de culture générale. Il parait évident que, vu l'utilisation de la culture en générale, et de la culture générale en particulier, par les titulaires de ce prestigieux diplôme, il n’est nullement nécessaire de trier les admis sur ce critère.

Vous n’arriverez pas à me convaincre qu’un homme capable de se croire en Allemagne alors qu’il est en Alsace et d’être persuadé que le masculin d’une solution pérenne est un moyen pérein, ne fut pas sanctionné d’une note pire que AA+ à son examen de culture générale. Et pourtant, cela ne l’a pas empêché de devenir titulaire d’un D.E.A. en Sciences-Po, comme on dit pour faire brancher, et une fois la magistrature suprême dans la poche, de vilipender les enseignants qui ne savent vraiment pas faire leur job correctement, et de cracher sur la Princesse de Clèves tout en se torchant avec les noirs qui, décidement, auraient dût faire au moins l’effort d’entrer dans l’histoire.
Cela prouve bien que pour faire carrière, la culture générale, on s’en cogne comme de l’an 1940. Et puis, je suis d’accord avec la doyenne du collège de Sciences-po, qui elle-même est une ancienne élève, une vieille Po comme on les appelle, pas besoin de beaucoup de culture pour l’étaler comme de la confiture, d’où l’expression qui dit que c’est avec les vieilles Po que l’on fait les meilleurs confitures.
De toute façon, le vernis, culturel ou pas, tout ce que ça fait, c’est de protéger du temps qui passe ce qu’il y a en dessous. Mais si les idées sont rances depuis le début il n’y a rien à faire. Même avec la meilleure volonté du monde, et tout le vernis de luxe que vous pouvez trouver dans les plus chers magasins de restauration, jamais vous n’arriverez à faire passer une commode Ikea modèle Folungröt pour une armoire Louis XVI, ni un Petit Lu pour un Baba au Rhum et encore moins un ancien Champion de Judo analpha plus bête que ses pieds pour un ministre crédible et compétant.
Après tout, pourquoi ne pas se débarrasser, une bonne fois pour toutes, de ces salamalecs d’un autre temps et mettre en place des épreuves qui puissent évaluer les réelles compétences politiques des candidats, comme une interrogation écrite de traîtrise et un examen de magouille financière. Voilà qui devrait être efficace pour dégoter les futurs génies dont la France à réellement besoin pour maintenir son empreinte sur le monde.

Allez, à bons électeurs, salut!