Maintenant sur youtube et dailymotion.

samedi 14 janvier 2012

Au royaume des talonnettes, les lèche-bottes sont rois.


Bonjour à tous.
Allez Sarko, allez Sarko, allez!!! Allez Sarko, allez Sarko, allez!!!
Vous ne pouvez pas imaginer le bien que ça fait de pouvoir crier haut et fort son amour inconditionnel pour notre leader éclairé, dont la magnificence quasi princière n'aura pas échappé à au moins un homme. Oui, c'est grâce à monsieur Eric Brunet, ancien journaliste, actuel présentateur d'une émission culturelle sur France 3 et chevalier de la légion d'honneur de son état, que nous pouvons enfin exprimer notre dévotion sans limite au charismatique chef incontesté et incontestable de la majorité et seul candidat à même de se succéder au poste de président de tous les Français, enfin, de tous ceux qui sont d'accord avec lui, étant entendu que les autres ont forcément tord.

Le titre de cet hommage clairvoyant claque comme un cri de ralliement au sein de la horde des, soit-disant, déçus du Sarkosisme : « Pourquoi Sarko va gagner ». Dieu que ces mots-là sont doux à entendre pour tous ceux qui, comme moi, c'étaient mis en veille pendant ce quinquennat et avaient préféré laisser le président se démmer... se concentrer sur le travail immense l'attendant au soir de la funeste crise d'avril 2008, qui allait précipiter les démocraties du monde dans la sinistrose la plus nauséabonde.
Cet ouvrage plein de bon sens nous remplit d'une douce volupté, et nous rassure sur l'issue de l’élection, bien qu'il soit un rien condescendant. En effet, nul besoin de nous expliquer pourquoi Nicolas va gagner. Nous le savons. Une simple affirmation, « Sarko va gagner », aurait suffit. A moins que le livre ne soit destiné aux vrais traitres à notre cause qui, flairant le vent tourner, ont choisit l'opposition systématique au penseur libre de l’Élysée pour se sentir exister au travers de leurs critiques minables et sans fondement des fulgurances d'esprit de notre maître et père spirituel.
Effectivement, il est grand temps qu'Edwy Plenel, Didier Porte, Stéphane Guillon et Laurent Mauduit reprennent leurs esprits et rentre de le rang.
Dans le cas contraire, je leur prédit un avenir bien sombre dans les camps...pardon, je voulais dire, dans les centres de rééducation populaire, que Frank Lepage, lui-même, appelle de ses voeux et que je mettrais immanquablement en place, sitôt que j'aurais acquit le porte-feuille ministériel de la culture.
Possible que je surprenne mes lecteurs et auditeurs mais je souhaite, effectivement, briguer ce poste qui, soyons honnête, me revient de droit. Oh, certes, je sais bien que la plupart d'entre vous me ressortirons les horreurs que j'ai pu débité sur notre représentant suprême dans ces colonnes comme autant de raisons qui le pousse à envisager une candidature plus crédible pour une telle mission, comme Nadine Morano ou encore Frédéric Lefèbvre.
Laissez-moi donc vous donner trois raisons pour lesquelles j'ai tout autant de chance que les autres membres de la cours royale pour prétendre à cette fonction essentielle :
1- Je sais faire la différence entre Zadig et Voltaire. Le premier est un garçon pas comme les autres, mais moi je l'aime, et, jusqu'à preuve du contraire, c'est de la faute du second.
2- Je sais distinguer ma main droite de ma main gauche sans avoir à m'assoir dans l'hémicycle, pas comme une certaine grognasse prétentieuse et inculte dont je tairais le nom pour ne pas faire de peine à la sous-Ministre de la famille.
3- Je n'ai jamais fait l'objet de soupçons de pédophilie en Thaïlande car, contrairement au Ministre de la culture actuellement en poste, dont je me garderais également de prononcer le patronyme en rapport avec un des nombreux présidents socialistes de la cinquième république rongé par les mites et rendant encore de fiers services à l'ennemi. En effet, moi, quand je consomme du petit garçon, je m'arrange pour qu'il soit français.
Voilà qui devrait rassurer notre actuel guide patriotique sur mes capacités à mener à bien cette mission importante consistant à faire de la culture le meilleur outil de propag... de partage des connaissances.
Pour en revenir au visionnaire qui m'inspire cette chronique, Eric Brunet, et à son chef-d'oeuvre d'indépendance et d'analyse, il faut noter qu'il y décrit Nicolas comme un bosseur acharné, que rien n'arrête, surtout pas la peur de l'échec. Et qui pourrait le lui reprocher? Jamais homme politique n'aura autant foutu en l'air...mince, encore navré, je lapsus tout ce qui passe devant mon nez en ce moment, je disais donc qu'aucun dirigeant n'aura autant réformé notre vieux pays sclérosé puisque près de mille lois auront été votées ces quatre années et demi passées, dont moins des trois quart pour la sécurité, ce qui prouve également l'humanisme du grand homme! Jamais capitaine de paquebot magistral n'aura aussi bien tenu le cap, quoi qu'il en coûte, à part peut-être celui qui dirigea courageusement le Titanic, et sans lequel James Cameron réaliserait en ce moment même des reportages sur la fabrication de cuvette de chiotte dans la banlieue Fresno et Di Caprio aurait abandonné sa carrière naissante d'acteur Holywoodien pour reprendre le commerce familial de revendeur de slips usagers dans le Dakota du nord.
Encore une fois mes frères de la droite décomplexée, saluons la perspicacité de cet homme que rien ne destinait à lécher les pompes...hum! À soutenir Nicolas dans son oeuvre colossale, puisque, je vous le rappel, Eric Brunet est notamment l'auteur de deux pamphlets tristement célèbres dans nos rangs : « Être riche, un tabou français » et « Être de droite, un tabou français ».
Bravo l'artiste et bienvenue dans la famille!
Allez, à bon électeur, de droite, salut!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire