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mardi 24 janvier 2012

De vrais pros situés.



Bonjour à tous.
Navré mais je vais encore vous polluer l'atmosphère de pestilentielles rots convulsifs et politico-laconiques. Tout du moins, jusqu'à ce que cette saleté de campagne prenne fin une bonne fois pour toute, et que nous puissions tous vaquer à nos vies sans aucun intérêt à part pour ceux qui les subissent. Parce que, chers amis, pas plus la mienne que la votre n'attire réellement l'attention de ses suprêmes connards de laquais qui se disent vouloir être notre chef.

Ah ça pour faire des courbettes et se repeindre en fils du peuple là, il y a du monde, mais pour ne serait-ce que redescendre cinq minutes de leurs petits nuages, bien à l'abri des regards et du besoin, il ne reste plus grand monde.
Si, vous me direz, il reste Mélenchon. Ses tirades Jaurésiennes, ses convictions en bandoulière comme autant de munitions contre les défenseurs du tout capital, pour sûr que ça a de la gueule, se dit le petit chronicœur à langue bien pendu et aux idées franches, quoi qu'un rien désuètes. C'est vrai qu'il fait briller le cœur de ses coups de gueule tout rouge quand il monte front, mais son front est gauche... Et voilà que celui que j'estimais parce qu'il allait contre l'unité du grand tout économique, politique, et voir même religieux, voilà que j'apprends qu'il croit au grand architecte ce couillon. Et dans la loge du Grand Orient s'il vous plait. Je le savais franc du collier et fils de maçon mais j'étais loin d'imaginer qu'il aurait troqué la faucille et le marteau contre un compas et une équerre. Après, on peut lui accorder ce mérite, il ne s'en cache pas, mais quel crève cœur pour moi!
Bon, maintenant que je me suis farci mon chouchou, passons aux autres défroqués! Parce qu'il y a du boulot de ce côté là. Et je ne prendrais que les deux en têtes de cons et des sondages, renvoyant le blanc benêt et ses beaux niais blancs dans son Bearn natal, comme l'autre hystérique furoncle, homoncules anti-tout pourvu qu'on vote pour elle, dans sa porcherie familiale dont elle n'aurait jamais dût s'extraire et dans laquelle le seul beur autorisé trône sur la table prêt à se faire étaler.
C'est donc pour les deux enchanteurs de la vie publique que je réserve mon pire venin à commencer par l'inaliénable roitelet de pacotille qui y croit certainement encore dur comme fer, et lâche un demi-milliard au personnel hospitalier, non pas pour leur faire plaisir, mais bien parce qu'il le lui doit depuis prêt de dix ans. Qui oserait hurler à la manœuvre électoraliste? Pas moi, je n'hurle pas, j'enrage, non pas parce que l'état paye ses dettes envers les citoyens, mais plutôt par ce qu’il choisit ses investissements en fonction de ce que cela pourrait lui rapporter comme voix. Espérons que les dindons sachent apprécier la farce avec laquelle ils se sont fait fourrer durant ces cinq dernières années, de restrictions budgétaires en fermetures d'établissements.
Mais je n'oublie pas le candidat de l'autre droite, qui c'est réveillé ce WE avec une envie de regarder sur sa gauche, promettant là des mesures sociales réalistes, ici des budgets en hausse modeste et finalement de nous affirmer avec l'énergie d'une limace neurasthénique que le changement c'est maintenant, mais qu'après son élection il n'en sera plus question.
Bref, jamais on n'a vu autant de péripatéticiennes en goguette nous offrir de quoi les entretenir pour qu'au final, ce soit nous qui l'ayons le fondement.
Maintenant pour vos consignes de vote, démerdez-vous, j'ai bien assez à faire avec mes propres contradictions.
A bon érecteurs, salauds!

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