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jeudi 12 décembre 2013

Le Chonicoeur Haineux à Pas plus haut que le bord au Ô'Bohem.

Salut à vous excavateurs des méandres de la toile à dépeindre.


Vous commencez à comprendre le principe, toute les deux semaines une émission en directe, et toute les deux semaines la vidéo correspondante. Celle-ci s'est déroulée au café Ô'Bohem le 5 novembre dernier et est un peu particulière.
Le même soir se tenait un "débat" autour du collectif Bar-Bars qui réunit certains acteurs des nuits Toulousaines. L'objet était l'élection du "maire de la nuit" et la tenue du débat était clairement orientée. Je ne ferais pas de rapport de ce que j'en ai compris, seulement vous faire part de l'incorrection des personnes qui se sont accaparés le micro.
En effet, le débat devait durer 30min et a fini par prendre ses aises pour se terminer une heure plus tard.
La conséquence directe est que le public, venu ou non y assister, a complètement oublié que la soirée n'était pas terminée et que notre émission programmée de longue date prendrait encore une heure de temps. Du coup, nous nous sommes retrouvés à devoir défendre notre bout de gras avec difficulté ce qui peut expliquer le brouhaha que l'on entend en arrière-plan.
Bref, je reprendrais certainement la plume pour aller plus profondément sur ce sujet dans les jours qui viennent car le propos tenu par les accaparant était presque plus dérangeant que leur comportement vis à vis de notre spectacle.
Enfin, je vous laisse tout de même le texte de la chronique pour que vous puissiez faire abstraction de mes hésitations et de mes baffouilles.
Bon visionnage et bonne lecture!
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Premier acte.
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Bonsoir à tous.
Et si j’essayais d’unir l’humanité autour d’un concept flou, juste pour faire chier les racistes ordinaires. Attention… C’est parti.
Personne ne contestera l’affirmation suivante que j’énonce haut et fort : l’homme mesure!
Voilà.


Christophe : oui et…
Aiphix : ben quoi?
Christophe : tu pourrais développer un petit peu?
Aiphix :
Non mais quand je dis il mesure, mais c’est qu’il mesure tout et n’importe quoi! Il calibre, évalue, échantillonne, compare, dose, et gradue à chaque pensée et action. Et quand il ne pense pas, son cerveau se laisse aller à son côté primitif et vote Marine Le Pen, dont l’allure et la pensée n’est pas sans rappeler certains de nos plus lointains ancêtres... mais j’y reviendrais.
Cette faculté d'étalonnage nous a permis, au cours des milliers d’année d’évolution que notre espèce à accompagner, de compter le nombre de bouche à nourrir, de connaître le point d’eau le plus proche de notre refuge en minimisant la distance qui les sépare, et bien sûr d’organiser - au cours des longues soirées d’hivers - les inénarrables concours de celui qui a la plus longue pour tromper l’ennui.
Le genre homo était né! Et oui, le genre homo! Vous bande de connards - je m’adresse aux racistes et autres crétins ordinaires - Vous! Et nous aussi - ça c’est pour les autres, il se reconnaîtrons - Qu’elle preuve de plus pour vous convaincre que le genre n’est pas le sexe ou vis versa…Je sais plus, faut que tu m’explique mieux Santa Maria.
Mais je dévie, croquette, permettez que je vous appelle croquette.
Revenons à nos homos. Parmi les fiers représentant de notre lignée, le premier à avoir fait preuve de d’un sens aigu des proportions fut sans conteste Homo Habilis. Ses pierres taillés lui permettant, notamment, de découper des allumettes de bois à même de jauger avec suffisamment de précision la taille du sexe de son voisin et de pouvoir s’en vanter auprès des filles.
L’apparition de Homo Erectus marqua une révolution pas tant dans la qualité de la mesure que dans son amplitude. Malgré cet avantage, ces hommes maladroits dont le cerveaux était moins irrigué à cause de leur condition, durent céder leur place à l’homo sapiens qui SAIT lui que la taille n’a que peut d’importance. Ne restait plus au dernier représentant de son espèce, l’homo Sapiens Sapiens, que de gagner haut la main, et la bite, la compétition darwinienne. Car lui seul sait qu’il sait et par conséquent il préfère être sûr d’être dans la moyenne nationale voir un peu au dessus ça serait mieux. On perfectionna donc, au cours des siècles de civilisations, l’art et la manière de se tirer sur la nouille en attendant la mort. Ainsi naquirent l’argent, la guerre, la politique, la bagnole et surtout le pouvoir.
J’en veux pour preuve le fait que tous les 6 mois le chef, dans sa magnificence, propose un concours dans les toilettes des hommes pour savoir qui va présider l’émission.
Comme je suis nouveau je l’ai passé aujourd’hui. J’ai croisé Alain qui écrivait sa chronique. D’ailleurs, à mon avis, vu le bruit, elle manque de fibre sa chronique. Et donc… Merde les résultats.. Je les ai oublié dans les chiottes… EUh qu’est-ce que je fais chef?
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Deuxième Acte.
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Ca y est j’ai remis la main sur les résultats. Ha ouais quand même! Mais ça te gêne pas pour marcher Christophe? Bon ben vu les résultats, c’est incontestable, c’est bien toi le patron.
Vous voyez donc l’importance de la mesure dans nos sociétés. Après avoir inventer des méthodes plus civilisés pour se comparer l’entrejambe, il ne restait plus à l’homme qu’à uniformiser son système et à l’enrichir.
Le bien nommé mètre étalon fut érigé en obélisque malgré le fait que, si vous voulez mon avis, un mètre c’est trop, même pour un cheval. L’anglais, moins bien loti et par esprit de contradiction, conserva le yard - qui se traduit littéralement par verge - qui mesure approximativement 91cm. Muni de deux systèmes on put enfin se mettre sur la gueule pour imposer l’un ou l’autre et user d’une des plus vieille forme de concours débile : la guerre!
Evidemment, la guerre n’est qu’affaire de mesure chers amis. C’est comme un soufflet. Pour bien la réussir, il faut être précis. Si vous n’êtes pas méthodique, votre guerre s’enlise, on compte les morts sur les doigts de la main et, finalement on s’emmerde.
Et pour orchestrer une bonne guerre, rien de plus efficace que la politique!
Ha s’il est une épreuve reine dans la course au gigantisme des corps caverneux c’est bien celle-ci. Un exemple : Marine Le Pen. 1m75 de vide sidérale et pourtant on entend qu’elle. Moi qui croyait que dans le vide personne ne pouvait vous entendre crier. Elle, nous assourdis de ses commentaires sur les goûts vestimentaires et les excroissances pileuse de pauvres gus qui reviennent de trois ans de captivité dans le nord- est du Mali!
Cette guenon sans cervelle ne fait que défendre ses chers macaque d’électeurs tout aussi décérébrés et joue à qui mieux mieux avec les plus scabreux des UMPistes. Et dire que tout ce beau monde danse au rythme de la valse à Manuel!
Mais tout ceci est calculé! A la respiration près, son discours était rodée. Et pour s’en rendre compte il faut ni plus ni moins être capable de mesurer la bêtise de la flatulence verbale dont elle fut la génitrice.
Qu’aurait-elle voulu cette gourde? Qu’après 3 ans passés dans le sahara les quatre malheureux nous reviennent une baguette sous le bras, le béret sur la tête, vêtus d’un tricot de peau laissant apparaître leur bras blancs et flasques comme des merdes laitiers. Et que sitôt la descente de l’avion, elles s’attendait peut-être à ce qu’ils claquent la bise au François en dégoupillant une bouteille de rouge et commencent à faire la chenille sur les airs les plus entraînant de Sébastien!
Bien sûr que les otages sont réservés, bien sûr qu’ils sont saper comme les ravisseurs, pauvre conne, pardon pour le futur procès, évidemment qu’ils vont pas sauter de joie dés leur arrivée sur le tarmac, t’as vu le temps qu’il fait!!
Et donc, soit Marine Le Pen est la pire des imbéciles pour balancer sa brève indigne d’être qualifiée de comptoir, se dont malheureusement je doute. Soit elle le fait sciemment pour montrer à tout ses pâles imitateurs qu’elle seule a le monopole de la xénophobie et qu’en matière d’idéologie gerbante, puant la vieille propagande, c’est bien elle qui a la plus grosse.
En faisant des recherches sur le génome du genre humain, on s’est aperçu que certains caractères de l’homo Neandertalis avaient été hérités pas son descendant Sapiens. Néandertal est éteint depuis des lustres, mais il est agréable de voir que dans la famille Le Pen plus qu’ailleurs, il continue de vivre et de se reproduire.
A bon électeurs, salut!



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