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samedi 17 décembre 2011

Débiles en liste.


Bonjour à tous.
Comme vous pouvez vous en douter, ô auditeurs, comme dirait Cornelius quand il imite l'homme en noir, comme vous pouvez vous en douter, disais-je, cette chronique sera la dernière de l'année 2011.
Il est communément admis que les fins de cycle soient propice, and love, à quantité de bilans et de rétrospectives en tout genre qui n'ont strictement aucun intérêt, à part celui de prouver au moins une chose : que les présents égraineurs des meilleurs et pires moments de l'année écoulée, ont une flemme magistrale de se préoccuper d'une actualité encore bouillonnante et préfèrent se plagier eux-même que de risquer de mécontenter leurs lecteurs-auditeurs-téléspectateurs qui, tous cons et disciplinés qu'ils sont par les masses médias leur servant à longueur de journée du réchauffé d'histoire et de hachier parmenteur d'actu, n'attendent plus que leur bouillie annuelle de gerbe prédigérée dans leurs écuelles culturelles respectives pour se repaitre comme des gorets assoiffés de conneries sans limites et savoir enfin quoi penser de l'année à venir en se remémorant pourquoi ils n'avaient pas déjà réfléchit au cours la précédente.

Heureusement que, du côté du nombre de réceptacles potentiels pour mon humeur des masses à crante, je ne risque pas grand chose. C'est vrai qu'il paraît difficile de choquer qui que ce soit quand peu ou prou personne ne vous écoute. Vous entendez quelqu'un s'outrer des propos de Hervé Morin, de Phillipe Poutou ou encore de Nicolas Ducon t'es niais... Euh pardon, Dupont-Aignan? Non? D'ailleurs, ne les avez-vous jamais entendu, leurs propos? Pas plus. C'est à se demander s'ils ont existé.
Enfin, ne soyons pas non plus trop Caliméro sur les bords de la coquille car, ce n'est pas la quantité mais la qualité des oreilles et des yeux attentifs qui compte. Pour ma part, je n'échangerais pas les quatre auditeurs réguliers de Radio Pechbusque et les trois lectrices frénétiques de Médiapart contre tous ceux et celles d'un Nicolas Canteloup ou d'un Laurent Gerra. D'une part, parce que je suis nul en imitation. Je pourrais bien essayer de vous faire l'accent d'Eva Joly qui insulte en Allemand un journaliste Français d'origine Belge, mais j'ai peur de m'emmêler les pinceaux. D'autre part, je ne saurais que faire de pareils grabataires et jeunes cadres dynamiques comme auditoire étant entendu qu'ils forment une des cibles privilégiées de mon poison viscérale et dialectique.
Donc, faut que je me farcisse un bilan. Pfff. Vous me prenez un peu de cours là. D'autant que je suis malade comme un chien et que mes idées ne sont pas plus claires que l'urine d'un coureur cycliste durant le tour de France. En conséquence ne soyez pas surpris de mes tournures de phrases approximatives. Elles pourront, certes, choquer les plus grammaticalement orthodoxes d'entre vous, mais que voulez-vous, mes envolées lyriques suivent celles de ma température anale, avec autant de 'n' qu'un être humain normalement constitué a d'anus.
Et puis pour faire un bilan, il faut avoir accompli quelque chose dont on peut être légitimement fier ou dont on a carrément honte, histoire de soulager sa conscience ou de se flatter vigoureusement l'égo. Mais moi j'en rien foutu cette année. A part noircir du papier virtuel de frasques limitées, de calembours maladroits, de vocabulaire ampoulé, et d'avis tranché sur tout et rien, juste pour avoir le bonheur de m'écouter parler pendant cinq voir sept minutes, et ce toute les semaines, je n'ai pas accomplit grand chose qui mérite un best-of. Et en ce qui consterne mon égo, mais ça n'enrage que lui, si je le lustrais plus qu'il ne l'ai déjà, je pense que je pourrais me passer de lumière atomiquement produite, tant il luirait dans la nuit.
Allez je suis pas salaud, je vais quand même pas vous laissez comme ça, je vais vous donner les x raisons que j'ai trouvé pour ne pas faire appel à l'actualité lors de mes séances d'écriture publique.
1-dire que l'on a rien a dire et que même si on est pas d'accord, se battre pour qu'on puisse le dire.
2-prendre le prétexte d'un voyage en transport en commun pour en tirer des conclusions qui hâtent Yves autant qu'elles le rendent aveugle. Et oui car Yves voit rien.
3- se lancer le défit de mettre un max de jeux de mal, et donc au moins un Jef de Meaux, dont le maire et le nom est Coppé. Et qui dit Coppé, dit cure d'austérité.
4-écrire une lettre à quelqu'un de mort en le faisant passer pour vivant, comme l'inverse, ainsi que le contraire et l'opposé également.
5-Faire une liste dans laquelle on cite la présente liste pour démarrer une récursion infinie et laisser l'auditeur se perdre dans une mise en abîme.
Et bam!
A bon électeur, bon noël à ceux qui le fête, bon courage à tous les autres, salut!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca pourrait être bien si le style n'était pas aussi ampoulé. On note aussi quelques vannes cyniques trop clichées et une diction métronomique qui rappelle celle d'un collégien à peine plus enhardi. "Bien mais peut faire mieux".

Aiphix a dit…

Ha, j'adore me faire donner des leçons par un professeur en bon goût tout aussi dépourvu de style qu'il est anonyme. Je ne le dirais jamais assez, que l'on démonte mes éructations verbales ne me dérange pas, du moment que l'on a le courage de signer ses propos.
Quand à la navrante appréciation qui conclut, comme une sentence molle, ce commentaire tout aussi ampoulé que le contenu qu'elle décrie, elle est l'apanage des imbéciles malheureux qui souhaiteraient voir en chaque beau parleur, comme je le suis, un adolescent peureux et boutonneux qui crache sur tout pour éviter de se regarder dans une glace.
Ne vous en déplaise, mon ou ma chère, c'est toujours le problème avec les asexués qui constituent votre espèce, on ne sait par quel sexe les prendre, j'écris ce que je veux, comme je le veux et avec le rythme régulier que je veux, sans attendre les encouragements dignes d'un prof de philo usé par 10 conseils de classe dans la même semaine qui crachote de son mont-blanc rouillé ses mécaniques bons et mauvais points que lui inspire la marge blanche du bulletin scolaire d'un élève moyen.
Allez, persistez, vous arriverez peut-être un jour à faire un commentaire signé ET pertinent, chers anonymes. Ne désespérez pas, la fin de l'année est encore loin, vous pourrez toujours redresser la barre.
En attendant, et malgré tout, merci du commentaire.

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