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mercredi 19 janvier 2011

L'étaux de faits qu'on dictait.


Bonjour à tous.

Gloria alléluia mes frères, la bonne nouvelle que l’on attendait depuis des mois est arrivée. La natalité en France est en hausse. Tout va aller mieux. Plus de souci pour l’avenir puisque c’est la génération suivante qui va casquer.

Aaah. Ça fait du bien de savoir que l’on va pouvoir continuer à faire n’importe quoi, tout en sachant que ceux qui vont vraiment en chier n’en ont cure, étant donné que leur préoccupation première reste de manger, dormir, vomir et déféquer.
Enfin le système des retraites va revenir à l’équilibre et le nombre de fonctionnaires sensiblement augmenter. Et oui, il va bien falloir les éduquer correctement ces chères têtes blondes si l’on veut être sûrs qu’ils ne se retournent pas contre nos vieilles carcasses lorsqu'ils comprendront que s'ils sont incapables de vivre mieux que nous c’est à cause de nos conneries.

Que les dirigeants et les élites se rassurent, on a enfin trouvé à quoi étaient bons les Français. On a longtemps pensé que nous avions le privilège de la réflexion philosophique, des hautes technologies, de la démocratie éclairée, du foot, de la gastronomie et de la culture séculaire, que nenni !!! Les fromages qui puent aiment la baise !!! Mais attention sans capote et sans pilule, le vrai frisson.

Je dois vous l’avouer, j’ai ma part de responsabilité dans cette hausse impromptue du nombre de chiards dans l’hexagone. En effet, depuis l’annonce des catastrophes économiques de 2008, j’ai réalisé une saillie programmée de l’ensemble de mon cheptel qui compte pas moins 3582 stagiaires en secrétariat, 1636 étudiantes en art, 25537 bigotes solitaires en mal de progéniture, et 13729 caissières de supermarché.

Je suis d’ailleurs bien trop exténué par cette tâche pour me lancer dans la revendication de paternité des quelques 79433 enfants que mes folles escapades amoureuses ont pu engendrer ces trois dernières années. Je laisse donc à la charge de leur mères le soin d’éduquer, laver, torcher, et moucher ma descendance en échange des trois minutes de plaisirs intenses que j’ai eu l’extrême bonté de leur prodiguer durant nos coïts patriotiques. Car si j’ai pris sur moi la douloureuse et courageuse décision d’abandonner le fruit de ma semence, c’est avant tout pour mon pays. A tel point qu’à chaque fois qu’une gueuse voulait bien participer à cet effort de guerre je hissais le drapeau tricolore et me mettais à entonner la Marseillaise.

Sans déconner je mériterais la grand croix de la Légion d’Honneur. D’ailleurs, et vu que cette statistique a l’étrange particularité de réjouir tous le monde, pourquoi ne pas organiser, comme pour les bovins, un concours de reproducteur. Avec un prix à la clé, je ne sais pas moi, gagner son poids en couches-culottes et en petits pots de purée. Ou encore recevoir à vie une rente pour services rendus à l’Etat. Il y aurait plusieurs catégories, ainsi on pourrait décorer les parents sur la qualité de leur chérubin, productivité, sociabilité, consommation etc… Vous verrez que le taux de natalité ne resterait pas longtemps à ce timide niveau de 2 enfants par couple mais exploserait la barre des 10.

Et pourquoi ne pas organiser une compétition internationale aussi. Avec un mercato, des échanges intercontinentaux pour améliorer sans cesse la qualité des reproducteurs, année après année, jusqu’à ce qu’enfin naisse l’homme nouveau, vivant jusqu’à 150 ans, apte au travail à 5, se tuant à la tâche sans tirer sur sa laisse et sans mordiller son collier électronique.

Je vois d’ici un monde où l’on s’échangerait sur le marché de l’ovule les actions de telle ou telle coopérative de niqueurs nés, des traders pratiquant à la milliseconde près la spéculation faciale, tantôt à la hausse, tantôt à la baise. Sur le marché de la gaule, ce matin, légère hésitation des investisseurs qui se sont engouffrés dans la fente béante laissée par la crise des Suce Prime. Et puis, je suis à peu près convaincu qu’il nous sera beaucoup moins pénible et désagréable de renflouer les banques de sperme en cas de krach des bourses. Non ?

Mais trêve de rêveries, d’après toujours les mêmes statistiques, plus les femmes sont éduquées moins elles font d’enfants. Elles ont à peine le temps de terminer leur deuxième avec une moyenne de 1,8 enfant par tête de pipe. Et après on s’étonne que les cons soient plus nombreux. Alors mesdames les médecins, les professeures, les cadres, les patronnes, les managers, on se sort les doigts du cul, on écarte les cuisses et on inverse la tendance.

Ceci étant dit, si les nantis et les éduqués n’arrivent pas à redresser la barre, il nous reste toujours la possibilité de déclarer la guerre à l’Allemagne et de submerger ce pays par les hordes de nos cons de mômes, infoutus de compter jusqu’à dix, mais fort heureusement capable de manier la mitraillette et de courir comme des dératés vers une mort des plus certaines parce qu’un barbu paternaliste à trois étoiles leur en a intimé l’ordre. Et ce, quitte à ce que les lambeaux d’uniformes neufs dans les mains de nos soldats ne perdent leur couleur sous une pluie battante. Ainsi nous pourrons vérifier le vieil adage qui nous dit que « Si le con monte au front, l’habit tenu dégorge »

A présent allez mes enfants, profitez de ce qu’il reste de ce monde, et si l’envie vous prend de vouloir me rencontrer, mon avocat se fera une joie de vous enjoindre une interdiction d’approcher à moins de 500m de mon auguste personne.

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