Maintenant sur youtube et dailymotion.

vendredi 17 janvier 2014

Le Chonicoeur Haineux à Pas plus haut que le bord au Bistrologue.




J'en avais promis deux cette semaine mais alors, c'était juste pas possible.
Donc voici la dernière chronique montée avec un nouveau générique réalisé sous After Effect. Comme c'était la première fois que je l'utilisais j'attends vos retours avec impatience!
Sinon, j'ai fait d'autre trucs cette semaine mais, je me les réserve pour un billet ce Week End.
Et sinon, un petit rappel, avec Cent Idées Fixes, nous jouons pour l'émission le Mardi 21 Janvier au Bistrologue (oui encore).
Bon visionnage/lecture!
******
Bonsoir à tous!
Ha que la vie est belle et l’essence est chère. Vive la crise et l’alsacienne mienne!
Comme j’aurais préféré vous parler, à l’approche des fêtes de noël, de la région de France qui a su exporter son sens aiguë de la sainte nativité jusqu’à nos contrées barbares, au point de voir fleurir les cahutes bariolées bourrées ras la gueule de produits du terroir que constituent ce christmas market même sur la place Arnaud Bernar, qui est quand même plus connue pour ses cornes de gazelles que pour ses bons hommes en pains d’épice.
Alsace, Alsace, mille fois Alsace, le chef avait choisit de plutôt m’envoyer en Bretagne la semaine passée pour y quérir les 300 bourriches d'huîtres hebdomadaire que ce dernier a le bon goût de consommer au petit déjeuner sitôt qu’il est à cours de caviar ou de foie gras.
Me voici donc, l’âme en peine, mais conscient du prestige de ma mission, en train d’attendre patiemment à l’entrée de la ville de Carhaix qu’une personne charitable veuille bien m’embarquer dans sa fourgonnette pour me conduire à la baie de Morlaix afin que je puisse satisfaire les exigences compréhensibles du prince. En effet, à cause de ma mauvaise habitude de vouloir me sustenter, j’engloutis sans discernement le budget de transport colossale de 2euros que me confia mon idole dans deux pains au chocolat que je dévorai les yeux mouillants de m’être comporté en pareil rustre à l’égard de la confiance qu’il me porta.
Soudain, comme surgit des vestiges de la Calypso, je vis débarqué des dizaines de milliers de Commandants Cousteau, scandant avec véhémence ce qui semblait être des slogans mais dont je ne pus malheureusement pas comprendre le sens n’étant pas moi-même coutumier du dialecte local.
Croyant être sous l’emprise d’une hallucination, je me mis à me frapper violemment au visage à grand coup de chocolatine pour dissiper cette vision d’horreur.
Rien n’y fit, je ne rêvais pas! Mon cerveau, fatigué par les trois jours de marche parcourus depuis la cité de Nantes, imagina qu’il ne pouvait que s’agir des lutins du Père Noël venus en congrégation assister aux Vielles Charrues afin certainement de s’y procurer un nouveau traîneau pour leur maître.
L’un de leur représentants, semblant s’émouvoir de ma flagellation façon viennoise, me fixa profondément avant de me coiffer d’un bonnet rouge!  
Je devenais l’un des leurs. Durant toute la journée, je fus choyé et abreuvé d’une liqueur à base de miel jusqu’au moment où mon bienfaiteur me questionna sur les revendications que je pouvais bien porter pour me pousser à pareil acte!
Interloqué je ne sus quoi répondre, ce qui n’empêcha pas mes nouveaux compagnons de se lancer dans un débat animé sur les raisons qui m’incitèrent à m’écraser des viennoiseries sur la tronche.
“Il doit protester contre l’éco-taxe et le fait que le transport des farines destinées aux boulangeries va devenir impossible! ken bremaik, fit l’un
-Non! contesta un second, je te parie que c’est pour défendre la culture Bretonne, degemer mat! Il veut nous dire qu’au petit déjeuner il faut consommer local, donc des crêpes, chowous!
-Des huîtres! m’insurgeais-je me rappelant dans l’instant les raisons de ma présence.
Il n’en fallut pas plus à la horde des embonnéfiés pour se convaincre que je luttais à leur côté même si je ne comprend pas vraiment ce que Umberto Eco a fait au grand dieu pour que ses œuvres méritent une taxe!
J’ai finalement réussi à trouver un routier qui accepta de me conduire à ma destination à condition que je l’aide à démonter un portique. J’acceptai sans rechigner tant il est vrai que détruire la propriété de l’état, même pour de mauvaises raisons, a quelque chose de grisant.
Finalement, j’ai fini par récupérer mon précieux colis et j’ai profité des écologistes présents à l’assemblée pour emprunter un vélo en farine animal compacté water proof me permettant de retourner auprès de mon cher Christophe avec la cargaison qu’il convoitait. J’évitais ainsi la juste réprimande dont il me gratifie chaque fois que je faillis à satisfaire ses moindres désirs et qui consiste à m’enfermer durant deux semaines au fond de sa cave pour écouter en boucle sa compile de Jean-Jacques GoldMan et de Richard Clederman.
Une chose m’interpelle tout de même… À ce jour, je n’ai toujours pas saisi ce que foutait cette pléiade de grands Shtroumpfs à cette endroit précis mais une chose est sûr, ce petit refrain n’a jamais été aussi vrai que maintenant
Ils ont des bonnets rouges, vive la Bretagne, ils ont des bonnets rouges, vive les bretons!
À bons électeurs, SALVEDIGEZH!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire