Déclics et des claques (dans la gueule).

Bonjour à tous.

Vous le sentez le petit vent nauséabond qui s'engouffre dans les plis de notre ventripotente démocratie?
Non?

Pourtant ils sont bien là, les coincés du cul-béni, les archanges du conservatisme, les prêcheurs de la morale, prêt à nous mettre leur idées fétides dans le fondement sitôt qu'on a le dos tourné. On les voit ci et là, manifester envers et contre tous, tirer à balle réelle sur les participants à un concert de soutient à des sans-papiers, se mobiliser contre l'avortement et proférant leurs insanités dignes des plus obscurs moments de notre histoire sans que personne ne s'en émeuve.
Alors on ne dit rien, on laisse faire en se disant que les ignorer reste le meilleur moyen de ne pas les encourager. Et quand on fait quelque chose, c'est en dépit du bon sens en censurant leurs propos plutôt que de les combattre par la rationalité et les faits.
Et à qui la faute? Aux politiques bien sûr! Il ne savent pas répondre à cette expression qui se veut populaire et qui n'est rien d'autre que populiste. Et les médias alors? Ah oui, eux aussi sont responsables, y'a pas à chier!
Mais tu votes toi, Michel? Ben oui évidemment. Et tu prends ton journal gratuit tous les matins à l'entrée du Métro. Ben je serais bien con de payer un euros cinquante pour quelque chose qu'on m'offre gratuitement, non?
Et si les vrais responsables c'étaient nous? Nous qui préférons la facilité, le laisser aller, la confortable assurance que des gens plus qualifiés que nous s'occuperons de tout cela. Nous qui croyons dure comme faire que la liberté est acquise, que la démocratie va de soit et qui ne nous posons jamais la question de savoir comment elle fonctionne réellement.
Alors voilà, pas de blagues ce matin, je ne dis que ce que je pense. Par contre attendez-vous à ce que ça brasse. Je reviendrais dessus dans les prochaines semaines pour chroniquer par tous les orifices les curetons et les fâcheux.
En attendant, à bon électeurs, salut!.