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samedi 27 août 2011

Et si on se bougeait les miches?


Bonjour à tous.
Bon. Alors. J'attends. Quoi? Il n'y a rien qui vous choque vous? Donc vous vous y mettez ou vous voulez que je vous tienne par la main? A propos de quoi? Hé ben, on peut pas dire que vous soyez des flèches hein?

Non mais je comprends, avec tout ce qu'il se passe en ce moment, vous devez être trop occupé à vous faire un sang d'encre pour vos économies pour arriver à vous intéresser à quoi que se soit. Si vous voulez un bon conseil pour vous foutre de la gueule du monde chaque jour que la droite fait, commencer par ne plus mettre un rond de côté, et, dès que vous en aurez l'occasion, claquez tout ce que vous pouvez en dépenses inutiles et ravageuses pour vos finances.
Tenez, pas plus tard qu'hier, je me suis acheter un casse-noisette électrique, avec fonction auto-nettoyante. Je vous jure que j'invente rien, alors que le simple fait de croiser le regard, même doux, d'un fruit à coque dure, risque de provoquer chez moi un choc anaphylactique pas piqué des vers.
Pour les imbéciles qui ne se farcissent pas toute les séries américaines où des blouses blanches passent leur temps à pinailler sur un diagnostic, à parler cul et carrière, ou à user du premier pour faire avancer la seconde, un choc anaphylactique n'a strictement rien à voir avec les déviances des amoureux de cachets de la poste, mais plus avec les consommateurs de cachets antihistaminiques.
J'ai écris anaphylactique pas anal-philatélique. Imbécile que vous êtes!
En clair le seul timbre que je serais susceptible de craindre serait le timbre amende vu que ces dernières ont tendance à me faire gonfler partout, excepter aux endroits où un petit coup de pompe serait le bienvenue.
Mais pourquoi cette digression à la noix, me diriez-vous, en tentant, pathétique, de faire une vanne d'à Rachid. Et bien c'était uniquement pour vous faire saisir le grotesque de l'achat que j'ai cité plus haut et justifier, par la même, les sursauts convulsifs de consommation sensés vous mettre à l'abri de la crise et des malheurs du monde, si l'on en croit la thèse que je déroule devant vous et vos yeux ébahis pour faire une pierre, deux coups.
Et oui bande de couillons, les moments où tout se casse la gueule et où l'argent commence à faire défaut sont très pénibles pour quiconque a quelque chose à perdre alors que les pauvres qui, on le sait, ont toujours mit un point d'honneur à manquer de tout ou presque, ne sentirons même pas la différence entre une action Total à 30 euros et un CAC 40 à double soupape en V.
Alors du coup, pour me prémunir des risques de tout perdre, je me ruine volontairement afin qu'aucune surprise ne vienne troubler ma paisible existence. Et ce n'est pas chose aisée, croyez-moi. Surtout quand on réside, comme c'est mon cas, dans un quartier où le plus démunis des vagabonds refuse la menue monnaie et n'accepte aucune obole en dessous de 20 euros, elle-même réglable en espèce, chèque ou carte bleu.
Allez cette fois je clos la parenthèse concernant votre désintérêt flagrant due à de basse raison pécuniaire et je reprends mes interpellations.
Bon vous allez vous y mettre oui?
Parce que vous croyez qu'elle va se faire toute seule et dans le calme la révolution? Si vous pensez que burinez sur les urnes va changer quoi que ce soit vous fourrez une bille dans l'oeil jusqu'au coude!!!
Et ne prétextez pas de cherchez une solution aux deux magnifiques contrepèteries de la précédente phrase pour perdre encore un temps précieux que vous pourriez mettre à profit en écrivant des slogans provocateurs sur des panneaux de bois vermoulus ou en préparant les cocktails molotov nécessaires au barda de tout bon fauteur de troubles qui se respecte.
Alors pour faire un bon cocktail molotov, prenez :
-40 cl d'essence sans plomb
-30 cl d'alcool à brûler
-5 g de clous rouillés
-2 g de cailloux ou de bouts de verre
-2 centimètre carré de tissu pour la mèche
Ajoutez-y le sucre de canne, le jus de citron et la menthe poivrée pour relever le goût, bien agitez avant utilisation, et servir brûlant dans la tronche d'un CRS ou sur un bâtiment publique, signes du pouvoir oppresseur à faire vaciller.
Non mais sérieux là, faut y aller, parce qu'on commence à vraiment passer pour des cons. Le pays des droits de l'homme et cinquième puissance mondiale, excusez-moi du peu, incapable de couper l'herbe sous le pied, et les couilles par la même occasion, à une trentaine de branleurs de golden boys qui spéculent à longueur de journées sur les dettes étatiques, ça la fout quand même mal, non?
Cependant, les dirigeants d'un pays ne sont pas forcément le reflet du peuple qu'ils guident les yeux fermés sur un fil de funambule plus fin que le programme du PS. Encore qu'en ce qui nous concerne, ça collerait assez bien.
Mais si! Un petit truc tout nerveux et dépourvus de testicules, qui se planque dans les jupes de sa Merkel dès qu'un grand con vient l'emmerder, blindés d'aprioris sur tout, inculte, ignare au point de ne pas connaître les frontières du pays qu'il dirige et de se croire en Allemagne alors qu'il est en Alsace, bref, un ramassis de cliché de caïd sans courage s'entourant de plus costauds que lui pour se défendre dès que la situation sent vraiment le purin.
Avouez qu'il n'y a pas une ombre au tableau! Et si vous n'êtes pas d'accord prouvez-moi le contraire! Reprenez la Bastille une bonne fois pour toute, débarrassez-nous le plancher de ces sangsues qui se repaissent de nos pauvres économies jusqu'à la moindre goutte et arrachez le pouvoir des mains meurtries de ces censeurs de démocratie.
D'autant que c'est vraiment le bon moment, ayant tous les yeux rivés sur les bourses qui dégringolent ils ne vous verront pas arriver pour leur planter une dague à la base du cou.
Alors n'hésitez pas, contestataires de tout poil, révoltez-vous!
Aux armes citoyens!
Mais pas ce soir, ya du Secret Story à la télé...

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