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mercredi 2 mars 2011

Vieilles crapules étatiques et toquées.


Bonjour à tous.

Depuis quelques temps, j’ai remarqué un phénomène récurent chez nos politicards de tout poil et de tous bords, mais qui concerne plus particulièrement les hommes et femmes au pouvoir. Ils ont une fâcheuse tendance à défendre leur collègue faisant l’objet d’une question d’un journaliste en disant l’exact contraire de ce qui est reproché à l’intéressé. Quelques exemples retenus ça et là au cours de ces derniers mois.

Quand Eric Woerth était dans la tourmente, risquant à chacune de ses sorties médiatiques de mettre en péril l’omerta qui pesait et pèse encore sur le financement de l’UMP, comment ses camarades et amis, si ces mots ont encore un sens, l’ont-ils défendu? Tout simplement en mettant en avant le caractère profondément honnête du chauve qui peut tout à Compiegne, et ce malgré les confondantes preuves du contraire qui s’étalaient chaque semaine à longueur de journaux. Au moment de se faire virer de Bercy, comme une secrétaire de direction polonaise du lit de DSK, le malheureux s’est vu crédité, de la part du chef de l’état, de son entière confiance et de son amitié.

Quand MAM a fricoté avec le bras droit financier d’un futur despote déchu pour se payer des vacances et faire l’acquisition d’une propriété pour ses parents dans un pays en pleine révolution, tout en survolant les émeutes de Jasmin qui allaient foutre dehors Ben Ali, surenchérissant dans le mauvais goût en disant qu’elle n’avait pas vu venir cet événement alors qu’elle était Ministre de Affaires Etrangère et que la Tunisie était un ancien protectorat Français, de quelle manière les défenseurs de MAM ont-ils tenté de mettre la poussière sous le tapis, pour reprendre une petite phrase chère à Nicolas ? Et bien tout simplement en scandant haut et fort que Michèle ils la connaissent très bien, qu’elle est compétente, qu’elle avait commis un écart - mais qui n’en fait pas? - et ainsi de suite. Tiens, celle-là n’a pas eu la confiance du Président quand elle partie. Etrange… Peut-être va-t-elle faire son come back d’ici peu en tant que danseuse du ventre à l’ambassade d’Iran.

Donc je résume, Fillon est au travail car c’est son président qui fait tout. Horteufeux n’est pas raciste puisque condamné pour injure raciale. Longuet a de l’expérience puisqu’il vient d’être cité dans l’affaire Karashi. Bertrand et Bachelot sont intègres parce qu’ils ont travaillé pour Servier. Estrosi, Woerth, Jouyet, ont toute la confiance du président parce qu’ils ne refoutront jamais les pieds dans un ministère, et Sarko est sûr d’être réélu car tout le monde, ou presque, le déteste.

Ha Longuet… Magistral! Deux jours à la tête d’un ministère et déjà mouillé. Il va être cité à comparaître dans l’affaire de l’attentat du car à chier de Karachi, comme l’a révélé hier Mediapart. Ca c’est de l’efficacité. Non mais là, y'a même pas de vanne à faire tellement c’est drôle. Et triste aussi. Ben oui, le mec débarque au gouvernement après avoir chouiné comme une pucelle pour décrocher quelque chose, son CV est tellement vérolé de conneries en tout genre que ça allait être du pain béni, oui oui, pendant des semaines, et voilà que ce boulet premium risque de nous être enlevé plus vite que la culotte de Lady Gaga pendant un concert, sous prétexte d’être impliqué dans cette sombre affaire de rétro-commissions. Sur qui on va se rabattre nous, les chroniqueurs? Parce que Juppé, on en a déjà fait le tour lors de son précédent mandat de Premier Ministre, Fillon ne sert à rien comme l’ensemble des membres du gouvernement. Alors, certes, du coup Sarko canalise les tirs mais bon, au bout de la vingt-cinq millième blague sur les nains on commence à se lasser. Longuet c’était un peu le dessert sur la cerise du gâteaux de fiel et de gerbe que représente le quinquennat de Sarkozy. Et ces salauds de journalistes le mêlent en moins de deux à ce scandale. Pas sport… Laissez-en un peu pour les autres merde…

Pour finir et rendre hommage aux vingt ans de la mort du plus tabagique des auteurs compositeurs interprètes, je destine ces quelques vers à toute les vieilles enflures citées plus haut :

J' s'rai content quand tu s'ras mort
Vieille canaille
J' s'rai content quand tu s'ras mort
Eh, vieille canaille
Tu ne perds rien pour attendre
Je saurai bien te descendre
J' s'rai content d'avoir ta peau
Vieux chameau

On te mettra dans une tombe
Et moi, j'irai faire la bombe
Je me saoulerai, vieille canaille
À coups de p'tits verres d'eau-de-vie
La plus belle cuite de ma vie
Sera pour tes funérailles
Vieille canaille !

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