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jeudi 31 mars 2011

Mardi c'est révolution, tu viens?


Bonjour à tous.

En début de semaine prochaine, le PS ouvre le bal des propositions pour 2012 en présentant son programme présidentiel. Il sera par conséquent le premier à étaler sa vision de la France et profitera du fait que l’UMP est à l’agonie depuis les cantonales et se déchire sous les yeux médusés de son électorat, dont le front fiévreux risque de s’allumer d’une flamme fatale pour une femme frontale.

Le FN, quant à lui, est sur son petit nuage et, tel l’éjaculateur précoce devant la moiteur de sa conquête récente, s’apprête à faire campagne pour la présidence sans programme, sans idée, et en astiquant le chaland électoral de sa main de fer dans un gant de crin couvert des pires miasmes et germes merdeux que la raie publique puisse offrir. Ainsi repue du cadavre encore fumant du parti majoritaire, l’extrême droite, le bras tendu vers le pouvoir, accapare le débat politique, largement aidé du bâton tendu par les racistes ordinaires.

Les gauchistes de l’autre extrême, eux, sont épuisés par les campagnes locales que tout le monde voudrait nationales et risquent bien de se faire écraser par la machine, grippée mais néanmoins conséquente, guidée par des éléphants trompeurs.

Bref, ça pue. Mais réjouissez-vous mes frères de gauche, le Parti Unique et indivisible puisque proche du zéro absolu, propose dans son nouveau programme de "créer le désir chez les Français". Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’ai frisé le malaise vagal en imaginant la première secrétaire en string panthère déambulant langoureusement vers moi et tentant d’attirer mon vote innocent vers son urne béante.

Vous trouvez ça sexy, vous, un François Hollande sous-alimenté couvert d’une peau tellement distendue qu’on dirait le dessus d’un bol de lait caillé depuis trois mois.

Vous trouvez ça attirant, vous, un DSK, engoncé dans une guêpière, en train de vous faire languir, un godemichet made in USA fermement empoigné dans la main droite, et vous susurrant à l’oreille : « Tu veux que je vienne hein, ma salope ? Vas-y crie mon nom pour me faire venir plus vite ! Oh oui, fais-moi un sondage !!! ».

Et que dire de Ségolène qui, par rapport à ses concurrents, a le sérieux avantage de rester présentable, mais dont néanmoins le balai qui lui sert de colonne vertébrale reste un obstacle non négligeable au désir visiblement appelé des vœux du parti socialiste.

Oui je suis sarcastique, je le sais bien, mais j’ai malheureusement du mal à me représenter l’avenir et l’espoir avec des gens directement débarqués d’un passé dépressif. Mon scepticisme prend racine dans l’amertume que j'éprouve vis-à-vis de ces soi-disant leaders des espérances sociales, et qui, durant leur période de règne, ont tout autant brillé par leurs affaires et leurs conflits d’intérêts que les pignoufs actuels. J’espère ne pas heurter la sensibilité des quelques militants non élus que compte ce parti, mais je ne sens vraiment pas l’élan démocratique que tous ces beaux parleurs réclament quand je vois que 60 % de leurs électeurs ne daignent même plus s’exprimer.

Cependant, et comme je me sens seul capable d’apporter la contradiction à ma géniale démonstration, il serait injuste de participer au « tous pourris » car, déjà, c’est parfaitement démagogique, et, qu’ensuite, il faut au moins laisser une chance même au plus vilain boudin de la plage de se présenter à l’élection de miss camping, ne serait-ce que pour qu’elle serve de faire valoir aux autres décérébrées qui lui disputent le même trophée.

Allez, sans rancune amis socialistes, je sais que vous avez de l’humour, et comme disait Boris Vian : « l’humour est la politesse du désespoir ».
Ce à quoi j’ajouterai que la politique est le désespoir de l’humoriste.

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