Maintenant sur youtube et dailymotion.

mardi 13 mars 2012

L'idée titan.

Bonjour à tous.
Chaque fois que j'ai l'occasion de croiser un vrai raciste, je me pose systématiquement la question de savoir pourquoi je les hais tant. C'est vrai qu'à bien y réfléchir, ils ne m'ont jamais rien fait de si horrible qui ne vaille les tombereaux d'insultes que j'ai pu proférer à leur endroit depuis une quantité non négligeable d'année, au point même d'être qualifier de raciste anti-facho par les adorateurs de la francisque.
Peut-être est-ce leur propension à catégoriser les êtres humains de sorte qu'ils puissent s'y sentir supérieur?
Non, aucune chance. Me considérant moi-même comme suffisamment exceptionnel pour me voir sur l'antépénultième marche de l'escalier évolutionniste menant au divin, il serait somme toute cocasse de reprocher à d'autres ce que mon égo me force à accepter.
Se pourrait-il que mon dégoût se manifeste dés que je prend conscience de la violence de leurs propos? Impossible, encore une fois. Cette bande d'incapables ne sont que de piètres amateurs comparés à moi! Et pour me sentir agresser encore faudrait-il que je m'émeuve d'une quelconque menace. Or, en tant qu'auteur je suis éternel par l'écrit, et inéluctable par internet. Ainsi, ne mettons pas dans un même panier d'égalité ma prose assassine et les grivoiseries bancales de ces pithécanthropes illettrés et incultes dont j'ai entendu les plus cons aller jusqu'à traiter un nègre de bicot, juste pour pouvoir déverser leur haine apprise, sans avoir même à en changer le vocable. Par pitié ne comparez pas l'art, pardon, la tannée que constitue l'injure et la calomnie à prétention rigolatoire, aux basses oeuvres d'illuminés plus cons que le premier mouton qui se laisse égorgé au moment de l'aïd el kebir. Car là où le plaisir est immense, quand on est vraiment sadique comme j'affirme l'être, c'est quand les imbéciles visés rigoles à leur propre dépend. Or dans un monde ou les mous du bulbe sont voués au malheur sans le savoir, il vaut mieux leur apprendre à rire d'eux même pour ne pas qu'ils s'enflamment. Rions mes frères, à propos du crétin qui pousse sans vergogne la porte du local des fous d'identité en pensant y trouver la sienne.
En effet, si je ne peux comprendre pourquoi je hais ces gens-là, moi qui ne suis ni bleu ni noir ni rouge, c'est qu'ils sont idiots.
Alors bon sang de bordel, comment cela se fait-il qu'en ayant un certain nombre d'accointances avec les fachos de la pire espèces, je ne puis me résoudre à embrasser leurs convictions, et seulement elles, car comme eux je suis homophobe et je n'embrasse qu'au féminin pour que jamais ne soit mise en doute mon hétérosexualité latente.
Une autre preuve : s'il y a bien un truc que je déteste autant qu'eux ce sont les minorités, quelles qu'elles soient d'ailleurs! Ou même d'ici. A tel point que dés que je me retrouve sans personne à opprimer dans la pièce dans laquelle je me trouve, je jette mon dévolu sur le seul être humain encore présent : moi-même. Du coup je me passe à tabac en me traitant de sale raton, de maudit chinetoque, ou encore de romano. Évidemment, il m'est impossible d'employer l'injure raciale appropriée si je ne peux distinguer l'origine de mon interlocuteur. Or en bon gros bâtard de sa mère que je suis, même en me scrutant attentivement dans la glace, je suis bien incapable de déterminer la provenance de l'enfoiré en face de moi. Alors, dans le doute, je les fais toutes, histoire de ne pas être en reste.
Mais... Attendez voir... Je crois entrevoir une réponse logique et parfaitement plausible à la question qui m'anime depuis le début de cette chronique. Mais oui! C'était tellement évident, juste mon nez, là, entre les poils de moustache et la goutte que me vaut les platanes qui montent en sève, alors que mon dentiste démonte sa dent...Sa dent et sève. Hum!
Si ces connards sont une minorité, rien d'étonnant à ce que je les haïsse, n'est-ce pas?
Les racistes et la liberté d'expression c'est un peu comme les trous et le gruyère, pour reprendre une fameuse comparaison du père Coluche. Plus ya de gruyère et plus ya de trous, et puis plus ya de trous, ben moins ya de gruyère.
Certains parmi vous préfèreront les entendre parler que de les voir agir. Mais d'autres savent bien qu'à trop leur laisser la parole, ils finissent par ne plus vouloir la donner.
A mon avis, le plus efficace serait de leur coller une croix sur le veston pour pouvoir les distinguer. C'est vrai à la fin, c'est quoi cette minorité qui n'est même pas opprimée comme il faudrait. Enfin, pas dit que ça marche. On a déjà essayé avec les juifs pendant la grande guerre, et résultat, soixante ans plus tard, il n'y en a jamais eu autant. D'ailleurs moi-même, je ne me sens pas très goï.
Le racisme étant une religion comme les autres, il nous faut nous en moquer sans discontinu, poil au pied! Et si possible dans le sang et la violence histoire de se marrer un peu.
Allez hop, au boulot vous autres, les anti-faf, les pro-révolution, allez cassez la gueule à ces comploteurs de première main et profitez-en pour les marquer au fer rouge sur l'extrême droite de la fesse gauche afin que tout à chacun puisse participer au bonheur de la cité en balançant pierres contondantes et objets tranchants en travers de leurs sales tronches de bouc-émissaires. Cela évitera peut-être que les erreurs les plus sombres de l'histoire se répètent. Car n'oubliez pas que si un faux chapitre c'est bon, en revanche un bon facho s'étripe.
A bon électeur salut!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire