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samedi 26 novembre 2011

En Ibère, la droite se conserve bien.


Bonjour à tous.
Les espagnols sont-ils des cons? Qu'il peut sembler incroyablement difficile et prétentieux de répondre à une telle question. Et pourquoi me diriez-vous? Tout simplement parce qu'elle en amène une autre, implicite celle-ci, qui pourrait se formuler ainsi : les espagnols sont-t-ils tous des cons?

Alors là, pas d’ambiguïté, n'est-ce pas? La réponse est non, sans équivoque. Comment voulez-vous qu'un peuple entier se retrouve, du jour au lendemain, en train de baver et de rigoler bêtement, l’œil torve et le bulletin à la main, alors que, je vous le rappelle, il a fallut des années de science politique à Nadine Morano pour obtenir ce regard bovin que bien des Marines et des Christines lui jalousent encore à ce jour. Nadine, entre parenthèse, qui proférait ce lundi matin qu'il ne suffisait pas de perdre du poids pour prétendre à la plus haute fonction nationale, en a oublié de préciser que, pour être ministre en revanche, il ne semblait être nullement nécessaire de savoir épeler son prénom, conjuguer le verbe manger ou de compter jusqu'à trois.
Donc, preuves à l’appui, je puis vous démontrer que les espagnols ne sont pas tous des cons contrairement à toutes les Nadine Morano que je connaisse. Par contre, je n'irais pas jusqu'à légitimer le fait que cette bande d'inconscients vient de filer carte blanche aux conservateurs durant les dernières élections législatives anticipées qui eurent lieux dimanche dernier. C'était bien la peine de s'indigner pendant trois semaines sur la plaza del sol pour finalement opter pour un gouvernement de la droite catholico-libéral dés qu'on a le dos tourné. Moi quand je vois ça, je me dis que c'est pas la peine de refiler le vote aux étrangers en France, vous avez qu'à voir ce qu'ils en font chez eux...
Et comment ces braves imbéciles justifient la victoire historique du parti populaire, qui eu toute les peines du monde à ne plus se qualifier de franquiste? Je vous le donne dans le mille, la sacro-sainte alternance, bien sûr.Avouez que ça la fout mal quand même.
Mais bougres de gilipollas, tontos y marranos, depuis quand passer de la rigueur contrainte de gauche aux sacrifices réalistes de droite constitue une alternance quelconque? En ce qui me consterne, mais cela n'enrage que moi, je ne suis pas sûr d'apprécier une alternance qui me fasse osciller entre l'obligation de me coller la joue sur une plaque de cuisson chauffée à blanc toutes les cinq minutes et la nécessité de ramasser un coup de pied armé de santiag dans les robignoles toutes les heures.
Si ces couillons souhaitaient tant que ça le changement, le vrai, ils auraient du commencer par éviter de voter pour les conservateurs, les vrais. Un conservateur, on sait tous à quoi ça sert. Ça empêche ton beurre ou ton steak haché de pourrir, certes, mais, tôt ou tard, on t'annonce qu'ils sont cancérigènes.
Après on va me dire que ça ne me regarde pas, que le peuple a choisit et qu'il ne faut pas aller contre l'expression démocratique des peuples, patin couffin, circulez y a rien à voir et surtout rien à dire. Ben voyons! Et pourquoi pas monter le son de la télé à fond pendant que votre voisin viole sa petite fille dans la chambre mitoyenne à votre salon à écran plat pour éviter d'entendre hurler la gamine que papa l'aime bien trop fort à son goût.
Bon ok, je caricature, mais le comportement qui consiste à ne pas remettre en question quelques décisions démocratiques que ce soit équivaut selon moi à se rendre reponsable de non assistance à pays en danger. Cette indifférence a tendance à me foutre les nerfs en pelotte. Si, par malheur, le gouvernement nouvellement élu, s'octroyait le droit de déclarer illégales les manifestations d'indignés qui ont, soit dit en passant, plus fait pour la renommée de l'Espagne à travers le monde cette année que les résultats de leur équipe de foot, c'est dire, ne serions-nous pas en droit de nous indigner à notre tour, même si c'est juste pour faire joli? Après, c'est évident, l'indignation ne fait un programme politique. Elle n'est pas un fin en soi mais le début de toute révolution en lycra.
Mais ne nous éloignons pas trop de la question qui tentait de savoir si les espagnols était ou non des cons. Comme l'on est toujours le con de quelqu'un, considérons la réaction épidermique de ce peuple fier et ombrageux, à une situation de récession économique, après la démission du gouvernement socialiste et les évènements sociaux que l'on ne cite plus, et comparons la aux conditions qui virent un capo au sourire carnassier, bourré de complexe et de tics, accéder au trône républicain de la cinquième puissance mondiale.
Alors, qui c'est donc le plus con des deux?
Enfin, je pense que dans ces moments de troubles, on ne peut que saluer le calme impérial et la cohérence sans faille du peuple français, qui, à l'inverse de ces branleurs de bouffeurs de paella, va reconduire le plus adroit de ses nombreux présidents de droite pour ne pas faire mentir ses statistiques en hausse et sans manisfester la moindre animosité à son égard durant sa dernière année de premier mandat. Ca fait plaisir, dans ce monde en perpétuel mouvement, où les gouvernements sautent les uns après les autres sur un coup de sifflet de gugus encostardés, de se dire qu'il y a au moins un Etat en Europe qui ne se laissera pas gagner par cette frénésie de changement.
Allez mes frères ibériques, ne vous laissez pas abattre, la droite au pouvoir c'est pas si mal finalement. Et si d'aventure vous souhaitez une vraie révolution dans votre grand pays qui se racornira irremédiablent sous la coupe des actuels incapables de droite ou des futurs incompétents de gauche, n'oubliez d'apporter quelques modifications au vieux slogan des partisants : ¿no pasaran, una secunda vez?

A bon électeur, salut.

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