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vendredi 16 septembre 2011

L'avis des fils de vent nos vieux.


Bonjour à tous.
Ce n'est pas cette semaine qu'il faudra essayer de trouver la moindre cohérence dans la chronique je vous propose. Et en même temps, n'y en a-t-il jamais eu? Oui. Alors je pose la question : est-ce vraiment la peine de répondre à des questions sensées être rhétoriques pour combler un manque d'imagination flagrant et une fainéantise patentée? Non, bien sûr.

Donc, afin d'expliquer rapidement les raisons de mon inconsistance littéraire, et de gagner les quelques précieuses syllabes permettant à cette chronique et à son auteur de tenir leurs objectifs d'augmentation de 20% de marge bénéficiaire sur les plus-values de rires forcés rapportées à la moyenne du volume d'urine fuitant de la vessie - chien fidèle - des lecteurs à crocs à ce blog, je vais me lancer dans l'énumération tout aussi inutile que barbante de la manifestation endémique de cette flemme magistrale.
Mais là où le paradoxe atteint son paroxysme, c'est que pour vous convaincre de ma bonne foi et de mon inertie, il faudrait que je ne sois ni lent, ni mou, ni paresseux, ni cossard. (Merci le dictionnaire des synonymes).
Or, si je ne le suis pas, qui va le faire? Vous suivez?
Je parle du fil, du conducteur, de la ligne éditoriale du texte que vous êtes en train de parcourir, avachis devant un écran blafard, dans des fauteuils trop durs pour vos fesses trop molles, résultats sans surprise d'une vie de bureaux sans histoire à vendre du service et pondre des rapports sans jamais que cela ne vous rapporte.
Or donc, si je ne le suis pas, du verbe suivre - qui ressemble à s'y méprendre à survivre sans Hervé – (je vous laisse quelques secondes pour la comprendre celle-là, je sais que vous êtes pas aidés).
Et bien c'est toute la chronique qui risque de s'étioler et de partir en lambeau de mots dépourvus de sens et de choucroute. D'ailleurs la vertu des oripeaux n'a rien à envier au gargarisme des pommes de terre acoustiques. Vous en conviendrez n'est-ce pas?
Qu'est ce que je disais moi? Ha oui!
Que je n'allais pas passer trois heures à vous démontrer par l'absurde que je suis un cagnard doublé d'un cossard - il est vraiment génial ce dictionnaire - et que me concentrer sur un seul thème m'est tout simplement impossible que se soit pour le moment ou pour le pôpa.
De toute façon les sujets bien trop nombreux pour que je m'excuse ou que je m'explique de ne pas en choisir qu'un. Commençons donc par la particularité végétale de la semaine.
En effet, un bon nombre de chercheurs en biopolitique viennent juste de découvrir que pour faire pousser des dictatures africaines, il suffisait que la plante elle-même arrose le jardinier qui l'avait fait naître. La distribution du liquide se faisait sans engrais ajouté, écologique on vous dit, rien que du billet vert! Bien sûr, pour éviter que les putschs ne prennent trop d'ampleur au printemps, les rhododendrons totalitaires ne lésinaient pas sur les petites coupures afin que les désherbants en kaki puissent sans entrave débarrasser le jardin populaire des mauvaises herbes progressistes. En échange de quoi, les amateurs de chlorophylle pécuniaire devaient également récolter le fruit du labeur des peuples ligaturés dans leur plate bande tandis que les présidents à vie prenaient racine.
L'avantage d'une telle méthode d'agriculture est de permettre aussi bien au produit qu'au producteur de rester dans les quotas de magouille qu'on est en droit d'attendre de tout régime bananier. Et s'il arrive que le jardinier ne soit plus satisfait des récoltes, il lui suffira d'arracher le plan à coup d'obus démocratique pour déloger la vermine récalcitrante avant de faire germer une nouvelle mauvaise graine sur le terreau fertile des guerres civiles calculées. Bref dans un cas comme dans l'autre, la France à l'fric et le dictateur peut plier.
À propos de potes âgés, l'autre scandale du moment concerne la plus titrée des sportives Françaises, dont le simple nom fleure bon la naphtaline et les couches pour adultes, j'ai nommé Jeannie Longo. La cycliste s'est fait gauler comme une bleue pour avoir menti par omission - de radio - sur trois de ses lieux d'entrainements au cours de la saison. Cerise sur le gâteau d'accusation, un soupçon d'EPO chinois pour caraméliser la rumeur. C'est son compagnon et entraîneur qui se serait fait prendre la main dans le dérailleur pour avoir commander ce produit illicite plus difficile à avoir, dangereux et cher qu'un simple pochon de beuh ou quelques grammes de coke. Enfin c'est ce qu'on m'a dit, hein... je ne suis pas allé vérifier les prix récemment.
Pour les pertes de mémoire, moi je comprends. C'est vrai, on ne peut pas accepter qu'un vieux briscard qui a roulé dans la farine tous ceux qu'il a put quand il était aux affaires ou un ancien roi de pacotille aux mains rouges du fluide corporel de ses opposants, jouent les papis gâteux à l'heure d'affronter la justice des hommes, et reprocher à une folle de la pédale depuis 40 ans de ne pas savoir si elle a passée trois jours à se balader en Charente ou bien en Creuse. Pour y avoir passé un certain temps dans mon enfance, je peux vous assurer que c'est le genre d'endroit que l'on préfère oublier.
Concernant le dopage, faut avouer, je ne comprends pas ce qui choque dans le fait qu'une cycliste soit chargée comme un jet-setter à Ibiza, à la limite qu'elle se soit fait choppée attise plus ma curiosité. Il est vrai que réussir 40 ans de carrière cycliste sans un seul contrôle positif, c'est comme arpenter les rues Londres, sans parapluie, en plein mois de Novembre,et en espérant être sec une fois arrivé à destination. Ça tient du miracle.
Bon, je vais arrêter de salir ce noble sport qui n'a certainement pas besoin de moi pour se discréditer.
Allez, une petite dernière pour la route, je vais vous parler de l'atome égérie des énergies propes! Cette semaine, dans une usine de retraitement, un four a explosé causant la mort d'un technicien et en blessant 4 autres. NKM - cette grande bourgeoise coincée qui occupe mes rêves peuplés de salopes en vinyle et armées de cravaches, que souvent brandissent également Rama Yade et de Chantal Juano - se veut rassurante. Pas une fuite n'est à déplorer sur les lieux de l'incident qui se trouve dans le Gard. Gard aux radiations, terminus du train, tout le monde descend. Il va falloir que les habitants se bourrent de pastille d’iode jusqu’à la fin de leur jour… Gard aux pastiiiiiilles !!!
Pour bien manipuler les foules et gagner leur confiance, je suggèrerais à Nathalie de se tremper le croupion dans le Rhône afin de bien prouver qu'il n'y a aucun risque de contamination. Et si il se trouve que la pauvre en ressorte avec une fesse en plus, cela lui permettra peut-être de compenser son bout de cerveaux en moins car, quelques jours après que la justesse ait dédouané de justice l'Etat Français des conséquences de Tchernobyl, se retrouver avec une mal biaisée qui ment effrontément pour sauver sa place de rond de cuir à propos d'un incident qui pourrait empoisonner l'un des plus grand fleuve Français donne des relents d'ostracisme pestilentiel à cette époque d'informations continues.
Bref, en attendant que toute cette actu ne se calme, je vais me réfugier à la cave. Car si l’on en croit la sagesse populaire : « à bunker vaillant, rien d'impossible !».

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