Maintenant sur youtube et dailymotion.

jeudi 21 avril 2011

Quand les politiques n'auront plus les dents longues, les poulets auront un cerveau.


Bonjour à tous.

La police m’a toujours fasciné autant qu’elle me fout les boules. Dans les deux sens de l’expression. Déjà parce que, même en ayant été un athlète accompli se targuant de courir aussi vite que le vent avant de devenir cette espèce de limace informe préférant, à un repas équilibré, une dizaine de bières et un paquet de blondes fumantes, je ne me risquerai pas au jeu du chat et de la souris avec ces pitbulls en casques et bottes luisantes que sont les CRS. Ensuite, réticent par atavisme à toute forme d’ordre et de discipline, j’ai beaucoup de mal à m’imaginer détendu et serein en présence de la bleusaille républicaine. Alors certes, des cons il y en a partout, et aussi dans la police. Tous ne sont pas des cow-boys sans Indiens à dézinguer qui préfèrent montrer leurs grosses couilles bien velues en interpellant un gamin en possession d’un joint plutôt que de confirmer leur utilité en empêchant le gros connard en quatre-quatre de manquer de renverser l’étudiant un peu rêveur qui traverse sans regarder. Mais vous ne m’ôterez pas de l’idée que pour faire ce genre de métier il faut avoir un grain.

Pour un poulet cela comporte un certain risque.

Si le grain vient à se loger dans la tête d’un manifestant manifestement hostile, normal, le flic, comme tout gallinacé, a les crocs tant il est sur les dents, et tentera une extraction de la graminée avec ce qui lui passe par la tête pour finir dans celle du brailleur de rue à pancarte: matraque, flash-ball etc. On a longtemps cru que les gaz lacrymaux servaient à repousser les contrevenants, il n’en est rien. Cette arme, dite non létale, permet de faire glisser le grain dans les larmes du fauteur de trouble afin que l’homme de loi puisse le récupérer. S’il s’agit d’un grain de maïs, le taser permettra d’en faire du pop-corn plus facilement identifiable lors des radiographies à la morgue.

Si je vous parle de nos amis les policiers, qui sont nos amis et que nous devons aimer comme notre mère patrie, c’est que leur chef, le fourbe, le mesquin, le ridicule, l’infâme, l’insupportable, l’insinueux, Claude Guéant, s’apprête à faire revivre le bon temps des milices policières. Il les a appelés, les « policiers patrouilleurs ». Leur job, glander à longueur de journée en bagnole le bras sorti sur la portière pour que les beaux quartiers voient bleu et se sentent en sécurité. Quand le bleu du ciel est remplacé par le bleu des flics dans le cœur des gens, c’est que le fascisme n’est pas loin, disait un auteur contemporain d’un exceptionnel talent, moi. Je ne sais pas pour vous, mais je reprendrais bien à mon compte la fameuse phrase attribuée à Coluche et qui nous disait en substance que les rues où l’on se sent le moins en sécurité sont celles qui débordent de flics. Je vis dans une ville plutôt laxiste où les gauchistes et les Arabes se permettent des largesses bien hors de propos, comme, par exemple, aller jusqu’à habiter au centre-ville. Où croyez-vous croiser le plus de policier ? Dans les quartiers dits populaires ? Allez faire un tour du côté de la place Arnaud Bernard, en face du Bar le Brueghel un samedi soir et compter les patrouilles. Je peux vous le dire, vous allez vous faire chier, allez plutôt me chercher une bière !

Autre info, les bières justement, tintin pour les CRS… Les pauvres, c’est déjà pas facile d’avoir un grain, s’ils ne peuvent même plus en extraire de la cervoise que vont-ils en faire ? Apparemment, une photo d’un des membres de la compagnie en train de siroter sa roteuse en marge d’une manif n’a pas été du goût des autorités incompétentes. La sanction ne manquera pas de fermenté autant que de fermeté : plus de pinard et de binouzes au repas. Et vlan !

Euh…

Je ne voudrais pas être désobligeant mais je ne vois pas en quoi cela va les empêcher de se rincer la gueule dans la rue. D’autant qu’un flic bourré tape moins fort et moins précisément que le même agent à jeun. C’est plutôt à l’avantage du pauvre imbécile qui va contre l’ordre public en se frappant frénétiquement la caboche sur une matraque ou tente d’attraper les projectiles de flash-ball avec l’œil.

Allez, monsieur Guéant, encore un petit effort et vous arriverez à être encore plus ridicule et incompétent que vos deux prédécesseurs. Vous en prenez la voie royale.

Alors Guéant Président en 2017 ?

3 commentaires:

Jean-Jean a dit…

Aoutch, le nombre de fautes...

Aiphix a dit…

... Je ne sais pas quoi dire... Je suis un peu confus.
J'ai corrigé pas mal de fautes, effectivement, et je te remercie d'avoir eu la gentillesse de me le faire remarquer, mais je pense en avoir encore laisser passer quelques unes.
Je suis un peu prolifique donc je ne prends pas forcément le temps de bien me relire.
Mais je commence à en avoir assez des imbéciles qui commente en une ligne pour dire un truc aussi débile "bouh c'est bourré de fautes haa caca boudin"
Alors ne le prend pas mal, et d'ailleurs je m'en tape si ça arrive, mais, si tu as eu la patience et l'extrême bonté de laisser un "commentaire", si l'on peut encore l'appeler ainsi, tu as dût remarquer un peu plus haut qu'une adresse mail était référencée.
Tu conviendra comme moi du pratique de ce genre de moyen de communication en tant qu'il permet de rester un tant soit peu privé.
Si tu n'as pas plus de remarques que celle là je te suggèrerais de me faire parvenir un mail avec une correction pour qu'enfin tes yeux ne soient plus souillés de mes approximations orthographiques et que le temps que tu passe à lire cette chronique soit le mieux utilisé possible. Cela aura notamment l'avantage d'éviter que je me répande devant tous le monde pour dire n'importe quoi et encore passer pour un fieffé emmerdeur.

En attendant et comme toujours, merci du commentaire.

Anonyme a dit…

Les fautes c'est pauêtic ! j'adore même avec ;)

Enregistrer un commentaire