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samedi 4 février 2012

Mourir d'effroi.


Bonjour à tous.
Enfin la revoilà la période que tout les journalistes de télévision adore. Le grand moment de gloire des Evelyne Dhélia et autre Joël Collado. Celui où tout le monde les appelle pour savoir combien de temps cela va durer. Celui où les rédactions envoie les stagiaires par moins quinze, faire un reportage à Sainte Petzouille Les Noix, microphone à la main et thermomètre dans le cul pour vérifier si, dans tout les patelins les plus reculés de France, le froid sévit comme partout ailleurs. C'est aussi le temps béni pour un Abbé de se rappeler à notre bon souvenir avec ses pauvres compagnons d'infortunes qui doivent se contenter du bitume comme matelas, alors que lui même a calanché depuis longtemps.

Bref il fait froid. Et les journaleux ne trouve rien de mieux à faire qu'à nous le seriner à longueur de J.T. Et de flash info pour prévenir les imbéciles souhaitant profiter du W.E. pour pratiquer une randonnée les couilles ou la frisée à l'air, qu'il ne faut pas qu'ils oublient de mettre leur bonnet, et sur le tête de préférence. Je suis toujours fasciné de voir le pognon et le temps dépensé par l'ensemble des chaînes de télévision pour nous prévenir de quelque chose de visiblement évident et que tout le monde est capable de vérifier de lui-même en mettant simplement le nez dehors.
Pourquoi ne racontent ils pas, plutôt, la vraie origine du froid? Attention je ne parle pas de nous abreuver de cartes obscures et de formules thermo-dynamiques indigestes, mais de son origine étymologique. Puisque ces incapables n'ont décidément aucun talent de recherches rigoureusement historiques, je prends le relais pour vous relater cette histoire ô combien importante et méconnue.
Nous somme en l'an de grâce 1162 dans une contrée lointaine du pays des hygiéniques puisque composé principalement de Slaves. Le chevalier Dimitri Col s'ennuie dans son château à flan de colline. Comme beaucoup de ces collègues de l'époque, il songe à devenir vampire mais la filière est bouchée depuis qu'un certain comte s'est mis en tête d'opérer une O.P.A. agressive sur le marché. Dimitri s'emmerde, alors ses amis de la taverne du coin, où notre protagoniste vient tromper son ennuie et sa femme par la même occasion, lui raconte des histoires pour déconner, mais son cœur n'est que cendre et son rire prend la couleur de l'urée.
Soudain, la porte du saloon s'ouvre, Billy the kid entre avec fracas, bien décidé à se farcir cet enfoiré de « One Eye Jack » qui lui doit une poignée de dollars pour une vieille carne vérolée qu'il lui avait vendu comme un pur sang, avant de se rendre compte qu'il s'est gouré d'espace-temps, mais n'a pas manqué d'en faire gagner à l'auteur qui ne voit pas très bien où il veut en venir avec son chevalier à la con.
Soudain, donc, la taverne accueillit un drôle de bonhomme, tout de blanc vêtu, portant à bout de bras une lettre cachetée du sceau de la famille Royale locale, qui n'aimait pas particulièrement que ses chevaliers se la coule douce à siroter de la cervoise et à jouer aux cartes dans les bars de la région, mais préférait les envoyer en mission pour justifier leur investissement même en période de paix.
Sur la lettre, l'injonction était faîtes au chevalier de trouver l'origine de cette poudre laiteuse venue du nord, qui rendait fou les plus sages des fabricants de spatules et de bâtons en bois et qui s'appelaient tous Venderdiesky, pour un raison inconnue.
Enfin de l'aventure et de l'action, se dit notre héros en son fort intérieur et il plongea son regard dans celui du messager comme pour lui faire comprendre qu'il acceptait la mission. Ce dernier, qui avait reçut ordre d'attribuer un titre au courageux relevant le défit, colla un écusson sur l'armure du cavalier sur lequel on pouvait lire : « Chevalier du Blizzard et Lettre ».
Ne prenant pas le temps de se changer ni même de se préparer un casse-croute, Dimitri sauta sur son canasson et se mit à chevaucher à brides abattues en suivant la trace de la mystérieuse poudre qui tourbillonnait autour de son casque. Il parcourut ainsi d'innombrables kilomètres, s'arrêtant à peine pour dormir ou pour pisser, allant même jusqu'à porter sa propre monture, quand celle-ci s'écroulait de fatigue.
Il finit par arriver à ce qu'il pensait être sa destination. En effet, la concentration de la poudre voletant était telle qu'il pouvait à peine distinguer ses propres doigts. A bout de force, ayant dût se séparer définitivement de son fier équidé, et après avoir attendu près de trois heures, en vain et le pouce levé, que quelqu'un le prenne en stop, il était arrivé au village qui semblait être la source de tout ce mystère.
Il tomba nez à nez avec un des habitants de ce lieux étrange, qui le prit par la main pour le tirer hors du canon à neige. L'homme avait une drôle d'allure, effrayante, sur sa tête un unique oeil trônait sous une chevelure hirsute. Son accoutrement ridicule, dont la couleur éclatante jurait avec la blancheur des alentours, fit sourire Dimitri malgré ses lèvres gercées.
L'indineige le mena jusqu'à une cahute pour tenter de le réchauffer. Quand ils entrèrent, Dimitri, vit une assemblée se préparer à participer à un rite étrange. Autour d'une table, tous vêtus de couleurs vives, les occupants des lieux semblaient se partager une sorte de gâteau feuilleté sur lequel on pouvait admirer une magnifique couronne faîte d'or. L'un des convives, avec son unique œil bandé, désignait à qui devait être servit la part de gâteau qu'on lui proposait. Pointant de son doigt multicolore le chevalier Col. on vint lui offrit la part dans une assiette molle. Ce dernier l'enfourna dans le fond de sa gorge sans même prendre le temps de mâcher, tant le voyage l'avait affamé.
Dimitri eu un drôle de regard quand il s'étouffa avec la fève. Il parut surpris.
Ses compagnons l'enfouir sous quelques centimètres de neige éternelle, juste en dessous du panneau qui annonçait l'entrée dans la région du Berry. Pour lui rendre hommage, on grava sur sa tombe, en guise d'épitaphe : « Ci-givre, COL D. , Feu Roi d'ici, Berry ».
A bon électeur, salut!

1 commentaire:

julie a dit…

hahahahahahaha !
quelle chute !!!!!

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