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samedi 22 octobre 2011

Nous n'avons que le choix dans la dette.


Bonjour à tous.
Ça y est, c'est fait. Maintenant que l'autre pignouf à lunette, à la peau plus flasque que les idées, est désigné officiellement candidat de substitution à la gauche la plus dure sous le peignoir qu'il était donné de voir depuis bien des années, on va pouvoir enfin parler d'autre chose. Quitte à vous surprendre, je suis d'accord avec Copé sur ce point là. Cependant, une légère différence nous sépare.

Que je me réjouisse de la fin de ce feuilleton primaire, scénarisé avec ses propres matières fécales par un macaque microcéphale, ne signifie en rien que je souhaite entendre les raclures infectieuses du camp d'en face démonter le projet des roses déliquescentes et défendre l'indéfendable bilan de leur moitié de chef à coup de propositions foireuses, indignes de figurer aux côtés de mes propres excréments flottant dans l'eau glauque de ma fosse sceptique idéologique.
Parce que, personnellement, en ce qui me consterne, j'en ai strictement rien à foutre de leur histoire de bac à sable. Et ben François, d'abord, il a pas de courage parce que Martine elle l'a dit et que Nicolas il est plus meilleur parce que lui, hé ben, il a même pas pleuré quand ça a été la crise alors que les autres ils auraient même pas été cap de faire pareil. Et d'abord, Nico, ben c'est mon président d'abord, même que je vais voter pour lui en 2012.
Non mais ça va aller oui?! De toute façon le prochain qui moufte ou qui rapporte je lui colle une demi-livre de viande en travers de sa sale tronche et il file au lit sans manger!
Et puis de toute façon, je ne comprend pas vraiment pourquoi ils s'épuisent à dénigrer les socialistes les gars de l'UMP, c'est une perte de temps considérable, mon lapin. En général, ils se débrouillent très bien sans personne pour se s'aborder. Certes ils ont un peu monopolisé le temps de parole médiatique, mais bon, au pays du munster et du roquefort, pas de quoi en faire un fromage de Hollande! D'autant qu'en matière de pâte molle politique, c'est au brie que revient la palme il me semble, non? Quoi qu'il advienne, si on écoute les roquets élyséens et deux et trois-zéro, avec la crise qui nous pourris la vie, on aurait pas vraiment le choix de faire des économies de fonctionnement pour maintenir le fonctionnement de l'économie. Et ils nous expliquent, preuves à l’appui et chiffres en bandoulière que, quelque soit le prochain qui occupera le poste, il ne pourra pas y couper. Seulement eux savent y faire, la preuve, le pays tient encore debout durant la tourmente. Bon d'accord, la France est collée face au mur et fesses à l'air, avec Moodies et Standards and Poors qui attendent la moindre occasion pour lui malaxer le sphincter à coup de chibres turgescents, mais debout!
Je ne sais pas vous, mais l'impression d'avoir le choix aux primaires, qualifiées abusivement de citoyennes, fut presque aussi ténue que la sensation d'avoir une chance de survie coincé entre un alligator et un crocodile.
J'ai comme la désagréable impression que les dés étaient pipés dés le départ. Comprenez-moi, la première que j'ai entendu parlé de François Hollande, ça devait être dans les Guignols. J'avais l'âge de quinze ans, à peine, et les marionnettistes n'avaient pas eu le temps de mouler un avatar à son effigie. Du coup, ils avaient opté pour une représentation plus imagée du nouveau premier secrétaire socialiste sous la forme d'un flan à lunette. Pour moi cette image reste gravée en mémoire comme la plus fidèle caricature de cet homme politique. Alors permettez que je ne me contente pas de cet homme ancien qui se dit nouveau et qui s'accompagne du cortège de mises en scène qui me font regretter le temps où la politique avait pour but de transformer les paroles en actes, si tant est qu'une telle période eu jamais existé.
Tout n'est qu'une question de non-choix selon moi. Pas d'alternative à droite du fait que l'autre n'a eu les pleins pouvoirs que cinq ans, et que ce n'est pas avec sa pauvre paye d'avocat fiscaliste qu'il pourra subvenir à ses pensions alimentaires diverses et offrir tout le confort moderne au nouveau rejeton qui s'échappa de l'entre-jambe du chanteuse sans voix à la clinique de la Muette cette semaine. Aucune autre option à gauche puisque se serait risquer un nouveau 21 avril, ou pire, que le nouveau candidat se remette à baffrer le soir de son élimination au premier tour au risque de déséquilibrer la balance d'importation agricole de la France.
Reste qu'un vote est sensé être l'expression d'une opinion au travers d'un choix. Si celui-ci se fait biaiser dans tout les sens, on peut douter de la légitimité de ce processus. Alors pour palier à cela, je propose une élection à la corse. On bourre les urnes, on les balance à la mer et on laisse le vainqueur être désigné par une baston généralisée entre supporters. Bon, ce n'est certes pas le plus démocratique des moyens mais si ça permet de botter les fesses à tout ces jeunes trous du cul en polo, qui se pensent de droite parce qu'ils ont peur qu'on leur pique leur I-phone au cas ou les bolchéviques reprennent le pouvoir, moi je dis que ça vaut largement le coup.
De toute façon, si l'autre nabot repasse encore devant ça finira comme ça, au moins, avec ma solution, on prend de l'avance tout en se faisant plaisir. Malin non?
A beau nez, lecteurs, sale hue.

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