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lundi 26 janvier 2015

La Grèce si vite est d'un satisfait.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Que sonne le tocsin sur le néo-libéralisme et les politiques d'austérité, le berceau de toutes les démocraties vient de se mettre au gros rouge qui tâche.
Fini les gélatineux de la rotule qui, sans sourciller, baissaient leurs frocs face aux injonctions de la BCE et de la commission Zéropéenne.
Voici venu le temps du courage et de la détermination, offrant au peuple une voix pour dire bien haut :"Mouais bof, c'est pas qu'on soit contre mais bon on va pas s'engueuler quand même"
avec toute la force de caractère d'une boîte de cassoulet à demi consommée qui gît au fond du frigo et attend patiemment la prochaine disette pour que son propriétaire s'avise d'achever ses souffrances.
Non mais franchement, qu'est-ce que c'est que cette révolution à deux francs Tsipras?
Vous croyez sincèrement que les gros bonnets, en charge de vous presser comme des citrons afin d'extraire les 20% d'augmentation de bénéfices nécessaires à l'acquisition de leur prochaine villa à Dubaï, aient quoi que se soit à foutre de 3,6 million de tarlouzes qui, par trouille, se réfugient dans les jupons de la gauche qui n'a de radicale que le nom autoproclamé?
D'autant qu'à peine au pouvoir, voilà cette radicalité tant claironnée qui s'exprime en acceptant la compromission avec l'équivalent de notre ducon qu'est niais de Dupont-Aignan, afin de poursuivre le jeux démocrade toque, consistant à faire majorité de tout bois même en pratiquant des alliances contre nature aussi insupportable que celle qui a vu défiler au nom de la liberté d'expression quelques uns des pires baillonneurs de notre temps au côté des plus incapables à la défendre.
Allons mes amis, chers camarades, ne nous emballons pas à qualifier de révolution un mouvement politique qui, pour s'inscrire au panthéon des gouvernements Sociaux Démocrates sensés mieux vous faire passer la pilule de l'exploitation en l'enrobant d'expression suffragère, n'hésite pas à virer de son programme l'égalité des genres et la défection de la dette.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, je n'échangerais pas un baril de mon anarchie autogestionnaire et libertaire contre deux barils de Syriza ordinaire.
A bon électeur, salut!

2 commentaires:

Rêves de comptoir a dit…

"je n'échangerais pas un baril de mon anarchie autogestionnaire et libertaire contre deux barils de Syriza ordinaire."
A vrai dire moi non plus.

Mais mon petit coeur de hippie me fais dire que quand même, à choisir entre la peste et le choléra, au moins une phtisie galopante, ça change et c'est plus rigolo

chouette chronique en tout cas

à la tienne FX

Aiphix a dit…

Santé!

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