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mercredi 23 avril 2014

Le Chronicoeur Haineux à Maison Blanche (PPHQLB)

Salut à vous!

Cette émission est un peu particulière car, non content de filmer et chroniquer, je suis également au son ;)
Le texte, comme toujours, est en dessous.
Bref, bon visionnage et à bon électeur, salut!
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Bonsoir à tous.
Gottferdom que la vie est belle et l’essence est chère, vive la crise et l’alsacienne mienne.
En ce dimanche pluvieux de mars, je me sentais las, dégoutté, démuni, si pâle qu’on aurait dit un vote blanc. Comme toujours, j’ai tourné autour du pot pendant des heures pour savoir si j’allais moi aussi glisser mon petit bout d’expression dans la fente idoine afin d’assouvir ce besoin quasiment charnelle de connaître bibliquement ma chère démocratie.

Après 12 ans à me faire biaisée par elle, la moindre des choses serait de lui rendre la pareille chaque fois qu’elle me sollicite non? C’est que c’est une allumeuse la garce!
Pendant des semaines elle m’a tourné autour, s’affichant dans toutes les positions du kamasutra politique pour m’inciter à lui titiller l’urne.
J’ai même reçu, adresser en mon nom, une de ses lettres enflammées dont seuls sont capables les plus fougueux amants. Ah certes l’enveloppe de craft qui contenait la missive exaltée n’avait rien de bien insolite.
Elle laissée cependant apparaître l'appétence sexuelle que la voluptueuse quinquagénaire entretenait à mon endroit car on pouvait y lire la mention “Urgent Élections”. Même si je ne suis pas insensible au charme des fruits mûrs, âpre ou même pourris jusqu’à la moelle, j’avais du mal à éprouver autre chose que de l'appréhension à l’égard de cette matrone de 55 balais qui s’est quand même fait réformée 24 fois depuis sa venue au monde.
C’est donc fébrilement que j’entreprenais l’ouverture de la correspondance avec au coeur le fol espoir que cette passion puisse faire fi des mutilations opératoires que la pauvre république due endurée pour continuer de me plaire.
Je vis alors s’étaler devant moi une dizaines de feuillets noircit de texte et de trogne mal photographiées qui me vantaient les plus sordides pratiques démagogicle que me proposait la maquerelle démocratrique.
Je compris bien vite qu’elle m’invitait à une partouze un peu particulière puisque l’exercice consistait à choisir un seul partenaire pour une première nuit tout en regardant les autres se tripoter entre eux sans avoir le droit d’y toucher. La semaine suivante, il était question de se rabattre sur l’un des deux ou trois candides restant qui avaient agglutinés au moins 20% de scrutin autour de leur scrotum.
Même si l’idée d’une orgie peut paraître alléchante au premier abord ce genre de relation comporte certains risques car à trop souvent échanger on risque de chopper des maladies honteuses.
Toujours est-il que j’ai préféré m’abstenir car, au contraire des autres MST, il n’existe aucun préservatif permettant de se prémunir contre les risques du suffrage étant donné que cette saloperie est universel. Personnellement, quitte à perdre ma voix je préfère que ce soit en racontant des conneries dans le poste. Et pour ce qui est de voter blanc, sachez que la seule surface maculée que je veux bien avoir entre les mains, c’est celle qui sert de réceptacle à cette chronique d’un abstinent.
A bon électeur, salut.

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