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jeudi 15 octobre 2009

Monsieur le président...

Je vous engage à faire de même. Il Veut notre avis, donnons-le lui!!!



Monsieur le Président de la République française, enfin je peux vous entretenir des nombreuses angoisses qui m'animent depuis votre sacre.

Hormis le fait que ne je sois pas de votre bord politique et que, en général je prends autant au sérieux les paroles politiques que les élucubrations de Bigard à propos du 11 septembre, je prétends être très attentif à votre discours. En effet, quand vous avez, et je dis vous pour signifier la politesse eu égard à votre rang mais également pour la flopée de trous de balle zélés reniflant votre sillage pour une miette de ministère ou un quignon de secrétariat d'état, bref, quand vous avez dis-je affirmé que nous allions travailler plus pour gagner plus j'étais tout ouïe.

Bon certes on ne va pas vous en vouloir d'avoir sorti cette phrase choc uniquement pour remporter des élections qui étaient il faut l'avouer bien préparées (pour ne pas dire... bien préparées).

Je suis jeune, j'ai 26 ans, je ne crois plus à la politique depuis la première fois où j'ai voté et où le mal, la petite flamme tricolore, le borgne pitbull des guignols, est passé au premier tour des élections présidentielles. Résignés, nous avons choisi le pourri de droite pour éviter d'avoir droit au fumier de l'extrême. Tout cela pour rien. J'ai appris par les journaux (car je ne regarde plus non plus la télé depuis que vous avez l'outrecuidance de nous imposer votre trogne méridionale matin midi et soir) que vous avez tendu la main à ce cher Philippe de Villiers, le fin de race de Vendée, le conspirationniste des mosquées secrètes enterrées sous les pavés de Paris. Allons, il ne peut s'agir que d'un gag. A quoi cela aurait-il servi que je vote Chirac sinon ?

Je vous fais grâce des quelques autres remarques à propos de vos origines qui me laissent perplexe quant à votre fascination pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à des Fascistes.

Moi-même fils d'immigré, je me demande quand je croise un malien sans papiers si je dois appeler la police des frontières ou judiciaire.

Passons donc. Mais grand mal vous a pris de vouloir pousser le fiston trop vite et trop loin !!!! Encore une fois, trop rapide, trop soudain, ce jeune branleur des beaux quartiers n'a rien à faire dans le monde dangereux et sauvage qu'est la politique. D'accord il a des airs de vous en plus grand, plus beau, plus gentil et plus blond (bref il tient de sa mère.) Mais le coup du mini-moi c'est un peu abusé pour un premier mandat... Vous auriez pu attendre le second tout de même.

Voilà pour cette première lettre, un peu brouillon certes mais qui pourra peut-être vous prêter à sourire, et vous donner, je l'espère, à réfléchir.

Je vous laisse mes coordonnées afin de poursuivre cette correspondance.

Je me doute que le scribouillard décodeur de sarcasme et de cynisme qui aura en premier lieu la présente lettre entre les mains ne vous laissera certainement pas entrevoir ces lignes, mais qu'importe. Je tente ma chance comme des milliers d'autres.

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