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mercredi 25 mars 2015

Le sommeil à rendez-vous avec les urnes.

Bonsoir à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.

Alors que l'horlogerie céleste se plaît à nous rappeler que, par une extraordinaire coïncidence de rapport de distances, de rayons et d'orbites de trois des objets la composant, nous vivrions bel et bien à un espace temps de notre univers particulièrement particulier.
Or il me semble essentiel de faire remarquer que ce phénomène occulte le fait que des endroits particulièrement particuliers dans l'univers il en existe probablement une infinité moins un et que, par conséquent, même si nous avons la chance de nous faire obstruer le phare atomique tous les 4 ou 5 ans par l'arrière train lunaire, il n'en reste pas moins que notre bout de caillou ferreux abritant, en tout cas jusqu'a ce que l'espèce humaine en est décidé autrement, une forme de vie potentiellement intelligente, notre satellite qui nous fait grandement des marrées au car de Tour à Brest, et notre resplendissant soleil, source de tout ce qui existe de remuant et respirant ici bas, ne sont qu'un caillou, qu'un satellite, qu'un soleil parmi les milliers de milliard de milliard de milliard d'autres astres qui composent, selon les sondages 5%, de l'univers observable.
Et l'astre, et l'astre, mille milliard de milliard de milliard de fois et l'astre, les éclipses ne se contentent pas de se dérouler au propre dans l'espace vide sanitaire de nos vicinités stellaire.
C'est vrai! Regarde donc stellaire con !
Quand la mise en examen et la levée de l'immunité parlementaire de Patrick Balkany, qui n'est finalement rien qu'un autre tricard de trou de bal qu'a nié, quand le calvaire de bière de saint Patrick nous masque bien malgré lui le doublement de la durée d'indemnisation en cas de défaite électorale qu'ont eux-mêmes voter les parlementaires à l'unanimité et en toute impunité.
Quand une élection qui, dés le départ, te mens à la face  et te fais croire que les candidats savent pour quelle boulot ils postulent ; alors qu'une proposition de loi visant l'abrogation de la réforme des collectivités territoriales déposée par la dérive des incontinents sénatoriaux en 2011 a été adopté en deuxième lecture par les désassemblés nationaux en 2012 avant de revenir sur le tapis en 2013 par la grâce du valseur à castagnettes catalanes pour modifier le calendrier électoral, mais sans vraiment déterminer le périmètre d'action de ces nouveaux élus.
Sans compter qu'avec la victoire annoncée de la grosse fille a son fafaf, une fois le dépouillage effectué et le soulagement de voir, sur la première place du podium, les racistes républicains, suivis des racistes socio démocrates eux-mêmes devançant les racistes nationalistes, personne ne remet en question les résultats du PS alors que ces derniers réuniraient une part de ceux d'EELV étant entendu que les deux partis étaient alliés dans certain cantons mais pas dans tous.
Quand un massacre, et oui encore, perpétré par toujours les mêmes frapa-dingues défenseurs sans cervelles de prophètes si omnipotents qu'au lieu de nous éradiquer tous d'un coup de tonnerre voir carrément d'imprimantes préfèrent se venger en utilisant des hommes faillibles et des armes archaïques, nous fait oublier qu'en Tunisie comme au Nigéria,  les restes de notre guerre en Libye, de nos ingérences et de notre post colonialisme pré deuxième-mandat-Sarkoziste, alimentent le terreau des intégrismes religieux qui se nourrissent de la misère abreuvant le sillon de nos manœuvres politiciennes, comme la Lune nous gratifie de sa pénombre chaque fois qu'elle danse la java avec son partenaire flamboyant.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne, mais ça n'enrage que moi, nous ne devrions plus nous laisser  abuser de ces événements prévisibles qui n'ont pas d'autres objectifs que de nous détourner des éléments seuls à même capables de nous faire entendre raison afin de mieux comprendre ce monde de fou.
Et comme on dit au Pic du Midi quand, sans Trenet, le Soleil a rendez-vous avec Lune :
« Quand Marine montre son urne, tout le monde regarde son doigt. »
À bon électeur salut.

lu à Pas Plus Haut Que Le Bord Lundi 23 Mars au Petit London
et diffusé Mercredi 25 à 18h sur Radio Campus FM 94.0

mercredi 18 mars 2015

Demos Crados.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal baisants mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde. Trop chère Démocratie.
Cela fait bien longtemps que je n'avais pas eu de tes nouvelles. Je pensais qu'après nos mésaventures je ne risquais pas de si tôt recevoir quelques délicatesse de ta part.
Et pourtant, depuis un mois maintenant, voilà que tu te remets à m'écrire, à me solliciter, voir même à me faire la cour. Ta carte de vœux électorale est arrivée à bon port mais j'ai peine à croire à l'efficacité de la prose figurant sur cette dernière sensée nous inciter de te côtoyer une fois de plus dans l'isoloir.
Cette délicate attention aurait pu annoncer un nouveau départ pour nous deux. Les cases vierges occupant la place centrale de ce carton d'invitation et la Marianne, vaporeuse, translucide partageant la couverture de la devise trinitaire de notre République sauront-elles me convaincre de te donner une nouvelle chance?
À cette simple idée je fus instantanément saisis d'une madeleine Proustienne en travers de la gorge. Je me revoyais, jeune, nu et beau, me lovant jusqu'à l'école primaire pour y glisser un bulletin comportant je ne sais plus quel nom de présentateur de JT dont la moustache improbable et rassurante me rappelait celle de ma mère. Les glandes!
Tout à ma nostalgie, j'avais jusqu'à oublier les raisons qui me poussaient à m’émouvoir devant cette carte de rationnement d'expression suffragère. Toujours envoûté par cet éclair de derrière (littéralement flash back), j’eus un geste de recul quand le souvenir fugace des souffrances que cette relation m'infligea naguère s'imposa à moi.
Je te le dis, Démo, ma belle, ma grande, tu m'as trompé. D'abord avec ce truand de Chirac pour qui tu m'as obligé à voter pour faire barrage à la bête immonde que tu places désormais en tête des intentions de vote. Puis avec le nabot priapique surexcité qui a au moins visiblement satisfait tes pulsions sado maso. Et enfin, comme pour me punir d'avoir cru à un grand soir du Mélenchon alléchant, tu m'as cocufier en pédalo avec le Valls en deux temps politiques, trois mouvements réactionnaires sans oublier, oh rage, oh désespoir, et ce fromage de Hollange.
Le franc n'étant qu'un lointain souvenir, je vais être euro avec toi, j'ai rencontré quelqu'un.
À bien des égards elle me rappelle toi quand tu étais plus jeune, quand tu osais tout, avant d'être à la mode, et c'est paradoxal parce que, vois-tu, elle plus vieille que toi.
Elle te ressemble, c'est indéniable, elle pourrait même s’accommoder de ta république si tu ne la haïssais pas à un tel point. Elle aussi m'invite à voter mais sans me déposséder de mon action comme tu sembles systématiquement le faire avec tes modes de représentation abscons et obscurs.
Elle est simple et cherche non pas comme toi à apporter le bonheur au peuple mais le doter des armes nécessaires pour se défendre de toi, de ton père l'état et de ta mère la monarchie.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne mais ça n'enrage que moi, sache qu'il n'est plus nécessaire de t'embarrasser à gaspiller de l'encre chaque fois que tu dégotes un nouveau stratagème pour m'attirer dans tes filets.Quand, comme par magie, tu me colles un gus et une gonz pour faire dans l'égalité mais dans le même temps que tu persistes à m'envoyer les photos de tonton Robert et tata Germaine qui revienne de leur escapade avec les dégâts de la Marine. Je te quitte. Allons je ne suis pas bégueule, ma nouvelle amoureuse, Ana Rchia, et moi-même nous te souhaitons de mourir dans la dignité et, si possible, sans champignon atomique dans ton hommelette qui, tout bien considéré, nous brise franchement les œufs.
À bon électeur, salut.

mercredi 4 mars 2015

Qui prend une calotte, tend l'autre fesse.

Bonjour à tous.
Critiquons, moquons-nous, des riches, des puissants, des cons et mal-baisants, mais n'oublions jamais que la haine aveugle n'est pas sourde.
Que les sadiques et masochistes de tous les donjons ravalent séant tenant leurs libidos car le sujet dont je souhaite battre la croupe est au moins aussi sérieux que l'art du contrepet.<--break->
Vous aurez sans doute compris, lectrices et teurs assidues de l'actu à latter, qu'il sera question dans cette brève de déculottée, de demi livre de viande, d'aller-retour, de correction, de pan-pan cul-cul, de taloche, de mandale, de mémorable branlée, d’inoubliable torgnole, d'inavouable trempe, et cetera, et c'est atterrant.
Je ne me cacherais pas derrière une pudeur dont ceux qui me lisent depuis un moment me savent dépourvu, tant il vrai que j'eus à goûter aux doux plaisirs de l'humiliation et du derche écarlate bien longtemps avant d'avoir rencontré maîtresse Irma, ma chère dominatrice personnelle.
Je ne m'exprime pas plus à ce propos pour opérer une vendetta quelconque. Quel besoin en aurais-je? Le simple fait d'en parler sans fard, sans reproche ne constitue-t-il  pas en lui seul une victoire contre la peur et la rancœur qu'engendre bien trop souvent ces pratiques moyenâgeuse d'élevage?
Je ne vais pas enfin me poser en porte étendard d'une quelconque défense des droits des enfants étant donné que ceux de mes parents qui n'étaient pas moi-même ont eu à subir par ricochet mes coups en plus de ceux qu'ils ramassaient déjà.
Alors à quoi puis-je bien être utile, si je ne suis ni gêné, ni vengeur, ni ambassadeur, par, envers et de la question des châtiments corporels.
C'est ainsi que je les nomme car c'est ainsi qu'ils devraient être nommés si notre décibel langue, la bouche enculeuse de poux, ne se perdait pas en euphémisations déplorables visant à rabaisser ces inexcusables et inefficaces manœuvres coercitives à l'encontre de l'innocence au rang d'une mignonne et sympathique tradition séculaire allant de la délicate fessée à la voluptueuse gifle.
Et bien, si cela peut aidé ou soulager certains d'entre vous des quintaux de conneries balancés depuis cette annonce des pompeux suceurs de lobby bruxellois, alors... Soit!
Je veux bien user de ma verve assassine pour insulter copieusement les limaces pithécanthropiques qui s'offusquent et se roulent par terre dès que qui se soit ose remettre en question leur droit auto proclamer de battre leur môme avec ou sans raison pour leur apprendre à devenir des adultes aussi couards, intolérants et despotiques qu'eux.
Il ne faudra aucun effort pour miniaturiser leur intellect de mouche à merde puisque ces défenseurs des valeurs morales qui usent de leurs mains à distribuer les leçons de vice sont aussi bien les premiers à s'horrifier de la violence du jeune qui crache par terre et fume des joints.
Ces butors des bacs à sables n'ont qu'une seule et unique ambition, transmettre à leur progéniture et à celle de leurs moutons imbéciles la peur de l'autre, la haine de leur semblable et, par le mécanisme bien connu du Syndrome de Stockholm, l'amour inconditionnel de l'ordre et des hiérarchies leur permettant de mieux assoir leur pouvoir oppressif, et se, trop souvent avant même que la chrysalide humaine n'ai appris à nommer ses tortionnaires de deux syllabes chacun.
Toujours est-il qu'en ce qui me consterne mais ça n'enrage que moi, il ne me reste plus qu'à souhaiter que cette lettre ne reste pas en souffrance afin que ne perdure pas, ni se perpétue, celle qui fondent la mère de toutes les violences et construit le monde à son image.
À bon électeur, salut.