Maintenant sur youtube et dailymotion.

samedi 17 décembre 2011

Débiles en liste.


Bonjour à tous.
Comme vous pouvez vous en douter, ô auditeurs, comme dirait Cornelius quand il imite l'homme en noir, comme vous pouvez vous en douter, disais-je, cette chronique sera la dernière de l'année 2011.
Il est communément admis que les fins de cycle soient propice, and love, à quantité de bilans et de rétrospectives en tout genre qui n'ont strictement aucun intérêt, à part celui de prouver au moins une chose : que les présents égraineurs des meilleurs et pires moments de l'année écoulée, ont une flemme magistrale de se préoccuper d'une actualité encore bouillonnante et préfèrent se plagier eux-même que de risquer de mécontenter leurs lecteurs-auditeurs-téléspectateurs qui, tous cons et disciplinés qu'ils sont par les masses médias leur servant à longueur de journée du réchauffé d'histoire et de hachier parmenteur d'actu, n'attendent plus que leur bouillie annuelle de gerbe prédigérée dans leurs écuelles culturelles respectives pour se repaitre comme des gorets assoiffés de conneries sans limites et savoir enfin quoi penser de l'année à venir en se remémorant pourquoi ils n'avaient pas déjà réfléchit au cours la précédente.

samedi 10 décembre 2011

Le chemin de terre contre le chemin de fer.


Bonjour à tous.
Ce dimanche a lieu, au dire de certains journalistes et chroniqueurs, une révolution sans précédent. Quand, au lancement de mon programme informatif radiophonique habituelle, la speakerine aboyeuse de dépêches AFP se risqua à user de ces deux notions antinomiques que sont « révolution » et « SNCF », mon attention se détourna de mon petit déjeuner, essentiellement constitué de tartines de foie gras, de saumon fumé bio, de jus d'orange équitable et de tisane ayurvédique hors de prix, pour se focaliser sur les émissions d'ondes vibratoires que produisait l'enceinte usée du vieux poste qui me tient lieu de contact avec le monde extérieur, au cas où un général français à grande oreille et à nom à particule se plaise à faire passer des messages codés depuis une des banlieues de Londres.

samedi 3 décembre 2011

Quelques bars et des pressions.


Bonjour à tous.
Avez-vous appris la nouvelle? Non? Pourtant tout le monde en parle. Surtout ceux qui n'ont pas grand chose à dire. Et comme cela s'avère être mon cas, j'aurais tord de me priver, n'est-ce pas? En tous cas, je ne peux pas croire que cette information de premier ordre ne vous soit pas parvenue. Si j'osais je tenterais bien de vous la résumer en une petite charade.

samedi 26 novembre 2011

En Ibère, la droite se conserve bien.


Bonjour à tous.
Les espagnols sont-ils des cons? Qu'il peut sembler incroyablement difficile et prétentieux de répondre à une telle question. Et pourquoi me diriez-vous? Tout simplement parce qu'elle en amène une autre, implicite celle-ci, qui pourrait se formuler ainsi : les espagnols sont-t-ils tous des cons?

samedi 12 novembre 2011

La guerre dégueule.


Bonjour à tous.
On m'a suggéré récemment d'être plus synthétique. Soit, je vais raccourcir mon propos. Le rendre plus audible et moins pénible à entendre. Le problème c'est qu'être concis et remplir quatre minutes de chronique peut s'avérer antithétique. Et là, déjà, c'est trop long.

mercredi 9 novembre 2011

Rhétorique délétère.

Bonjour à tous.
Je ne sais pas trop ce qu'il se passe en ce moment mais il se trouve des questions, apparemment essentielles, qui ne sont, à mes yeux, que purement rhétorique. Autrement dit, soit la réponse y est contenue, du genre : Est-il vrai que si Madame Morano Monsieur Lefebvre avait un enfant, Forest Gump pourrait présenter sa candidature au Nobel de physique nucléaire?, soit elle est implicite et donc, n'appelle pas la dite réponse tant cette dernière est évidente. La première des questions rhétoriques, on l'apprend vers quatre-six ans, généralement quand on a fait une connerie : « Non mais ça va pas la tête, tu veux une tarte? »

vendredi 4 novembre 2011

Un de plus en trop.


Bonjour à tous.
Que les choses soient claires, je n'aime pas beaucoup les humains. Je tolère déjà à peine les quelques représentants de cette espèce qui constituent mon entourage proche. Quant aux autres, les connaissances, les copinages volages et les échanges futiles, je les supporte à la hauteur de ce qu'ils peuvent me rapporter. En bon enfant du libéralisme des années 80, j'estime que la valeur d'une relation est indexée sur le gain que je peux en tirer.

mercredi 2 novembre 2011

Grèce : comment taire les commentaires?

Bonjour à tous.
Chronique un peu exceptionnelle en milieu de semaine due à un événement qui m'a fait bouillir sur plusieurs points, que je m'en vais vous détailler.
Il arrive parfois que je me pose des questions essentielles, surtout quand je croise les titres de certaines gazettes.

samedi 29 octobre 2011

Faits lisses cités.


Bonjour à tous.
Durant ma courte existence qui n'aura été, finalement, qu'une succession d'aventures palpitantes que Dumas lui-même n'aurait pas rechigné à écrire sous ma dictée si j'avais préféré le style romanesque à celui, plus égocentrique, des chroniques intempestives ; au cours de cette vie extraordinaire, donc, j'ai rencontré une flopée de connards et de connasses, tous plus banals les uns que les autres, et prêts à s'engoncer dans la case qui leur était attribuée à la naissance par quelques pressions sociales et familiales. Pressions sans lesquelles l'homme, et la femme, sur qui le premier peut s'appuyer, voir carrément piétiner, pour se hisser un piédestal dans le règne animal, aurait été incapable de marcher sur la lune, de découvrir les Amériques, d'acheter la liberté des autres hommes, de vendre la peau de l'ours et de voter Bayrou en 2007.

samedi 22 octobre 2011

Nous n'avons que le choix dans la dette.


Bonjour à tous.
Ça y est, c'est fait. Maintenant que l'autre pignouf à lunette, à la peau plus flasque que les idées, est désigné officiellement candidat de substitution à la gauche la plus dure sous le peignoir qu'il était donné de voir depuis bien des années, on va pouvoir enfin parler d'autre chose. Quitte à vous surprendre, je suis d'accord avec Copé sur ce point là. Cependant, une légère différence nous sépare.

samedi 8 octobre 2011

Ton nerf de boeuf reste.


Bonjour à tous.
L'autre jour, je me prenais joyeusement la tronche avec un petit frère anarchiste qui m’exhortait à radicaliser à tout prix mon engagement au quotidien alors que moi, tout ce que je voulais, c'était boire mon Picon bière sans servir de défouloir politique à ce p'tit con fier. Bref, le ton monte, je m'agace, le sommeil manque de trop agir et la finesse de ma diatribe, qui a sut clouer le bec à plus d'un inopportun, s'émousse au fur et à mesure que l'alcool envahi mes veines sclérosées. En clair, j'ai les nerfs et il faut que je les passe sur quelque chose.

samedi 24 septembre 2011

Votez inutile!


Bonjour à tous.
Allez, passons rapidement sur les quelques évidences de la semaine, afin que puisse être abordé ici, un sujet bien plus important que ceux qui vont suivre, et que je ne vous dévoilerais pas dans ce paragraphe liminaire de même qu'un teaser de film n'en expose pas entièrement l'intrigue. En même temps on imagine assez mal, pour le "Sixième sens" par exemple, une bande annonce du genre ; "C'est l'histoire d'un petit garçon qui discute avec un pédo-psychiatre qui ignore qu'il est mort", ou encore, qu'une voix off déclame, sur un gros plan de Kevin Spacey à l'écran, "Bonjour, je me nomme Kaiser Söze".

vendredi 16 septembre 2011

L'avis des fils de vent nos vieux.


Bonjour à tous.
Ce n'est pas cette semaine qu'il faudra essayer de trouver la moindre cohérence dans la chronique je vous propose. Et en même temps, n'y en a-t-il jamais eu? Oui. Alors je pose la question : est-ce vraiment la peine de répondre à des questions sensées être rhétoriques pour combler un manque d'imagination flagrant et une fainéantise patentée? Non, bien sûr.

samedi 10 septembre 2011

Au centre des échanges du monde.


Bonjour à tous.
Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire le chaos, la guerre, la haine et l'oppression, joyeux anniversaire!!! Sortez les cotillons, les langues de belle-mère et le champagne, c'est demain que l'on célèbre les 10 ans du début de la fin de la civilisation.
Bon dieu ça nous rajeunit pas hein? Moi je l'ai connu, le monde paranoïaque, liberticide et sécuritaire, il était tout petit, pas plus haut que ça.

vendredi 2 septembre 2011

Moralisation du cartable.


Bonjour à tous.
La semaine prochaine aura lieu la rentrée scolaire, pour des milliers de jeunes trous du cul illettrés, à la couane débordante d'excès de sébum, ainsi que pour leurs petits frères et soeurs, tout aussi cons et inutiles qu'eux, mais heureusement beaucoup plus réceptifs aux tartes dans la gueule. Ce moment privilégié de l'enfance, pourvoyeur d'innombrables traumatismes, ou chacun reprend sa place dans la société miniature que représente une salle de classe, est, à n'en pas douter, un cauchemar pour tout les participants de cette messe étrange.

samedi 27 août 2011

Et si on se bougeait les miches?


Bonjour à tous.
Bon. Alors. J'attends. Quoi? Il n'y a rien qui vous choque vous? Donc vous vous y mettez ou vous voulez que je vous tienne par la main? A propos de quoi? Hé ben, on peut pas dire que vous soyez des flèches hein?

samedi 20 août 2011

Marché ou rêve.


Bonjour à tous.
Ca y est c'est le retour au bercail après des vacances éprouvantes sous un soleil de plomb qui n'avait rien à envier aux bâtisses syriennes criblées des balles fratricides qui seules savent faire la différence entre une émeute et une révolution.

vendredi 8 juillet 2011

Les chroniques en Images.

Bonjour à tous.
Une petite note pour faire la présentation de Matthieu Fauré alias Foré qui participera de ses talents d'illustrateur à mon humble blog et ce durant tout l'été.
Je vous laisse découvrir une partie de son travail ici : http://leboulotdelafaure.blogspot.com/ et apprécier son premier dessin en relation avec la chronique "Ronde de Nuit." que vous pouvez retrouver en cliquant sur le lien suivant l'image :
Lire la chronique.
A bientôt.

dimanche 3 juillet 2011

Fin de saison.

Bonjour à tous.
Juste une petite note vite fait pour vous signaler la fin des chroniques pour l'été. Je me lance en effet dans d'autres projets artistiques qui me prendront un temps considérable de requin et je ne suis plus sûr de pouvoir assumer la charge de travail que représente deux chroniques hebdomadaires. De plus, la radio qui me servait de relais (Radio Pechpusque, podcast des émissions ici) a cessé d'émettre pour la saison donc je n'ai plus de véritable obligation de production. Ceci étant dit, je ne laisse pas ce blog à l'abandon et je mettrais à jour dans les semaines à venir les précédentes chroniques en audio pour que les fainéants incapables de passer plus de trois minutes par semaine pour lire un texte ne soient pas en reste.
Je ne sais pas encore si ces chroniques reprendront à la saison prochaine, ce sera en fonction de mes autres obligations musicales. Je vais cependant mettre à dispositions toutes les chroniques de ces trois dernières années en format audio pour les mêmes raisons citées plus haut et pour que vous puissiez vous refaire le film de mes humeurs du temps passé.
En espérant avoir fait rire les quelques lecteurs/auditeurs qui m'ont suivi au cours de ces péripéties , je vous dis à bientôt si le coeur m'en dit.
Et comme disait mon cher ami Pierre, ne désespérez pas des cons, en travaillant suffisamment avec, on peut en faire des militaires.

Ciao.
Aiphix, chronicoeur haineux.

vendredi 1 juillet 2011

Deux obsédés à la une.

Bonjour à tous.
C'est un véritable séisme qui secoue la classe journalitico-politique depuis les révélations faîtes dans la nuit et qui risquent fort de bouleverser le monde tel que nous le connaissons. En effet, et contre toute attente, le Prince Albert II de Monaco va jurer fidélité à une roturière dénommée Charlene Wittstock, prouvant une fois de plus qu'une gueule potable, de l'abnégation et une bonne dose d'imagination au moment de la saillit princière peuvent faire d'une moins que rien pas très propre, une princesse des plus crédibles...
Celui qui engrossait si bien les hôtesses de l'air en un clin d'œil et à tour de bras que, marre de devoir déclarer la foule des bâtards illégitimes qui se présentait toutes les semaines aux portes du palais, les fonctionnaires de l'état civil avaient mis à disposition des fiches de déclaration de paternité pré remplies et pré signées pour désengorger la mairie des conséquences des dégorgements du Prince.
Imaginez un peu Albert la bague au doigt, le voir s'assoir sur son droit de cuissage, se serait comme si un homme politique en vogue, libidineux et érotomane de première était accusé à tord d'un viol ou d'agression sexuelle, l'obligeant à renoncer à une élection présidentielle gagnée d'avance.
Mais quelles similitudes entre un Prince de pacotille qui intronise sa copine de plumard aux us et coutumes des fins de races et un Roi de la finance déchu de son piédestal par les accusations d'une femme de chambre africaine? Outre le lit et leurs attirances pour les beautés d'ébène, dans un cas comme dans l'autre, nous pauvres mortels regardons incrédules se dérouler le destin du monde sans y comprendre quoi que ce soit ni en avoir vraiment quelque chose à foutre, si vous voulez bien me passer l'expression.
Alors oui, rapprocher ces deux évènements peut sembler audacieux, mais de toute façon je fais ce que je veux. Pour DSK, il faut avouer que c'est quand même pas de bol pour tous ceux qui comptait sur un procès long et dur, avec des retournements et des tours bandables pour jouir allègrement des déboires du plus médiatique des hommes politiques aux mœurs priapiques. Voici donc une manne humoristique qui se tarit aussi rapidement qu'elle eu jaillit et ébranlé la classe des politichiens ces dernières semaines. Fort heureusement, nous pouvons toujours compter sur les manies podophiles de Georges Tron pour s'en payer une bonne tranche et prendre notre pied.

Au pied de mon Georges, je vivais heureux, j'aurais jamais dût m'éloigné de mon Georges.
Au pied de mon Tron, je vivais heureux, j'aurais jamais dût le quitter des yeux.

J'imagine assez bien DSK revenir en libérateur du peuple français, tout auréolé de sa nouvelle virginité retrouvée, car n'oubliez pas que le dépôt de candidatures du PS n'ai pas encore finit... Du coup, je ne peux que m'interroger sur ses disciples qui, faute de mieux, ont dût se rabattre sur les outsiders déclarés pour ne pas perdre la face. Va-t-il agir comme le fit Jésus en son temps à l'encontre de Judas, en lui pardonnant lors de son calvaire le menant au mont Golgotha?

Il est cela dit peu probable de le voir débarquer dans l'heure suivant son procès pour s'engager dans la course aux primaires et aux présidentielles, sans même prendre le temps de prendre une douche. Par contre, en voilà un qui sera certainement sollicité rapidement par la Martine afin de lui apporter son soutien le plus solennel. A moins que ce genre d'attention ne se monnaie à coup de déjeuners pompeux et de cadeaux divers.
Toujours est-il que pour une fois, Dominique n'aura même pas à demander gentiment pour se faire offrir une petite gâterie vu le nombre de serviteurs zélés qui se bousculeront au portillon.

jeudi 30 juin 2011

Sarkosy agrippé, bousculeur interpellé.


Bonjour à tous.
Bon cette vidéo n'a aucun intérêt à part que c'est la première fois à ma connaissance que le président est atteint dans son intégrité physique...
Et, soyons franc.... haaaaa, ça fait du bien!!!
Une nouvelle mode à mettre en place sur chacun de ses bains de foule complètement pas improvisés???
 Toujours est-il qu'il faudra suivre la condamnation éclair dont le bougre qui a osé poser la main sur notre maître et guide bien aimé sera l'objet.
Je vote pour 3 ans de taule avec sursis et bien 10 ou 15 mille euros d'amende...
Pronostiques ouverts!!

mardi 28 juin 2011

Ronde de nuit.


Bonjour à tous.
Toulouse est singulière par bien des aspects. C'est à ma connaissance la seule ville rose du monde à subir une telle concentration de macho. Il n'y a qu'à voir la réaction de certains mâles en manque d'amour chaque fois qu'il me prend l'envie de porter une robe d'été légère en mousseline et de faire claquer mes talons hauts italiens sur le bitume surchauffé. A force d'essuyer les regards pervers et les sifflements évocateurs de ces pithécanthropes masturbateurs, j'en suis réduit à dissimuler mes atouts féminins, que j'ai acquis à grand coup de traitements hormonaux et de chirurgies plastiques onéreuses, sous les t-shirts amples et les jeans mal taillés de mon ancienne vie.
Mais laissons donc de côté les métaphores moroses et les métamorphoses ratées, et revenons plutôt, bon chien, à nos préoccupations primaires mais pas socialistes, c'est déjà ça de prit. Pour ceux qui ne suivent pas avec assiduité les chroniques haineuses que je distille, je ferais un bref rappel des épisodes précédents, en espérant que les deux du fond suivent cette fois-ci.
J’ai déjà à maintes reprises soulevé les différentes tentatives de l’actuelle mairie, menée par Pierre Cohen, de faire de ma chère ville belle et rebelle, une espèce de caricature d’elle-même en interdisant de péter sans permission préalable jusque dans les appartements des administrés. Au menu des réjouissances déjà appliquées : la mise en place de l’Office de la tranquillité, sorte de milice traquant les nuisances de voisinage et les petites incivilités quotidiennes et permettant aux plaignants de conserver l’anonymat de leur délation ; l’embauche d’un groupe de personnes dénommé les chutteurs, qui ont pour objectifs de rendre silencieuse les rues toulousaines en se mettant le doigt sur la bouche et le balais en un endroit plus fait pour l’expulsion que pour l’insertion ; l’interdiction de la musique sur les quais de la Daurade et l’intolérance de cette dernière dans les cafés et restaurants qui n’ont pas eu les moyens d’insonoriser correctement leur gargote ou de graisser la patte aux pontes municipales ; la mise en garde à vue de plusieurs personnes pour avoir chanter « L’Hécatombe » de Brassens devant les forces de police qui ne goutent guère l’humour sarcastique mais, chose étrange, semblent néanmoins capables de comprendre, malgré leur vocable limité, une chanson à texte n’émanant pas de Michel Sardou.
Voilà donc pour les exploits réalisés par la mairie socialiste depuis les dernières municipales. Car là est la véritable incohérence. N’ayant que peu vécu sous l’égide de la précédente administration dirigée par Dominique Baudis, j’ai fait moi-même un sondage auprès de mes amis se disant toulousains sur les mœurs policières et les coutumes administratives des anciens de la mairie de droite. C’est une étude qui vaut celles de la Saufres eu égard à l’échantillon représentatif que j’ai choisit : 6,943 personnes. Ben oui, une simple règle de trois m’a donné ce chiffre qui peut sembler dérisoire mais comme l’institut de sondage reconnu se permet d’interroger 1000 personnes sur 63 millions et de faire comme si ça voulait dire quelque chose, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas une simple conversion sur les 439 550 habitants que compte Toulouse en ayant le même crédit. Merde alors !!!
Bref, aux dires de mes copains, la précédente mairie était beaucoup moins regardante sur les dépassements de décibel et n’hésitait même pas à promouvoir autant que possible les arts et spectacles dans la ville et pas seulement dans l’intimité des salles de concert trop chères pour que le bon peuple puisse s’y cultiver. Salauds de socialistes, ils arriveraient presque à me faire regretter la droite…
Le courroux qui m’anime tient à une nouvelle lubie. Cohen a fait voter en fin de semaine dernière un arrêté municipal interdisant à présent la consommation d’alcool sur la voie publique. Sont clairement visé trois places du centre ville, cibles privilégiées des censeurs de joies, j’ai nommé Saint Pierre, La Daurade et Les Tiercerettes. Outre le fait que cette mesure vient s’ajouter à un panel aussi loufoque qu’inefficace, cette prohibition light sera évidemment inapplicable ailleurs qu’aux trois spots sus cités qui font déjà l’objet d’une surveillance accrue des forces de l’ordre tant les plaintes sont légions dans ces lieux de fêtes. D’autant qu’il sera malvenu, quand un contrevenant se fera inévitablement confisquer sa boisson, que le policier qui pratique l’acte répressif soit dans un état plus lamentable que son interlocuteur. En même temps, si vous aviez la possibilité d’embarquer la picole de n’importe qui, faîtes moi croire que vous vous en colleriez pas un sous la cravate.
Donc reprenons, nous avons une ville qui affiche partout où elle en a l’occasion son amour de la musique qui déteste les musiciens et qui se vante d’être fêtarde tout en interdisant boissons, musiques et bars dans ses rues, une mairie de gauche actuelle plus inflexible qu’une de droite passée et des quantités de quartiers toujours qualifiés de populaires habités par des bobos fades et sans saveur, incapables de supporter le moindre bruit qui pourtant précédait, et depuis longtemps, leur installation en ces lieux.
Pour paraphraser la Mano Negra qui faisait le même constat que moi, il y a presque vingt ans, lorsque Chirac « nettoya » les rues de Paris de la racaille punk de l’époque :
« Toulouse se meurt aujourd’hui,
De s’être donné à un bandit
Un salaud qui lui a pris ses nuits blanches, 
Toulouse la nuit c’est fini,
Toulouse va crever d’ennui,
Toulouse se meut rendez-lui ses nuits blanches.»

vendredi 24 juin 2011

Pauperes sunt inopes.

Bonjour à tous.
La misère humaine peut-elle s'affranchir de toute décence? A en croire ce que je connais de la télé et des média, je répondrais oui assez volontiers à cette question pour le moins essentielle. Car si au siècle précédent l'humilité était encore côté haute dans l'échelle des valeurs, il semblerait bien qu'à présent, à cause de l'effondrement des bourses morales, ce placement ne fasse plus rêver les investisseurs. Non, ce qui fait vendre c'est le malheur d'autrui. Du coup pour s'en moquer on peut, mais pour que cette activité soit rentable, il faut taper sur les plus faibles. Ceux qui ne peuvent pas se défendre, de guerre lasse ou par manque de moyen.
Ceci étant dit, je prône la méfiance car le rôle d'amuseur public peut se muer en un éclair en persécuteur des malheureux, si une phrase mal comprise venait à émaner d'une de ses envolées. Se foutre de ceux qui n'ont pas de chance, donc, c'est une activité à risques. Il n'y a qu'à jeter un œil aux récentes polémiques ayant provoqué les déboires de certains clowns tristes qui tentèrent de mauvaises blagues sur les détenteurs du RSA, haha, en les qualifiant, et je cite, de "cancer de la société française".
Voilà encore une vanne mal comprise. Cet imbécile a bien été obligé de se confondre en excuses et en courbettes rédemptrices après le tôlé engendré par ses propos. Si le journaliste bolchévique, au lieu de couper la parole au comédien en pleine répétition, l'avait laissé poursuivre, on aurait entendu la chute : "Je considère que l'assistanat est le cancer de notre société, et pour en venir à bout, faîtes moi confiance, en tant que médecin, le cancer j'en connais un rayon !"
Alors certes, ce n’est pas du niveau de poilade d'une chronique de Zemmour ou d'un discours de Marine Lepen qui fit marrer la France entière en affirmant que le FN était un parti social, mais cela reste plus anodin que d'insinuer que les mecs qui touchent des prestations sociales ne sont que des feignasses à peine bonnes à être sacrifiées sur l'autel des finances. Vous m'objecterez qu'il serait bien stupide de risquer une carrière sur un simple bon mot à l'attention des pouilleux alors qu'il est si simple de se moquer des puissants. Peut-être mais réfléchissez bien, quand vous vous gargarisez des aventures de ceux qui dictent les règles, c'est qu'ils sont tout aussi pathétique et risible que le premier smicard venu. Vous vous riez de leurs malheurs, de leurs complexes de taille, de la taille de leurs complexes, bref, vous vous jouez de leurs infortunes pour vous convaincre finalement que ça n’arrive pas qu’à vous.
La misère ce n'est pas que mourir de faim, de soif, de froid ou d'amour, non, cette saloperie de mauvaise herbe peut prendre racine dans la vie de personne au confort aisée voire carrément foutrement enviable. N’y a-t-il pas plus misérable qu’un futur présidentiable qui doive se balader toute la journée avec, lui enserrant la cheville, un bracelet dénué de chaîne, au bout de laquelle nulle Gretchen, habillée sobrement d’une robe de chambre en cuir clouté, ne lui promette une séance de martinet car il a été très méchant avec la partie rose d’une panthère noire ? N’est-il pas pathétique et grotesque, le sous-ministre déniché chez l’ennemis du même camp, aux pratiques pédestres plus que discutables, risquant la taule pour 20ans et continuant à hurler au complot de l’extrême-droite ? Ne sont-ils pas ridicule, les socialistes, en général ? N’avez-vous pas l’air d’un con, ou d’une conne hein, je ne suis pas sexiste, quand les poches tintant de ferrailles vous refusez sans un mot l’obole au mendiant en bas de chez vous ? Si. Mais c’est pas une raison pour faire la gueule.
Alors riez des malheurs du monde avant qu’ils ne se rient de vous, et surtout, aucun remord ni culpabilité hein ? D’ailleurs pour vous entraîner, je veux cinq blagues racistes pour demain et dix jeux de mots pourris sur le mariage homo. Si vous manquez d’inspiration, allez donc voir du côté des députés UMP, ils sont en pointent en ce moment sur ces sujets.
Bon allez je vous laisse, je dois absolument ricaner de l’enfant handicapé de mes voisins du 4ème, le malheureux ne peut pas sortir de chez lui, son fauteuil ne rentre pas dans l’ascenseur. A mourir de rire je vous dis…

mardi 21 juin 2011

Défaite de la musique.

Bonjour à tous.
Aujourd'hui 21 juin débute la saison la plus géronticide de l'année, durant laquelle la jeunesse se déchausse alors que la vieillesse se dessèche. C'est le temps béni des amourettes sans importance et des plans cul qui dure et qui dure, celui des jupes courtes, des robes cintrées et des nus pieds, celui encore des corps fourmillant de muscles saillants oint de sueur et des peaux brunies par un soleil de plomb. Le 21 juin c'est aussi le jour de la manifestation annuelle, inventé par Jack Lang alors qu'il était en extase à l'écoute d'un jeune marocain lui chantant la bienvenue au lupanar, et qui réuni dans la rue, pour le plus grand plaisir des participants ; des punks à chien mélomanes, des musiciens sans talent, des spectateurs dépourvus d'oreille, et sans oublier des politiciens faux-cul, ce qui constitue à l'évidence un pléonasme notable.
Avant de détailler les différentes raisons pour lesquelles je boycotte systématiquement la fête de la musique, j’aimerais revenir sur l’été qui est, à n’en pas douter, MA saison. Outre la nudité qui partout s’affiche et permet aux esprits le plus tordus de s’emplir de fantasmes tous plus débridés les uns que les autres, cette période de l’année semble également propice aux longues siestes arrosées de rosé frais, aux exclusions d’une frange parasitaire de population, aux jeux de plage et d’eau dont les enfants raffolent, aux votes in extremis de lois sécuritaires ou liberticides sans que personne ne s’en émeuve, bref, sous prétexte de chaleur dilatante on se permet un peu tout et n’importe quoi. Pour ma part, c’est une saison que je verrais bien s’éternisée. Déjà parce que c’est dans mes gènes 100% pur jus méditerranéen, dés que le soleil pointe le bout de son nez, le moral remonte, je réfléchis peu, je baise mieux, je parle moins, et je m’endors au petit matin après les nuits d’enfer passées à me déhancher comme un beau diable. De fait, chaque fois que les membres du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat annoncent une hausse des températures moyennes planétaire, je ne peux retenir un petit cris de satisfaction.
L’été me sied autant que l’hiver me révulse. Encore maintenant je ne m’explique pas l’intérêt de la neige par rapport au sable, à part qu’en cas de bataille rangée, les boules de poudreuse soient plus évidentes à réaliser et moins dangereuse que celles de silice. Et puis bien sûr, on ne peut pas parler d’été sans évoquer les inévitables vacances à la mer. Car là encore une différence notable, les vacances d’hiver coûtent un bras pour quiconque veut skier et une jambe à ceux qui ne savent pas, alors que les vacances d’été peuvent être relativement peu dispendieuses ou risquées pour qui sait être malin. Pour commencer, et à la différence des sports d’hiver, ceux estivaux ne nécessite que très peu de matériel, exemple : une paire de raquettes en bois de cagette, une balle en plastique qui rebondit autant que les fesses anémiques de François Hollande, un/une ami/amie assez con pour vous renvoyer la balle et le tour est joué, vous voilà parti pour une activité saine et réjouissante pendant de longues heures. Ha bien sûr si vous n’avez aucun ami cela se complique. Mais soyez tranquille, rien ne vous oblige à pratiquer une quelconque activité car la principale consiste, en été, à s’allonger lascivement sur une serviette de bain, à s’enduire d’huile de monoï, et à se laisser cuire thermostat sept en se retournant occasionnellement pour avoir autant de chance de chopper un cancer de la peau de face ou de dos. Ces changements de position sont d’ailleurs l’occasion pour les jeunes femmes de redoubler d’ingéniosité pour parvenir à ragrafer leur bikini sans que ne se dévoile leurs chers tétons qui, avec leur anus et leurs grandes lèvres extérieures, resterons bien les seules parties de leur anatomie qui échapperont peut-être aux coups de soleil.
Mais l’été ne permet pas uniquement à de vulgaires laiderons de s’exposer sans pudeur aux yeux de quelques Adonis dont je fais malheureusement parti, non, l’entame de la chaude saison est aussi l’occasion pour tous les jeunes connards qui pense avoir du talent en reprenant les meilleures chansons d’Alanis Morrisette  et de Benjamin Biolay, de briller dans les rues de leur village en braillant leur diarrhées musicales à tous les passants, bon grès, mal grès. Elle permet également aux pourris des mairies et de préfectures de faire amende honorable 1 jour par an et de tolérer la « musique » hors des clubs et salles insonorisées où la culture dégénère du fait de sa consanguinité.
Car là est tout de même le véritable scandale, depuis 3 ans à Toulouse et toute l’année, la police municipale s’acharne sur les quelques bars qui osent encore proposer des concerts, arguant que les propriétaires séniles du dessus aimerez regarder la roue de la fortune dans la sérénité de leur meuble en stuc et de leur nid douillet en forme de cercueil, les mêmes laissent pendant une journée, une soirée devrais-je dire, les plus pitoyables et consensuels représentants de l’art musical envahir le domaine publique sans dire mot. Le pire est que ces enfoirés s’en servent d’excuse ultime pour interdire aux musiciens de rue de faire leur beurre :
« Mais où voulez-vous qu’on joue monsieur l’agent ?
- Ben ca va, c’est comme les femmes et le cancer du colon, une fois par an c’est déjà pas mal, vous n’allez pas vous plaindre non plus ! »
Donc je boycotte. Et d’ailleurs, il serait bien idiot pour moi d’aller jouer le jour de la fête de la musique, non ? Hein, ne me jetez pas la pierre d’accord ? Que ceux qui n’ont jamais pris leur véhicule lors de la journée sans voiture, ou évité de tabasser copieusement leur moitié durant la journée de la femme, ou encore couché avec leur mère pendant la fête des pères, ou, pour finir, travaillé un 15 Août me jettent la première pierre.
Aïe.

jeudi 16 juin 2011

De bas canal à bac annal.

Bonjour à tous.
Depuis 8h ce matin ont débuté les épreuves du baccalauréat général et technologique avec, comme toujours, la philosophie en guise d'apéritif. Je n'ai jamais bien compris pourquoi on avait choisi de commencer ce marathon de régurgitation d'informations pré-machées et sans intérêt, par la plus inutile des sciences qui, je vous le rappel quand même, nous a offert en héritage Luc Ferry, BHL et Alain Finkielkraut.
Alors comment ne pas en vouloir à cette grande Sophie qui nous enfile haut?
Outre le fait d'être la cause de la renommée des trois guignols cités plus haut, elle ne fut pour moi que synonyme de céphalées chroniques insupportables étant donné que mon prof de l'époque, un erotophile amateur de cigarillos, n'hésitait pas nous faire rentrer dans le crâne, au propre comme au figuré, les oeuvres complètes de Kant dès que son dos tourné engendrait un brouhaha. Ce qui m’a frappé dans « La critique de la raison pure » c’est avant tout la quatrième de couverture du bouquin qui venait souvent s’échouer sur l’arrière de ma tête dès que je préférais griffonner sur ma page de cours plutôt que d’écouter les délires platoniques d’un puceau germanique.
Malgré tout, j'adorais mon prof. Déjà parce qu'il clopait plus que nous, transformant chacune de ses interventions hebdomadaires de quatre heures en succession de pauses plus ou moins longues suivant les sujets que nous nous plaisions à aborder pendant nos séances d'assouvissement du besoin de succion. Je me plaisais à croire que les véritables cours se déroulaient à l’occasion de ces moments privilégiés de discutions. Ensuite, en dépit de mon aversion pour l’écriture et pour la réflexion stérile à coup de citation de gens célèbres certes mais quand même vachement mort depuis longtemps et ce, pendant quatre longues heures le cul vissé sur une chaise inconfortable, j’ai quand même réussi à décrocher fièrement un sept sur vingt ce qui prouve que ce monsieur n’avait pas été si mauvais que cela, ou bien que le correcteur avait un coup dans le pif. Comme les deux solutions me semblent aussi probable l’une que l’autre, je pencherais pour celle qui me donne un minimum de crédit.
Aparté faîte, la question reste entière. Pourquoi la philo au début ? Pourquoi pas les maths, les langues vivantes, l’histoire, ou la géographie ? Y-a-t-il plus de chance que les demeurés qui s’habillent comme des sacs, baisent comme ils pensent, c'est-à-dire, vite et mal, et qui se retrouvent devant leurs copies après une nuit angoissante passée à se tirer sur la nouille ou à fourrer leurs doigts en des endroits que la morale réprouve pour trouver un sommeil lourd ne soit touchés par une grâce quelconque en découvrant le papier rose sur lequel sera inscrit une phrase et demi à partir de laquelle ils devront disserter pendant une flopée de pages anonymées ?
Cela dit ce mystère en cache un autre, pourquoi autant d’imbéciles se précipitent tous les ans pour décrocher ce diplôme qui ne vaut plus rien ? J’entendais encore ce matin les sempiternels micro trottoirs d’avant épreuve, dont se repaissent les médias, avec la ribambelle de couillons qui, ne sachant quoi dire à la pauvre journaliste de deux ans leur ainée qui tendant son micro, ne se privent pas pour autant de sortir leurs laïus sur l’importance du diplôme, et gnagnagna la carrière professionnel, et prout l’entrée dans la vie active, et que je va faire des études moi m’dame pour en gagner plein d’la tune t’as vu.
N’ont-ils pas remarqué, ces chères têtes de nœud, que leurs parents sont au chômage, que leur grands-parents ne passeront pas l’été si la pénurie d’eau persiste, que Hulot va gagner les primaires d’Europe Ecologie Les Verts, que la planète par à volo, que leur diplôme n’a pas plus de valeurs que le bout de cellulose dont je me suis servi pour m’essuyer les fesses ce matin, et que finalement, ce jour maudit où ils auront commencé à se croire grands forts et intelligents parce qu’une bande de petits faibles et cons ont signé à côté de leur nom sur un bout de papier, ne marquera que le début des emmerdes, la fin de l’insouciance et la lente agonie vers une décrépitude certaine.
Allez donc, jeunesse de France, vos diplômes à la main, chercher du boulot leur cœur remplit d’espoir vespéral au soir des résultats, vous m’en direz des nouvelles !

mardi 14 juin 2011

Sport addict ment.

Bonjour à tous.
Je n'aime plus le sport.
Oh mais je me doute bien de ce vous pourriez me rétorquer : « Nous on en a rien à carrer du sport. C'est bien simple, comme ça, au premier coup d'oeil, on serait bien incapable de reconnaître un joueur de rugby à vélo d'une escrimeuse en maillot de bain. »
Oui, je m'en doute. Mais les plus assidus d'entre vous auront remarqué que je n'ai pas utilisé le mot « pas » dans mon prologue navrant mais bel et bien le mot « plus », et a dessein qui puis est.Ce qui signifie, pour le plus con de mes quatre lecteurs, oui c'est à toi que je parle, fait pas semblant de jeter un coup d'oeil derrière ton épaule pour faire mine que ce propos ne te concerne en rien,  cela veut dire qu'à une époque pas si lointaine j'étais moi même un féru des sports en général. Il m'arrivait même de pousser le vice jusqu'à pratiquer plusieurs d'entre eux à l'époque des poils qui poussent et des seins qui pointent. Oh certes pas chez moi mais sous les brassières de mes camarades de jeux pour qui j'avais, d'ors et déjà, une attirance sans borne qui, aux heures chaudes des étés suffocants, me poussait à préférer téter leurs poitrines naissantes couvertes du sel de leurs efforts plutôt que d'étancher ma soif au goulot de n'importe qu'elle gourde.
Bien sûr, la raison profonde qui me poussait à courir comme un dératé et sauter comme un cabri était plus liée à mon énergie débordante qu'il a fallu bien tôt canaliser qu'à ma passion tardive pour les nichons du beau sexe.
Oui j'ai pratiqué et aimé passionnément pratiquer un certain nombre de disciplines qui avaient, à deux exceptions près, la particularité d'être individuelles. Evidemment vous me connaissez assez bien maintenant pour savoir que les seuls moments ou je m'autorise à jouir  d'une performance en groupe sont intimement liés au nombre de participant à la partouse hebdomadaire que j'organise dans mon sauna marocain.
Si je vous fais cet aveux c'est que, déjà, j'ai une flemme monumentale de me farcir le flot continue des aberrations du monde et qu'ensuite je n'aurais pas à me justifier quand je dirais « Merde aux sportifs et à leurs supporters » ce qui devrait arriver d'ici peu.
En effet, personne, à la lumière de ma déclaration liminaire confessant ma passion passée pour les parties de jambes à l'air, personne n'oserait me faire la morale quand j'affirmerais que le sportif moyen est aussi con que son spectateur avachis qui se réjouit d'une balle liftée, d'un coup de pied cadré, d'une cible atteinte ou d'un temps record.
Si je ne les supporte plus tous ces dégénérés qui pensent comme ils comme ils courent, c'est à dire comme des bourrins et en prenant de sacrés raccourci,  c'est qu'ils représente l'image idéale des masses bêlantes et rugissantes qui font ce qu'on leur demande sans se poser de questions et dont plus d'un dictateur à talonnette souhaiterait comprendre la mécanique.
Pour ces nuits blanches rythmées de coups de klaxons censés enorgueillir la cité d'un trophée gagné à l'arrachée, pour ces douleurs chroniques qu'ils ont apporté à mon corps d'adolescent malingre, pour leurs mensonges quand à la félicité et au repos de l'esprit que devait m'apporter leurs pratiques intensives, pour ces gadgets inutiles et hors de prix que mes parents ont consenti à acheter, et pour leurs fanions et drapeaux aux fenêtres ou sur la gueule, signes des tribus uniformes qui menace d'expatriation quiconque ne se joindrait pas à leurs sauts compulsifs, je vous déteste sports, sportifs et supporters de tous poils et de toutes les couleurs, merde à vous.
Si d'aventure une finale de coupe de champions inter-crétins, vous poussait à venir manifester votre liesse sous mes fenêtres, soyez certain que le liquide jaunâtre et chaud qui heurtera votre pare-brise émanera de mon appendice sous-ventrale.

mercredi 8 juin 2011

Revue des presses Yves...

Bonjour à tous.
Oh oui ! Donnez-moi en encore de la polémique, des petites phrases, des solutions sans problèmes, des farces politiques, des champions de l’emphase et des petits matins blêmes. J’en veux des sombres histoires, pour nourrir ma colère tapie dans l’ombre de mon humour noir qui se moque de leurs affaires. Petit tour d’horizon des dernières sottises que ce monde en perdition nous offre pour faire passer la crise.
Laurent Wauquiez, le plus jeune député de l'assemblée nationale, récidive sur ces fainéants et ramassis de déchets sociétaux que sont les bénéficiaires du RSA. Il préconise que ces branleurs qui passent leur temps à se gratter les parties génitales devant la télé au lieu de chercher du boulot,  travaillent cinq heures par semaine, ce qui est peu il faut l’avouer, dans les collectivités locales pour justifier cette manne que représente les 400 euros que reçoivent ces assistés mettant en péril la solidité du système financier mondiale.
Comparée à la dernière proposition du député considérant, à juste titre, que ce travail ne devait pas faire l’objet de quelconque rémunération, les largesses à présent distribuées aux pue-la-sueur font penser à une reconversion totale de Monsieur Wauquiez à la doctrine Marxiste-Léniniste vu qu’apparemment ces Travaux d’Intérêts Généreux seront grassement rétribués. Inquiétudes dans les rangs de l’UMP, qui va payer ces bons à rien ? Réponse de Jean-François Copé : les Mairies et les Régions, évidemment, majoritairement détenues à gauche de l’échiquier politique.
D’ailleurs, les chasseurs de l’assistanat ne s’arrêterons pas en si bon chemin et proposerons, dès cet été, que les vieux croutons qui n’ont pas eu le courage d’attendre leurs 62 ans pour partir en retraite sacrifient leur ration d’eau quotidienne pour faire face à la pénurie qui s’annonce sous peine de diminution de leur pension, histoire de faire d’une pierre deux coups et de régler à la fois le problème des retraites et d’irrigation des cultures.
A la rentrée scolaire, les élèves qui bénéficieront des chèques-livres devront sacrifier la moitié de leur récréation à la fabrication  de chaussures Addidas pour rendre plus compétitive l’entreprise Française de sportwear en perdition.
Et pour finir, dans un souci de réduction de poste dans la fonction publique et de lutte contre les incivilités, chaque handicapé moteur touchant une pension d’invalidité de plus de 20% devra patrouiller dans les rues au moins sept heures par semaine pour sanctionner d’une amende les automobilistes valides faisant fi des emplacements réservés aux inutiles à roulette.
Bon vous avez compris l’idée n’est-ce pas ? En même temps, je trouve que la performance de ventriloquie est tout de même impressionnante. Qui pourrait croire qu’à chaque fois que Laurent et Jean-François ouvre leur bouche, c’est en fait un étron de Sarko qui s’échappe de leur orifice buccal?
Sinon un nouveau jeu vient d’apparaître dans les cours de récréation de la Seine Saint-Denis, et plus particulièrement à Sevran. Il s’agit d’un dérivé de la balle au prisonnier et qui s’appelle : « la bastos du dealer de drogue ». Le principe est le même que dans le jeu original, il faut éviter de se faire toucher par la balle. Une légère différence tout de même, si la balle heurte l’adversaire, ce n’est pas lui qui a des chances de finir en prison mais le tireur du projectile. Inutile d’essayer de récupérer les balles à la main, quand la partie débute, le mieux reste encore de se mettre à plat ventre en attendant soit de pouvoir jouer avec les mêmes jouets que les grands, soit que l’armée arrive pour remettre de l’ordre dans tout ça.
Pour finir sur une note plus légère, on apprend dans le Canard Enchaîné que Luc Ferry, la dame pipi de l’UMP, qui sait tout des ragots politiques les plus sordides et qui n’hésite pas en les partager dans le premier Grand Journal venu, aurait omis tout au long de l’année de prodiguer ses cours de philosophies aux étudiants de Paris 7. L’université demande un remboursement des quelques 4499 euros mensuels versés au père la morale de droite pour ces cours fictifs.
Honnêtement, je pense que la fac fait une erreur monumentale en se mettant à dos ce mec là. Vu ce qu’il sait des perversions de ses amis ministres et ex-ministres, il y a fort à  parier que monsieur  le président d’université se retrouve à devoir expliquer à sa femme le tombereau de lettres anonymes décrivant, photos à l’appui, ses escapades nocturnes dans le zoo de Montargis où il aime de faire copieusement enfiler par tout ce qui ressemble de près ou de loin à un membre (et c’est le cas de le dire) de la famille des grands singes…
Gare au gorii-ii-ii-ille !!!

lundi 6 juin 2011

Les Nuisibles.

Bonjour à tous.
Encore un chanson qui parle de vous bande de voyeurs. Si par malheur vous vous reconnaissez dans ce texte, surtout n'en voulez pas à son auteur.
Bonne lecture.

Le nuisibles.
Il est l'heureux possesseur d'un magnifique tout terrain
Un monstre qui en a dans le moteur et se conduit d'une seule main
Cachant sous trois tonnes de métal, une particularité physique
L'empêchant de se sentir mâle, rendant ces ébats dramatiques

Pied au plancher il roule aussi vite qu'il conclut tous ces coïts
Avec cet engin pas de risques de tomber en pannes en pleine action
Il substitut son obélisque par deux cents euros de plein à la station
Attise la haine des écolos tout en se gavant de Viagra Bio

Si je vous parle de cette enflure c'est qu'j'en ai marre de sa voiture
Faudra bien un jour qu'il comprenne que la route n'était pas une arène
En attendant je pète mon fusible quand je le croise dans la rue
Et si pour moi c'est un nuisible, j'vais quand même pas le tirer à vue.

Il suit les modes anecdotiques dictées par les maquignons de la fripe
Il atteint dans le pathétique des niveaux énormes et participe
A mon défouloir quotidien et à ma haine de musicien
Quand il déverse à mes oreilles sa musique mort-née de la veille

Bien enserré dans sa casquette, vissée à l'envers sur sa tête
Il est victime d'une atrophie plus qu'inquiétante de son cerveau
Il doit bien souffrir d'asphyxie être aussi gros que celui d'un moineau
Pas de risque de céphalée vue la fulgurance de sa pensée.

Si je vous parle de ce connard c'est que j'en ai marre de ces histoires
D'adolescent près-pubère il va bien finir par se taire
En attendant je pète mon fusible quand je le croise dans le couloir
Et si pour moi c'est un nuisible, je veux quand même lui faire savoir.

Il y a aussi la vieille morue qui te passe devant au Casino
Et la mère de famille cocu et ces quatre braillards de marmots
Le patron qui insulte ces employés, le petit hongrois de l'Elysée
Le prolo qui veut pas bosser et qui vit de ces indemnités

Pour pouvoir compléter la liste et mettre une fin à cette chanson
Je pourrais vous donner quelques pistes afin d'éviter tous ces cons
Mais si ils viennent à disparaître, je vois pas trop ce que je pourrais vous dire
A part peut-être d'envoyer paitre les quelques que je viens de vous décrire

Si je vous ai parlé de ces gens là c'est que j'en fais parti parfois
Dans ce cas si vous me croisez, n'hésitez pas à m'éviter
En attendant je défoule ma haine contre ces personnes sans histoire
En évitant de faire de la peine à celui que je croise dans le miroir

vendredi 3 juin 2011

Dernière chronique de gauche.


Bonjour à tous.
Sentant le vent politique tourner aussi vite qu'une salade de germes germaniques peut envoyer ad patres et à coup de diarrhées sanguinolentes la pauvre teutonne en sur-poids qui espère rentrer dans son bikini taille M en adoptant le régime pissenlit par la racine, il me semble judicieux pour mon avenir de changer de bord rapidement. Non parce que vous vous doutez bien que je ne vais pas éternellement vous rincer à l'oeil de mon humour cinglant si l'alternance venait à se vérifier.
Avouez qu'il serait stupide de ma part de ne pas profiter du changement de majorité pour basculer du côté obscur des forces politiques. Et il serait d'autant plus idiot de le faire gratuitement. Donc je prends les devants.
Comme la campagne est déjà bien avancé, je pense que je vais commencer à m'exercer à l'humour de droite, histoire que quand l'UMP aura pris la branlée électorale qu'elle mérite je puisse toujours faire partie de l'opposition.
Appelez ça de l'opportunisme si vous voulez, moi je qualifierais plutôt de faculté d'adaptation darwinienne cette qualité qui me caractérise. Car enfin soyons honnêtes, vous les trouveriez aussi hilarants les Didier Porte, Stéphane Guillon, Régis Mailhot, Nicolas Bedos et tous les autres chroniqueurs radio/télé qui font leur beurre en se foutant des frasques des nantis s'ils se moquaient des gens pour qui vous aviez voté, hein? Ne soyez pas hypocrites, la seule raison pour laquelle ces déballeurs de conneries empêchent votre vessie de faire son travail de rétention urinaire c'est parce qu'il sont de votre bord. Ou en tout cas, c'est ce qu'ils arrivent à vous faire croire avec un brio que je ne saurais égaler. Ha c'est sûr ils ne payent pas de mine avec leurs tronches de réfugiés politiques serbes, mal rasés, l'oeil vitreux, le physique ingrat et la voix insultante aux oreilles mélomanes mais c'est là justement que le subterfuge est des plus efficace, à part pour le fils Bedos, qui cache bien son jeux en chroniquant respectivement en tailleur Armani et dans l'émission de FOG jusqu'à encore la semaine dernière. Mais ne nous y trompons pas, avec un nom pareil, difficile de croire que sous ses airs de bellâtre de la rive droite ne se cache en réalité un anarcho communiste édenté qui préfère le Ricard à la Veuve Clicquot  et les rillettes au foie gras. Bref, et en ce qui me concerne, pas d'illusion, je ne suis pas comme vous et je prendrai un plaisir sans borne à retourner ma veste quand le grand soir se présentera.
Pour ce qui est des rétributions que je serais en mesure d'accepter pour mes tribulations, reste à savoir si Sarko est bel et bien le président des riches. Je l'espère, car quitte à faire rire des bourgeois autant que ça paye. Vous me direz, je ne suis pas à l'abri que mon public actuel soit plus en mesure de me remplir les caisses de fraîche que l'électorat potentiel du futur ex-président. Pas faux, mais je table sur le fait que les prolos rentrerons au bercail idéologique dardar pour que moi aussi je puisse goûter aux joies de l'humour qui rapporte.
Mais est-ce si simple de devenir humoriste de droite. Le constat que j'en fais est rédhibitoire. Le comique de droite n'est pas si différent du clown de gauche. Les deux n'hésiteront pas à se moquer des pauvres, des noirs, des arabes, des chinois, des juifs, des femmes, des pédés, des hommes politiques, des sportifs et des malheurs du monde en général. Sauf que le premier dira ce qu'il pense alors que le second fera penser sur ce qu'il dit. A ce titre j'ai déjà fait un bout de chemin. Je me suis retapé l'intégrale de Bigard et de Canteloup et je sens d'ors et déjà monter en moi le désir d'une France travailleuse qui rit de bon coeur en voyant la mendiante roumaine au cheveux gras se faire tabasser par les flics de mon quartier chic tant il est vrai que la misère c'est beau quand c'est bien fait, pour eux.
Un doute soudain m'étreint. Aurais-je encore le courage d'écrire les horreurs que j'ai pu débiter sur mes futurs amis les aisés? A n'en pas douter, la question mérite d'être posée étant donné qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit.
Certes, tout n'est qu'histoire d'apparence et il n'y a qu'à voir comment certains journalistes, réputés intègres et sans concession, n'hésitent pas à se vautrer des les canapés luxueux des arrières salles de restaurants huppés à l'heure des digestions lourdes de mets inabordables, pour se convaincre qu'un fils d'immigré comme moi et tant d'autres, qui s'est fait presque tout seul, et qui a toujours préféré les petits plaisirs gratuits qu'offre la vie aux délices onéreux qui ne laissent qu'un arrière goût de cendre au fond de la glotte, puisse un jour faire parti de la masse des adorateurs de l'argent qui rame pour boucler les fins de mois.
Si cette augure venait à se vérifier et que je me transforme en auguste de la haute, je me consolerais en me disant que finalement, qu'importe l'opinion pourvu qu'on se tape les fesses.

mardi 31 mai 2011

Peut-être France.

Bonjour à tous.
Je pense que je vais alterner. Cela permet de réfléchir, de ne pas écrire (trop) de conneries et de laisser le temps au temps. Ce texte est dans les cartons depuis près de deux ans mais reste immanquablement d'actualité. Je vous laisse l'apprécier.
Bonne lecture.

Peut-être France.

Ah s'il existait un pays où tout le monde aurait les mêmes droits
Que l'on soit grand que l'on soit petit que l'on ne vienne pas du même endroit
Un territoire un peu plus libre où l'étranger aurait la chance
D'avoir enfin une vie tranquille, peut-être qu'on l'appellerait France

Ma France à moi je la connais elle reconduit à la frontière
A grand coup de pied dans le charter Roumains, Afghans et Togolais
Les autres seront payés au black pour retaper notre assemblée
Histoire que Martin Bouygues ne raque pas trop une main d'oeuvre qualifiée

Ah s'il existait une nation où sobriété serait le mot
Pour les banquiers, pour les patrons, les riches héritières, les bobos
Un peuple qui oserais élire un prolo à la présidence
Pas un monarque ni un vizir, peut-être qu'on l'appellerait France

Ma France à moi elle se lève tôt pour palper toujours plus d'oseille
La crise, elle a encore bon dos pour distribuer les bons conseils
Le chef souffre par procuration avec sa Rolex au poignet
Nous parle de moralisation mais n'oublie pas de s'augmenter

Ah s'il existait un état qui prendrait soin de ses démunis
Qui fasse en sorte qu'on ne puisse pas vivre à cinq dans un cagibi
Un peuple capable de compassion qui se bougerait souvent les fesses
Pour autre chose que le Sidaction, peut-être qu'on l'appellerait France

Ma France à moi je la connais, les clodos elle s'en contre-fout
Sauf quand ils squattent les beaux quartiers elle les envoie direct au trou
L'hiver on compte les rescapés en attendant la prochaine purge
Une petite rafle avant l'été pour que nos rues aient fière allure

Ah s'il existait une nation qui prendrait soin de sa culture
Ne prenant pas les gens pour des cons que l'on gave de confiture
Qui porterait haut les couleurs de la poésie de la danse
Des peintres écrivains ou chanteurs, peut-être qu'on l'appellerai France

Ma France à moi elle glorifie, BHL, Lévi ou Houelbeck
Autant d'écrivaillons moisis que je vomis qui me débectent
Desproges, Nougaro et Férré doivent se retourner dans leur tombes
A chaque soupir de Biolay qu'on nous balance sur les ondes

Ah s'il existait un pays où le refrain de cette chanson
Ne serait pas un constat aigris de l'état de nos institutions
Que le couplet reste en suspend et le conditionnel laisse la place
Sans ambiguïté au présent peut-être qu'on l'appellerai France

jeudi 26 mai 2011

Le tronc de Georges fait la nique à Domi.

Bonjour à tous.
Mais quand va s'arrêter la course à l'échalote entre les idiots de droite qui nous gouvernent et les imbéciles de gauche qui y aspirent. Sont-ils à ce point concurrents qu'il faille que chaque camps compte son magnat de la bistouquette pour ne pas se laisser dépasser par l'autre? Vous imaginez un peu le combat de coqs?
Dans le coin gauche, ancien directeur du FMI et ancien ministre des finances françaises, 145 kg à la pesée ce matin, 137 après sa masturbation quotidienne devant la glace de sa cellule, inculpé de 7 chefs d'inculpation allant du simple viol à la fellation forcée et pouvant lui offrir de l'ombre pour 75 printemps, celui que ses collègues féminines surnomment le Diable au bout Rouge de Sarcelles, j'ai nommé Dominique Strauss-Kahn.
Dans le coin droit, actuel secrétaire d'état à la fonction publique ;1m87 de corps galbé et puissant surmonté d'une crinière argentée qui donne le tournis aux gazelles qu'il convoite ; aimant la traîtrise et les doubles jeux malsains, comme peut en témoigner son amour de jeunesse, Dominique de Villepin ; accusé par deux employées de mairie de harcèlement sexuel et de tentative de viol ; celui que l'on surnomme l'Homme séquoia , le mètre du barreau, car il est avocat, j'ai nommé Georges Tron.
Messieurs je vous rappelle les règles, tout les coups sont permis, surtout les coups bas.
Bon, il existe tout de même une petite différence entre l'un et l'autre. C’est que le premier, puissant parmi les puissants, c’est fait chopper dans l’heure suivant la plainte déposée par la jeune femme, alors que le second, sous-ministre d’un pays à l’image de son président, lui, porte plainte à l’encontre des deux plaignantes pour « dénonciation calomnieuse ». Autre différence, l’un est au Etats-Unis, l’autre dans la patrie des droits de l’Homme politique. M’est d’avis que si les rôles étaient inversés, Georges serait en ce moment en train de se maquiller pour son compagnon de cellule, et Dominique attendrait gentiment devant le portail l’Elysée que l’actuel locataire des lieux finisse ses cartons.
Fort quand même le Georges ! A peine on lui fait chat-bite, qu’il annonce chat-cul et se perche. Apparemment les deux jeunes femmes seraient adeptes des massages thérapeutiques. Elles auraient toutes les deux profitées des mains expertes du maire de Draveil dans l’Essone avant que la séance de caresses ne dégénère en tentative de troussage de secrétaires, pour reprendre les termes de Jean-François Kahn. D’après l’avocat du plaignant/accusé, tout cela n’a aucun sens et disait au micro de France Info, en substance, qu’il était ridicule d’imaginer un secrétaire d’état dans pareille situation. Ah bon ? Aussi improbable qu’un futur président libidineux se jetant sur une femme de chambre la queue à la main ? Monsieur Tron, mesurez la chance que vous avez d’être dans un pays où les violences faîtes aux femmes est un sport national, et rabaissez votre caquet avant que cela tourne au vinaigre, surtout quand on porte un nom pareil.
Mais arrêtons de parler cul et folklore à la française, et parlons fric. Pour remplacer l’éléphant à l’ivoire écorchée, rien ne vaut une vieille tigresse aux dents de sabres et au CV impeccable. Christine Lagarde propose officiellement sa candidature au poste jadis occupé par DSK, et ce, malgré le fait d’être inquiétée dans une sombre histoire d’abus de pouvoir concernant un arbitrage sur l’affaire Tapie. Elle a même annoncée ne pas renoncer à sa candidature même si il devait y avoir procès. En même temps, on peut la comprendre. Même si tous le monde loue ses compétences d’économiste et de chef d’entreprise, quand tu veux faire dans la finance internationale et que tu t’es pas encore pris un procès au cul pour tes magouilles, c’est comme débarquer dans un quartier haute sécurité d’une prison française en ayant commis que des vols de sacs à main ou en s’étant fait gauler pour revente d’une barrette de shit, tu tiens pas deux minutes dans un monde pareil si tu n’as pas le cuir épais. Tiens, d’ailleurs, l’ex-patron du FMI avait déjà son lot d’affaires financières et de malversations avant d’atteindre cette fonction.
Pour ma part je ne me fais aucun soucis pour Christine. Je lui suggèrerais juste d’éviter de fréquenter le Sofitel de New York à sa place. Il paraît que les femmes de ménage foutent un sacré un bordel quand on leur cours après !

mercredi 25 mai 2011

Résumons-nous.

Bonjour à tous.
Bien. Que les choses soient claires. Je ne vais pas m'étendre sur les déboires extra conjugaux et potentiellement criminels du plus innocent présumé des coupables en puissance. De toute façon j'ai déjà quelques jours de retard sur toutes les blagues vaseuses que l'on pourrait faire à ce sujet. Le rattraper nécessiterait, et d'un, que j'ai quelque chose à foutre du sort de cet enfumeur au cigare prompt à s'extraire de son écrin et à s'embraser à la moindre allumeuse, et de deux, que je sois d'humeur à peser le pour et le contre pour me moquer d'un viol, avéré ou non, tant le geste reste grave.
Donc rideau sur l'affaire, sans guillemet, parce que zut!
Par contre, qu'un journal, même local, se permette de titrer « l'Embellie », avec, en photo, le sourire narquois du président sur le perron de l'Elysée, l'air de dire « Vous voyez que ça repart et que c'est grâce à mes zigues ! », voilà une raison suffisante pour me faire sortir conjointement de mes gonds et du silence quasi monacale que j'observe depuis quelques temps.
La première page de ce torchon gratuit distribué aux banlieusards pressés et radins au point de ne pas dépenser un euros au kiosque du coin et de profiter des derniers remous planétaires pour enrichir leur vocabulaire, faisait référence aux dernières, et premières, bonnes nouvelles sous le premier, et j'espère dernier, quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'auteur se gargarisait en substance du un pour cent de croissance qu'avait enregistré l'économie cocorico, de la baisse du nombre de chômeur de la classe A, de la hausse des exportations, bref, de l’amélioration croissante de la qualité de vie dans notre beau pays qui ne cesse de se regarder dans la glace tel un narcisse étatique.
Bien sûr qu'il est bon de se réjouir des bonnes nouvelles quand tout semble aller mal, de prendre la vie du bon côté, de se laisser aller de temps en temps à se reluire le cuir à coups de brosse à cirer, mais faudrait peut-être pas déconner non plus.
Je vais résumer parce qu’il est possible que certains d’entre vous soient partis sur un autre planète depuis huit mois.
Depuis le début de l’année 2011 nous avons eu, des révolutions dans des pays que les revendeurs de rêves sur papiers glacés nous juraient d’une stabilité à toute épreuve ; une guerre civile qui ne donne pas son nom entre les partisans d’un président élu sur des charniers et un président sortant sur des charniers également, balle au centre, et Laurent en cellule ; une guerre militaire qu’on nous disait gagnée d’avance et qui pourtant s’éternise ; le meurtre du plus recherché des meurtriers avec un tour de prestidigitation à l’américaine, tu le vois le corps, et hop, tu le vois plus ; la mise en cloque d’un mannequin pour servir d’argument de campagne alors qu’on refuse l’entrée en France d’un bébé né d’une mère porteuse ; des révoltes partout, un volcan qui s’éclate et nous rejoue le match nature contre humanité ; l’Espagne en trouble-fête qui refuse de se faire enculer sans dire mot ; bref le monde qui se déchire et tombe en ruine mais au moins nous autre français avons un pour cent de croissance.
Cher ami « journaliste », dont je n’ai malheureusement pas le nom, mais qui prétend diriger un journal, et proposer en une, lors du bouclage de son ramassis d’infos réchauffées jetables, un titre comme « l’Embellie », avec tout ce qu’il se trame dans le monde en ce moment, tu avouera, illustre inconnu qui mérite de le rester, que tu t’es un peu chier dessus non ?
En tout cas merci à toi, d’avoir réveiller la bête immonde qui sommeillait en moi il y a encore quelques jours malgré les remous de l’actualité.
Si jamais il t’arrive de tomber sur cette chronique, arrête toi quelques instants sur le septième paragraphe. Peut-être y trouvera-tu quelques sujets certainement plus louables à traiter que les aventures du nombril français qui se convainc que tout va bien quand visiblement les faits lui prouvent immanquablement le contraire.
Ainsi tu pourrais arrêter de passer pour un con aux yeux de tous ceux qui en bavent en ce moment et qui comprennent assez mal les réjouissances que tu souhaiterais les voir applaudir.
A bon lecteur, salut.

Phantasme.

Bonjour à tous.
Voyez ça comme une immense thérapie. De toute façon ce n'est rien d'autre. A chaque maux ses remèdes, à chaque pensée rationnelle, son fantasme. Et je vous ferais remarquer, pour les plus tatillons du vocable, que phantasme s'écrit de deux manières.
Remarques orthographiques faites, bonne lecture.<--break->
Phantasme.
A chaque situation périlleuse je prends ma couardise à deux mains
Je fais le faux-cul, la vrai pisseuse, pour ne pas froisser les copains
Mais dans ma tête c'est une autre histoire, j'imagine les scènes les plus gores
J'me laisse allez et passe au hachoir les membres de mes interlocuteurs

Qu'un imbécile me contredise, ou me fasse passer pour un gland
Je prends sur moi, je me maîtrise, mais mon esprit me venge goulûment
Je lui arrache les ongles un par un et me délecte de sa douleur
J'lui fait manger un de ces deux reins comme des rognons sauce Grand Veneur

Si par malheur un mec bourré se sent l'envie de m'interrompre
Me dit : « Ta musique elle est à chier! », je souris et je me dompte
En rêve je me laisse allez, je le bourre de White Spirit
Par le fion avant d'allumer un grand bâton de dynamite

En cas d'angoisse conjugale racontée par une emmerdeuse
Je ne commet pas l'irréparable, j'ai l'attitude d'une image pieuse
En revanche mon moi intérieur lui colle les bras dans les oreilles
Et d'un coup de pied ravageur, sa tête virevolte, qu'elle merveille !

A un électeur d'extrême j'lui taille la bite en croix gammée
Aux amateurs de virées en boîte, je les séquestre sans me ménager
Pour les représentants de la police, un coup tazer sur les valseuses
Pour le petit Sarkozy et son fils, un lifting à la raboteuse.

A présent quand vous me croiserez ne vous fiez pas aux apparences
Si j'ai l'air heureux c'est pour cacher les insanités auxquelles je pense
Et si vous ne voulez pas faire parti inconsciemment d'un fait divers
En vérité je vous le dis, il vaudrait mieux que vous m'offriez une bière

samedi 21 mai 2011

Lettre de l'autre.

Bonjour à tous.
Pour briser la monotonie d'une actualité bien trop étouffante, moi je fais comme tout le monde je me regarde le nombril. Et puis quand je me croise dans le miroir je me fais l'amour. C'est plus sein et moins dangereux que de faire ça dans une chambre d'hotel à 500€ la nuit non?
Bonne lecture. <--break->
Lettre de l'autre.
Je suis la peur, je suis l'angoisse, la laideur le reflet dans la glace
Je suis votre meilleur ennemi, celui qui se faufile dans votre lit
Je me nourris de vos cafards et fais germer vos idées noires
Je me présente en un mot comme en cent, je suis votre inconscient

Vous me trouverez dans vos lapsus, dans vos reflexes et dans vos us
Derrière chaque pensées inavouables, attisant le désir bestial
Je fabrique l'envie le mensonge, je vous poursuis jusque dans vos songes
Je suis votre coeur votre émoi, je suis votre autre moi.

Si vous saviez comme je m'amuse lorsque soudain les idées fusent
Mais gare à ne pas me mépriser car tôt ou tard vous me le payerez
En pourrissement de vos habitudes en grands moments de solitude
Je vous ferais perdre tous vos moyens, je suis votre cerveau reptilien
A contrario si vous m'offrez une tribune pour m'exprimer
J'aurais à coeur de vous laissez mener votre vie comme vous l'entendez
A charge pour moi de rester serein pour siffler la voix de vos instincts
Ainsi vous me ferez peut-être confiance à moi le pilote de vos absences.

A corps ou à raison, catalyseur des passions
Dirige la plume de l'écrivain, le sens caché de mes refrains
Révèle la nature profonde, des actes anodins comme immondes
Avec toi je comprends mieux, l'expression de double Je.

mercredi 18 mai 2011

Recette du Capital.

Bonjour à tous.
Loin des complots Strauss Kahnique, de la maison outre Atlantique, où sombre ce Titanic pachydermique, voici mon petit triptyque pour oublier la politique.
Bonne lecture. <--break->
Recette du Capital.
Pour faire un bon capitaliste prennez un enfant en bas âge
Abreuvez le d'idées simplistes de racoucis et des mensonges
Dites-lui qu'il n'y a pas d'autre modèle que l'économie de marché
Que s'il veut des jouets pour noël y'a pas d'autres choix faut travailler

Bourrez-lui le crâne de préjugés, apprenez-lui à bien se défendre
Quand on menace sa liberté d'écraser l'autre et d'entreprendre
Faites-lui comprendre que le travail rend libre, épanoui et heureux
Qu'il n'y a pas de bonheur qui vaille si le voisin en a un mieux.

Pour faire un bon capitaliste agitez lui le chiffon rouge
D'un monde d'écolos utopistes voulant revenir au moyen-âge
Prennez pour prétexte le tiers monde enviant notre mode de vie mondain
Et concluez que ça serait un comble de se faire bouffer par des crèves la faim

Jouer sur la peur de la misère, de l'étranger et des coutumes
Barbares, que si on les laisse faire notre geste goutera l'amertume.
Mettez en avant la reussite, seule à même de gommer les écarts
Entre les hommes qui font l'élite quand ils portent tous le même costard

Pour faire un bon capitaliste, enseignez-lui l'obéissance
Un peu comme chez les commusites avec une légère différence
Ici ni dogme ni paradigme mais juste la liberté de choix
D'avoir sa propre petite doctrine tant que c'est dans le cadre de la loi

Produire pour vendre, acheter pour vivre, vivre pour dépendre de sa tirelire
Telle sont les règles tacites en toc, régissant l'écoulement des stocks
Produire pour vendre, acheter pour vivre, vivre pour dépendre de sa tirelire
Telle sont la règles tacites en toc régissant l'écoulement des stocks

lundi 16 mai 2011

Peux-tu te taire petit air?

Bonjour à tous.
Dans la série j'ai rien à dire mais je veux que cela se sache
Voici donc la dernière ire qui ma foi ne fera pas tâche...
Pfff.. c'est nul.<--break->
Peux-tu te taire petit air?
Ce n'est qu'un petit cours pratique d'indignation
A l'attention des non critiques et autres moutons.
Si une chose vous révulse vous rend malade
Hissez-vous dont sur les barricades ne serait-ce que fut-ce

Pour dire quelque chose d'intelligent
D'insensé ou bien d'inconvenable
Au lieu de jouer les ruminants
Qui suivent un berger incapable.

Et pourquoi pas prendre les armes
D'ailleurs c'est ce que je m'apprête à faire
Après tout le sang et les larmes
Sont l'apanage de toutes les guerres.

Ce n'est rien qu'une petite guerre, d'avis, d'opinions
A coup de principe lapidaire et d'oraisons.
Pour s'en défendre s'en détacher et mieux l'atteindre
Ne reste plus qu'a la dépeindre sur le papier

A grand renfort de mots savants
D'ironie crasse et d'humour noir
Autant de subterfuges abritant
Ceux dont le rire est l'étendard.

Et pour ce qui est d'extraire de ma plume
Quelques caricatures au vitriole
Mon stylo a souvent coutume
Des chants et des airs mêlés d'alcool.

Ce n'est rien d'autre qu'un petit air de contestation
Sans aucune raison d'en être fier sans prétention.
Cependant son plus grand mérite est d'exister
Dans mon esprit et sur mon carnet,où les lignes de fuites

Servent de prétexte à mes humeurs
Ou bien de déversoir de bile amer
Où je me plais à faire l'effort
D'inventer mon propre univers.

Et s'il est affublé d'une tronche affreuse
De cheveux gras et autres imperfections
Au moins cette lettre fera une heureuse
En nourrissant cette Chanson.

vendredi 6 mai 2011

Excellent drain.

Bonjour à tous.
Vous l'aurez sans doute remarqué, mon absence est persistante ces deux dernières semaines. Je suis effectivement en train de réfléchir à beaucoup de choses et donc je fais un break sur les chroniques. Mais un vrai cette fois. Non parce que le coup je dis que j'arrête et puis je reprends trois jours plus tard, ça commence à bien faire.
Pour ne pas vous laissez en reste, je vais vous proposer dans le semaines qui viennent quelques poèmes et textes de ma création qui sont ou vont se muer en chanson pour mon groupe "Cent Idées Fixes".
La plupart des textes que je vais poster n'ont pas encore de mélodie ou du moins ne sont pas (encore) intégrés à notre spectacle. Ne cherchez pas ils n'existeront nul part ailleurs qu'ici. Bon assez de palabre, place aux mots (sans jeux de mots foireux).

Excellent drain.

Je n’ ai envie de rien et surtout pas d'écrire
Ma main endolorie, crispée, me fait souffrir
Déverser sur papier des versets surannés
N’ a jamais fait d’ un homme un poète écorché.

Même du bon pied mes vers partent de travers
Mais arrivent arrimer les uns avec les autres
Ils ne leur manquent qu’ une chose pour faire enfin l’ affaire
C’ est d’ aligner leurs césures pour ne pas qu’ ils se vautrent.

Mais halte au gérémiades et autres appitoiements
Ma besaces en est pleine de ces textes atestant,
Que mon humour est noir et ma posture austère
Et si c’ est juste pour me plaindre, je ferais mieux de me taire.

Certes les raisons de geindre sont diverses et variées
Turpitudes quotidiennes de ce siècle sans éthique
Réjouissons-nous plutôt de ne pas être mal né
Iranien, Kurde, Roumain ou fils pauvres de l’ Afrique.

Ironisons de ce temps le doigt tendu bien haut
Mieux vaut rire maintenant que d’ éclater en sanglots
Trompez les apparences, moquez vous de la mort
Et entrez dans cette dance de spleen et de remords.

Pour digérer l’aigreur des borborigmes gastriques
Qui sont maîtres moteurs d’ un cynisme coutumier
S’ emparant des âmes des dépressifs chroniques
Et concluez dont d’ un mot ce sinistre sonnet...

Merde .

jeudi 21 avril 2011

Quand les politiques n'auront plus les dents longues, les poulets auront un cerveau.


Bonjour à tous.

La police m’a toujours fasciné autant qu’elle me fout les boules. Dans les deux sens de l’expression. Déjà parce que, même en ayant été un athlète accompli se targuant de courir aussi vite que le vent avant de devenir cette espèce de limace informe préférant, à un repas équilibré, une dizaine de bières et un paquet de blondes fumantes, je ne me risquerai pas au jeu du chat et de la souris avec ces pitbulls en casques et bottes luisantes que sont les CRS. Ensuite, réticent par atavisme à toute forme d’ordre et de discipline, j’ai beaucoup de mal à m’imaginer détendu et serein en présence de la bleusaille républicaine. Alors certes, des cons il y en a partout, et aussi dans la police. Tous ne sont pas des cow-boys sans Indiens à dézinguer qui préfèrent montrer leurs grosses couilles bien velues en interpellant un gamin en possession d’un joint plutôt que de confirmer leur utilité en empêchant le gros connard en quatre-quatre de manquer de renverser l’étudiant un peu rêveur qui traverse sans regarder. Mais vous ne m’ôterez pas de l’idée que pour faire ce genre de métier il faut avoir un grain.

Pour un poulet cela comporte un certain risque.

Si le grain vient à se loger dans la tête d’un manifestant manifestement hostile, normal, le flic, comme tout gallinacé, a les crocs tant il est sur les dents, et tentera une extraction de la graminée avec ce qui lui passe par la tête pour finir dans celle du brailleur de rue à pancarte: matraque, flash-ball etc. On a longtemps cru que les gaz lacrymaux servaient à repousser les contrevenants, il n’en est rien. Cette arme, dite non létale, permet de faire glisser le grain dans les larmes du fauteur de trouble afin que l’homme de loi puisse le récupérer. S’il s’agit d’un grain de maïs, le taser permettra d’en faire du pop-corn plus facilement identifiable lors des radiographies à la morgue.

Si je vous parle de nos amis les policiers, qui sont nos amis et que nous devons aimer comme notre mère patrie, c’est que leur chef, le fourbe, le mesquin, le ridicule, l’infâme, l’insupportable, l’insinueux, Claude Guéant, s’apprête à faire revivre le bon temps des milices policières. Il les a appelés, les « policiers patrouilleurs ». Leur job, glander à longueur de journée en bagnole le bras sorti sur la portière pour que les beaux quartiers voient bleu et se sentent en sécurité. Quand le bleu du ciel est remplacé par le bleu des flics dans le cœur des gens, c’est que le fascisme n’est pas loin, disait un auteur contemporain d’un exceptionnel talent, moi. Je ne sais pas pour vous, mais je reprendrais bien à mon compte la fameuse phrase attribuée à Coluche et qui nous disait en substance que les rues où l’on se sent le moins en sécurité sont celles qui débordent de flics. Je vis dans une ville plutôt laxiste où les gauchistes et les Arabes se permettent des largesses bien hors de propos, comme, par exemple, aller jusqu’à habiter au centre-ville. Où croyez-vous croiser le plus de policier ? Dans les quartiers dits populaires ? Allez faire un tour du côté de la place Arnaud Bernard, en face du Bar le Brueghel un samedi soir et compter les patrouilles. Je peux vous le dire, vous allez vous faire chier, allez plutôt me chercher une bière !

Autre info, les bières justement, tintin pour les CRS… Les pauvres, c’est déjà pas facile d’avoir un grain, s’ils ne peuvent même plus en extraire de la cervoise que vont-ils en faire ? Apparemment, une photo d’un des membres de la compagnie en train de siroter sa roteuse en marge d’une manif n’a pas été du goût des autorités incompétentes. La sanction ne manquera pas de fermenté autant que de fermeté : plus de pinard et de binouzes au repas. Et vlan !

Euh…

Je ne voudrais pas être désobligeant mais je ne vois pas en quoi cela va les empêcher de se rincer la gueule dans la rue. D’autant qu’un flic bourré tape moins fort et moins précisément que le même agent à jeun. C’est plutôt à l’avantage du pauvre imbécile qui va contre l’ordre public en se frappant frénétiquement la caboche sur une matraque ou tente d’attraper les projectiles de flash-ball avec l’œil.

Allez, monsieur Guéant, encore un petit effort et vous arriverez à être encore plus ridicule et incompétent que vos deux prédécesseurs. Vous en prenez la voie royale.

Alors Guéant Président en 2017 ?