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vendredi 30 janvier 2009

La dépendance

Ca y est je re-découvre les joies d'un clavier....

Voilà quelques semaines que le mien a rendu l'âme sous un verre de vin mœlleux. Quelle belle mort!

Résultat je me suis retrouvé contrains de rédiger les quelques phrases issues de mes pensée hirsute sur un carnet, dont on m'a fait cadeaux, et dont je me sers pour en vanté l'étroitesse des pages (quelle belle mise en amibe).

Bref me revoilà en scène avec un clavier tout neuf qui me permettra de me lancer sur des sujets tous plus débiles les uns que les autres. Comme celui d'aujourd'hui. La dépendance, je ne parle pas des dépendances fortes que provoquent les drogues, légales ou non sur une personne en particulier.

En effet, on ne va pas jeter la pierre aux drogues de faire des drogués, ce serait comme reprocher à l'ENA de fournir des présidents à talonnette ou aux cons de présenter des émissions de télés. Non...Chaque chose à sa place et les moutons danseront quand Pierre et le loup iront s'enculer derrière un arbre.

Petite parenthèse poétique mise à part, la dépendance c'est vraiment emmerdant. Regarder-moi et dites moi que vous appréciez l'écriture manuelle... A part ceux dont c'est le métier évidemment...

Moi je ne peux vraiment plus me passer de clavier depuis l'évènement précédemment décris avec un brio qui m'étonne moi-même et qui sert de prétexte à ce déversoir d'immondices in culturelles pour lesquels j'ai autant d'idées que de dégoût.

Du coup je reprends ma prothèse, ça fait un bien fou, je pense que je vais embarquer un clavier pour pouvoir faire de même à la maison parce que ça commence à être dure de se forcer à écrire à la main.

La pire des dépendance que j'ai à affronter est celle que vous pouvez lire actuellement. L'écriture c'est une sacrée drogue dissimulée. Car finalement, je dis, ou fait dire ce que je veux à qui je veux. Et ça c'est un grand plaisir. Pour l'instant je n'ai pas encore pris mon courage à assez de mains pour me permettre de mettre dans la bouche de quelqu'un d'autres des propos que je tiens. Mais ça va venir j'en suis sûr. En attendant je termine ce petit texte de retour de maladie et tente de vous préparer le prochain pour ce Week End.

dimanche 18 janvier 2009

Ce qu'il leur faudrait...

Une petite compo :
C'est une bonne bonne guerre

Constat.


Pas un jour ne se passe sans que je ne sente l'inspiration s'enfuir. Je n'arrive plus à me concentrer plus de 15 minutes sur un sujet en particulier. L'observation de mes congénères ne m'a apporté que dégoût de raconter leur misérable existence ou du moins comment je me l'imagine. La désespérance que m'inspirent ces molles gouapes engoncées de suffisance matérielle qui les pousse à la sortie du dernier téléphone portable ou de disque de leurs idoles, à courir les magasins pour assouvir leur pulsion de consommateur imbécile ne fait que me plonger dans le plus profond désarroi.

Desproges vomissait la nature humaine trouvant ses contemporains plus merdeux que le dernier des porcs.

Pour ma part, je ne me sens pas le courage de surpasser ce mètre soixante dix de pure haine ordinaire mais je remplacerai volontiers certains de ses protagonistes d'hier par les connards d'aujourd'hui.

La seule chose qui pourrait être grisante dans la description des coutumes de ce nouveau siècle mort-né, serait de faire une comparaison avec le con d'hier, celui d'aujourd'hui et ceux de demain.

Le problème est que ce sujet a déjà été abordé avec un brio que je ne compte pas égaler.

Et comme je suis du genre à voir mon verre de ciguë à moitié vide je ne peux me complaire dans cet état. De plus le pseudo-succès des autres me rend malade et le désespoir de mes amis les plus proches m'indiffère de plus en plus.

Continuellement je me sens empli du malheur des autres ne trouvant même pas le repos, une fois leurs problèmes réglés, étant donné qu'il me reste les miens à affronter en retour.

Du coup je passe pour un râleur aux yeux de tous. Et bien soit, je vais râler, ouvrez les échauguettes, tout le monde va en prendre plein la gueule.

En direct différé de Montcornet Ardenne.


Bon je sais, on a vu plus original comme début. Comme on m'a souvent tancé pour être un "râleur", j'entame mon premier texte "mauvaise foi" afin d'éviter de décrire froidement ce qu'il se passe vraiment au moment je couche ces propos : j'ai faim, froid, sommeil, pas envie d'aller au travail et encore moins d'écrire.


Or en écrivant « Métro ligne lundi 17 novembre 08h05 » je laisse au lecteur le soin d'imaginer l'état d'esprit du rédacteur. Finalement la précision implacable aussi bien au niveau temporel que spatial de ce début de texte offre beaucoup plus de fantaisies que la description pure et simple des sentiments me traversant.


Métro ligne B lundi 17 novembre 08h13. Bon je sais j'écris pas vite, deux raisons

1* je n'arrive plus à m'affranchir de la prothèse scribouillarde que l'on nomme un clavier. Comme beaucoup de mes comptant pour rien j'ai horreur de l'écriture manuelle ; pour des raisons évidentes de lisibilité de mes propos couchés mais également de la douleur articulaire insupportable dès qu'il me faut tenir un tube en plastique empli d'encre synthétique et relier lignes, courbes et déliés à la vitesse de l'éclair.

2* le format de ce carnet, support de mes vomitoires syntaxique, ne permet pas à mes grandes paluche de guitariste de s'exprimer avec toute l'énergie dont elles disposent. Pire à chaque fois que je change de pages,(ce qui arrive fréquemment vus l'étroitesse du dis carnet) je me sens obligé de recommencer autre chose. L'angoisse de la page blanche sans doute.


Métro ligne B Lundi 17 Novembre 08h20.

Ca y est, je vais arriver au boulot et je n'ai réussi qu'à disserter sur le début de cette histoire et il ne me reste qu'une station de métro pour y mettre un terme. A moins qu'elle ne reste en suspend jusqu'à l'apposition du mot fin en bas cette page.